Paul Lombard (17 février 1927 – 15 janvier 2017)
« Un avocat fou de justice, gladiateur aux lumineux combats, bretteur infatigable qui savait vaincre les préjugés ». L’ancien Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas.
« Le dernier monstre sacré du Barreau ». TF1, JT du 16/1/17, Me Portejoie, Le Parisien.
« Une légende du verbe s’éteint, l’histoire judiciaire perd un de ses géants ». Me Baratelli, L’Express.
Le petit Grégory, les affaires Ranucci, Michel Fourniret et Jérôme Kerviel. Les successions Bonnard, Chagall, Picasso et Matisse. Des livres, des prix – prix de l’Académie française et prix Fémina, une œuvre. Paul Lombard, en trois passions, trois ans d’échanges et 30 chapitres. La robe, les arts et la plume.
Ces conversations à fleurets non mouchetés se lisent et se savourent comme un thriller historique et autobiographique. Sans trêve, ni modération, comme le fut l’action de son inspirateur.
Dans un fabuleux mouvement de balancier oscillant entre « avocature » et littérature, entre justice et peinture, la pendule de l’histoire judiciaire du 20ème siècle est ici remise à l’heure. L’heure de la liberté trop souvent piétinée, de la vérité parfois controversée, de la défense des hommes, des idées et des mots. Ce testament à deux voix est un hymne à la vie, menacée d’être ôtée à chaque fois qu’une cour d’assises prétendait laver le sang du crime à l’encre rouge du crime… d’État.
Universal plaideur, ce pantophile amoureux de toute chose, et surtout de Marseille dont il rédigea le « Dictionnaire » (Plon 2008), méritait bien un livre. Il se présente sous la forme d’une longue « conversation entre confrères » avec le jeune avocat belge François Dessy, lauréat de divers concours d’écriture et de plaidoirie, insatiablement curieux, inlassablement passionné de droit, de littérature et d’histoire politique.