« Je suis allé errer cet après-midi, la sortie pour « prendre l’air », c’est le cas de le dire, en terrain déjà conquis, dans le périmètre autorisé, avec l’attestation datée où figurait mon heure de départ. Impressions étranges. Une ville presque à l’arrêt. Le ciel bleuissait à vue d’œil, avec une luminosité étonnante. »
Entre le 18 mars et le 2 juin 2020, Hervé Macé a tenu son journal, un jour sur deux.
Chaque marche représente une étape, une évolution, un instant saisi et contemplé à la lumière de cette étrange période. L’actualité est passée en revue, croquée par la plume exigeante de l’auteur. Et si ces pages sont au présent, elles relatent un passé recomposé, avec subtilité et une certaine ironie.
Hervé Macé est enseignant d'histoire en collège.
Témoignage d'un confiné : Hervé Macé revient sur le vécu d'une expérience inédite, documentée quasi quotidiennement durant trois mois. N'êtes-vous pas curieux de comparer les perceptions ?
Très bel ouvrage ! Lecture passionnante qui permet de suivre à la fois le cheminement personnel de l’auteur, l’évolution du coronavirus et la vie aux Sables d’Olonne pendant cette période . Une pointe d’humour est ajoutée avec finesse. L’auteur manie les mots et la poésie de ceux-ci au fil des pages. Je vous recommande vivement la lecture de ce livre.
Savoureux petit livre. L’auteur réussit la gageure de rendre captivant le récit de son confinement. Cela tient à un subtil équilibre d’impressions personnelles, d’humour, d’érudition et de commentaires d’actualité. La poésie même s’invite au détour d’une balade ou d’un coup de jeté par la fenêtre. Sans jamais verser dans le nombrilisme, le récit laisse deviner un professeur marqué par la vie, mais qui, par ses solides amitiés et son sens aigu des relations humaines, fait de deux mois de réclusion une leçon d’humanité.
Savoureux petit livre. L’auteur réussit la gageure de rendre captivant le récit de son confinement. Cela tient à un subtil équilibre d’impressions personnelles, d’érudition, d’humour et de commentaires de l’actualité du virus. La poésie s’invite au détour d’une sortie autorisée ou d’un coup d’œil jeté par la fenêtre. Sans jamais verser dans le nombrilisme, le récit laisse deviner un professeur marqué par l’existence, mais qui, par ses solides amitiés et son sens aigu des relation humaines, fait de ses deux mois de réclusion une leçon d’humanité.