« Si notre personne humaine s’interroge toujours, à un moment donné ou non défini de son existence, sur son origine, à un degré plus ou moins différencié, elle cherche aussi le sens profond de sa destinée, des particularités de sa condition, la signification inhérente à sa spécificité présente, pour un futur espéré, négligé, ou renié parfois. »
Penser que Dieu n’existe pas est une liberté que l’homme peut choisir. Penser le contraire, un choix tout autant légitime.
La foi reçue n’est pas un point de vue intellectuel mais une expérience vécue que tout un chacun peut connaître. Ne convient-il pas de donner à notre vie intérieure la place qu’elle mérite, pour ne pas courir le risque de devenir un exilé de notre conscience personnelle dans la finitude du temps ?
Notre ennemi c’est nous-même, le Kyrios est notre véritable ami que l’on peut ne pas vouloir connaître. Lui cherche sa créature comme la foi cherche notre raison. C’est pourtant Lui le premier son avec le premier mot, c’est toujours Lui le dernier acte avec la dernière note.
C’est ce que l’auteur exprime et explicite car c’est pour lui un devoir de conscience de transmettre ce qu’il a reçu par grâce mariale.
« Le Kyrios » évoque la question de « l'après », et s'attarde intrinsèquement sur la foi. Dans son témoignage, Patrick Ménigault suggère que cette dernière est à appréhender de façon émotionnelle et non cérébrale... Intéressant !