« Patriotisme, démocratie et cohésion sociale ne se décrètent pas, mais se vivent et se laissent percevoir dans des faits et des actions sociopolitiques dont le politique est censé assurer l’effectivité. »
Sans complaisance vis-à-vis des acteurs politiques et publics internes et des puissances occidentales, l’auteur évoque le vice et la corruption, et les principales causes qui les institutionnalisent, ruinant l’esprit patriotique et la cohésion nationale des Congolais. C’est aussi un appel à la jeunesse qui doit se déterminer et s’impliquer pour un avenir meilleur.
Auteur de plusieurs publications, J.-B. Kabisa Bular Pawen est diplômé en sciences politiques (Université catholique de Louvain) et Docteur en philosophie politique (Université Libre de Bruxelles), spécialiste de la philosophie morale et politique d’Éric Weil.
Il est également actif dans le monde associatif et engagé dans des actions philanthropiques (lutte contre l’exode rural et l’immigration clandestine des jeunes au Congo). Il partage son temps entre l’Europe et l’Afrique, au service de la jeunesse, notamment, dans le cadre de sa profession d’enseignant.
Jean-Baptiste Kabisa Bular Pawen s'intéresse aux rouages d'un gouvernement basé sur le vice, et interroge finalement sur les possibilités de changement : peut-on déconstruire la corruption établie au sein d'une nation ?
Le vrai cours de civisme dans des écoles sous tutelle du Ministre de l’Education sonnerait le départ d’une éducation de la jeunesse.
Tout doit repartir par le bas.
La culture de “l’argent facile et de chance eloko pamba” bref le culte de médiocrité devra laisser le chant à la « culture de l’excellence »
Thématique d’actualité pour la RDC qui après 60 ans d’indépendance tourne à rond où les antivaleurs deviennent cultes. La corruption ronge toute société sacrifiant ainsi des générations entières de vivre sans repère ni modèle.
Que cette oeuvre de l’esprit reveille la fibre patriotique de l’être congolais qui est malmenée par les politiques afin d’aider ce beau pays de sortir du chaos actuel dont il est plongé à tous les niveaux.
Nous ne pouvons qu’encourager cet essai de réflexion et de questionnement sur l’état de démocratie congolaise, celle-ci comprise en tant que cadre de developpement économico-social et de jaillissement des vraies valeurs. Félicitations.
C’est le type de livres dont les pays africains ont besoin en cette période compte tenu de l’étendue des antivaleurs et de « l’expansion amorale de l’énergie individuelle. »‘
Oui , je n’ ma qualité de jeune Maoïste je sais que le patriotisme démocratique a bien trouve son existence en Chine .
En effet chaque chinois connait l’histoire de son pays dès la maternelle , il grandit avec la même histoire comme enseignement au secondaire , jusqu’à l’université : les différentes Guerrers que le pays ait connues , les pays qui les ont agressé , les dégâts causés. Les avantages des chaque partenaire et j’en passe . Le chinois n’est pas nationaliste au même titre qu’un américain , ni un japonais. Les congolais ne connaissent pas la maison de Lumumba . Aucune vise ne s’y effectuent . La vill de Gbadolite pillée et tous les livre brûlés par les congolais accompagnant les rwandais . Pas de projets sociaux seulement les activités politique et le recours aux puissances occidentales
Félicitations grand Frère, je ne l’ai pas encore lu mais je crois que ça sera passionnant, puisque tu as pris du temps d’explorer à nouveau ce pays, tu ne fais relater la réalité de ce vaste pays, surtout de ceux qui l’administre.
Que l’Éternel t’inspire à nouveau pour d’autres publications et sois abondamment béni dans le précieux nom de Jésus Christ.
Comment faire pour s’en procurer, et le prix électronique est pareil au prix papier ?
Jacques MAFUTA
Merci Jacques. Pour te le procurer, concate moi au 0484657172
Félicitations grand Frère, je ne l’ai pas encore lu mais je crois que ça sera passionnant, puisque tu as pris du temps d’explorer à nouveau ce pays, tu ne fais que relater la réalité de ce vaste pays, surtout de ceux qui l’administre.
Que l’Éternel t’inspire à nouveau pour d’autres publications et sois abondamment béni dans le précieux nom de Jésus Christ.
Comment faire pour s’en procurer, et le prix électronique est pareil au prix papier ?
Félicitations cher Oncle pour cette offre de réflexions sur nos habitudes à « la congolaise ». Je vais chercher à lire ton ouvrage pour mesurer déjà mon propre degré d’amour pour le Congo. J’espère donc pouvoir y trouver les « instruments et techniques de mesure » de ce « solde net déficitaire »…en « amour du Congo »…évoqué par le titre de l’ouvrage… Robert BOKORO N., avocat à Bruxelles
c’est bien cela , Maître.
C’est bien cela Maître. Infiniment, matondo
On ne peut parler de la »corruption » que là où règne la »justice sociale », car la corruption est un abus de celle-ci. Dans un pays où on partage les richesses du pays: salaire juste, régulier, respectueux de la compétence de chacun, les assurances diverses et variées: maladie, chômage, vieillesse; les allocations familiales versées trois fois par an (fêtes de fin d’année, rentrée scolaire et grandes vacances). C’est dans ce pays-là où l’on peut parler de la corruption si les citoyens abusent de la justice sociale, touchent plus que ce qu’ils méritent, versent le pourboire, le clientélisme et le favoritisme… Or, en Afrique, la justice sociale est inexistante, par conséquent on ne peut pas parler de la corruption. Celle-ci existe dans tous les pays du monde sous d’autres appellations. Bref, « Ce n’est donc pas à l’actualité qu’il faut demander l’explication de notre malheur, mais c’est à l’histoire » (Bertrand de Jouvenel). L’Afrique est encore gouvernée par le pouvoir coutumier: le chef est éternel et intouchable, sinon c’est la guerre; s’il veut partir, il choisit son proche, capable de protéger ses intérêts. Pour que l’Afrique sorte de sa situation, il faudra la démocratie, l’alternance politique et la culture politique: « vivre pour la politique » (Max Weber), c’est-à-dire faire de la politique un service pour le peuple, un sacerdoce pour autrui. Mais en Afrique, les médiocres hommes politiques « vivent de la politique », c’est-à-dire ils font de la politique un gagne-pain, ils augmentent leurs salaires, ils s’enrichissent au détriment du peuple, le peuple qui se complaît dans la misère sans rien revendiquer, peuple qui danse et chante pour ses dictateurs, peuple qui vit dans la »servitude volontaire! » La misère dont souffre l’Afrique n’est ni politique ni économique, elle est plutôt humaine, morale et intellectuelle. Même ceux qui étudient en Europe, une fois en Afrique, ils entrent dans la danse et oublient tout ce qu’ils ont appris en Europe! Par exemple, l’abbé Malu-Malu de triste mémoire! Il y a aussi le »tribalisme » comme obstacle au développement: le chef s’entoure des militaires et policiers de sa tribu pour opprimer le peuple: il y a enfin le »manque de respect de la monnaie »: au Congo-Kinshasa faussement appelé »Congo-démocratique », car il n’y a pas de démocratie, l’argent est dans la rue et rien à la banque! Bref, inutile d’accuser l’Occident, il faut changer la mentalité des Africains en général et des Congolais en particulier…Après l’indépendance il est incongru d’accuser les Occidentaux pour justifier notre incapacité à gouverner notre continent qualifié de »scandale géologique », donc riche naturellement: que fait-on de cette richesse?