« Le souvenir d’une vie vécue dans une autre temporalité réveille chez Hubert un passé disparu, dont il restitue l’existence dans sa mémoire. Les sensations font toutes surface : du froid s’immisçant dans les déchirures de son uniforme au pantalon sale trempé par la bouillasse qui remplit la tranchée au fil des averses, l’effroi de devoir grimper à la surface… Tout lui revient de ce jour de 19 mars 1916 que son âme a vécu. »
Ubert Novac, un pianiste enrôlé dans la Grande Guerre, est assassiné par ses pairs dans les tranchées françaises. Un meurtre qui passe inaperçu parmi les victimes de guerre… Mais Ubert n’a pas dit son dernier mot.
À travers sa réincarnation et grâce au piano, il mettra tout en œuvre pour découvrir le fin mot de l’histoire… Saura-t-il qui a voulu sa mort, et pourquoi ?
Enquêter sur son propre assassinat… Toute la force d’un récit fantastique est ici mise au service d’un roman qui mêle également histoire et polar. Antoine Pacôme s’est souvent penché sur des affaires criminelles de toute époque. Son regard d’historien leur offre véracité et une indéniable patine.
Ubert Novac est peut-être mort, mais il n'a pas dit son dernier mot. Ses assassins l'auront à leurs trousses... Glaçant !