« Pourquoi me donna-t-on le nom de ma mère ? D’après cette dernière, il paraît qu’il y a une coutume qui veut que quand un couple fait des enfants d’un même sexe, pour conjurer le sort, à la grossesse suivante, il faut que l’un des partenaires donne son nom au bébé. Comme j’étais une fille c’est ainsi que ma mère me donna son nom. »
Quand une famille ne prend pas le temps de se réunir pour partager ensemble des moments de vie, il ne reste à ses membres qu’une intimité propre et forcée, dans laquelle se cacher et ruminer ses préjugés sur les autres…
À travers cet ouvrage autobiographique, Marcelline Boya Messina cherche à renouer ces liens délités et à retrouver les chemins de vie de chaque acteur de sa famille, afin de laisser une trace pour la postérité, notamment celle de sa mère, une femme dont le caractère exceptionnel aura marqué les esprits.
L’émotion, palpable, traverse ces pages, tant l’auteure y glisse avec pudeur toute une tendresse longtemps voilée.
Récit poignant d’une enfance et d’une jeunesse qui ne furent pas aussi épanouissantes qu’on pouvait l’espérer, « Ma mère, une femme extraordinaire » nous projette de Cameroun en France, en un bond autant chronologique que social et psychologique.
Dans ce témoignage, Marcelline Boya Messina s'intéresse aux membres de sa famille. Littéralement, elle revisite sa perception de chacun et redéfinit les liens qui les unissent tous. Une démarche à suivre ?
Je souhaite vivement lire cet ouvrage qui d’emblée la présentation semble être évocateur des us et coutumes de l’Afrique dans sa globalité …l’auteur étant de la ma famille désormais,pour avoir épousé mon cousin aîné Boya,il me reste qu’à lui souhaiter mes sincères encouragements