Ange Cohen a d’abord pratiqué l’écriture dramatique, influencée par l’œuvre de Musset.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Ange Cohen

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit initialement d’un roman dont le projet a commencé il y a plus d’une dizaine d’années.

Il a connu des évolutions au fil des années et au gré de mes évolutions personnelles pour aujourd’hui devenir un recueil de poésies reposant sur différentes thématiques et abordant des problèmes récurrents de notre société actuelle.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Il conviendrait davantage de parler d’analyse que de message.

L’analyse transversale de la société actuelle et des états d’âmes dont je fais la mise en abyme, sont la mise en « miroir » de nos propres turpitudes.

J’essaye simplement au travers d’un travail périlleux, d’être le reflet écrit de la mosaïque de ressentiments auquel nous sommes soumis.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

On peut dire que j’ai deux sources d’inspiration.

Une sur le plan littéraire, une sur le plan personnel.

Sur le plan littéraire, Alfred de Musset, qui m’a beaucoup influencé tout au long de mon travail d’écriture et que j’ai d’ailleurs pris pour habitude de reprendre à plusieurs moments au sein de La comptine des lucioles.

Sur le plan personnel, une personne chère à mon cœur, Brigitte Cohen.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Les ouvrages qui m’ont donné envie d’écrire sont multiples.

J’ai toujours été influencée par les grands dramaturges Français.

L’influence d’Alfred de Musset est particulièrement présente dans mon travail : les Caprices de Marianne, On ne badine pas avec l’amour, mais c’est surtout Confessions d’un enfant du siècle qui a eu une résonnance et un impact considérable sur mon écriture et mon travail et d’autre part, Paroles de Jacques Prévert.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Spontanéité, pugnacité et authenticité.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Les folies sont les seules choses qu’on ne regrettent jamais » D’Oscar Wild.

Cette citation me correspond assez bien.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture serait tout simplement de ne pas en avoir.

Me concernant, la créativité et l’imagination sont du domaine de l’instinct, cela ne se prépare pas, ne se commande pas, cela s’impose à moi de manière spontanée, instantanée survenant sur l’instant. Il n’y a pas d’organisation chez moi, je parlerais plus d’une « organisation désorganisée ».

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai plusieurs projets d’écriture en cours, j’adore travailler sur plusieurs projets simultanément, être continuellement en orbite.

Il y en a un qui est plus particulièrement en train de se concrétiser, un nouvel ouvrage, sur lequel je reviendrais prochainement dans la continuité de mon étude expérimentale analytique et sentimentale.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Le chemin de vie de La comptine s’est fait en plusieurs étapes, saccadées, entrecoupées, entre les différentes phases du confinement qui est venu influer sur le parcours de l’ouvrage. Ce dernier a évolué aux fils des mois. Il y a eu dans un premier temps le travail de réécriture en amont qui a été fait, en passant du roman initial, au recueil de poésie. Puis la phase de l’envoi dans un second temps, je me suis finalement résolue à l’envoyer à plusieurs maisons d’édition, 15 au total et j’ai eu la chance et l’immense surprise de recevoir plus de 13 réponses positives avec contrat à la clé.

Mon choix s’est porté sur les Editions du Panthéon, me reposant sur la renommée, le prestige et l’histoire de la maison.

Ces trois points se regroupant au sein de Panthéon, la volonté d’appartenance à une maison qui encourage les nouveaux auteurs aux sortir de la seconde Guerre Mondiale a été pour moi d’une évidence limpide.

  1. Le mot de la fin ?

Je profite de cette interview pour remercier les Editions du Panthéon pour la confiance qui m’a été accordée, pour le chemin que nous avons parcouru ensemble et d’avoir cru en ce projet, en ce rêve qui a enfin pu voir le jour et dont je suis très fière aujourd’hui.