« Le risque de passer à l’annexe était l’épée de Damoclès qui pesait sur tous les élèves qui, pour une raison ou une autre, flétrissaient la réputation du lycée. Pour tout dire, c’était le placard à balais, la boîte à cancres. Sa réputation était terrifiante. Seule consolation, mais de taille, contrairement à l’établissement principal qui était un lycée de garçons, l’annexe était mixte. »
Rentrée scolaire 1967 – Menacé d’exclusion scolaire, Roland est transféré à l’annexe d’un lycée parisien où règne une discipline de fer. Dans l’univers de sa classe de terminale, il lie des amitiés, prend conscience de la situation critique de l’Éducation nationale et tombe amoureux. Lorsque Mai 1968 éclate, ses tribulations sentimentales s’imbriquent dans les évènements. À travers son regard d’adolescent, Roland nous fait vivre les métamorphoses de 1968 au sein de l’annexe.
Avec verve et humour, l’auteur retrace un moment charnière de notre histoire sociale, à travers les yeux d’un adolescent plongé dans l’effervescence de Mai 68. À la fois nostalgique et d’actualité.
Un livre vivant, drôle et plein de verve sur une classe de terminale d’une annexe de lycée parisien, qui, sur fond de manifestations étudiantes de 68, relate les amours malheureuses d’un des lycéens mal dans sa peau. Un peinture pittoresque du corps professoral, de l’enseignement des différentes matières, du bouillonnement de l’époque et de l’effet de la contestation sur des lycéens finalement assez peu impliqués politiquement, mais faisant une première expérience des perspectives de liberté qui s’ouvrent alors brusquement devant eux . À recommander.