Il y a belle lurette Elizabeth Blot « Je dois mon existence à une religieuse catholique. Mon père avait dix ans et l’appendicite. Il était soigné à l’hôpital, à Vienne, dans son Autriche natale, par des bonnes sœurs. Un jour, l’une d’entre elles s’aperçoit, en le lavant, que mon père est circoncis. Elle le traite de « sale petit Juif » et lui tord les testicules. Mon père a compris l’antisémitisme très tôt et dans sa chair. C’est ce qui l’a sauvé et cela m’a permis de venir au monde deux...
L’Étranger de la nuit Luc Debacker « Mes doigts se sont séparés de la main. J’allume la lampe. Mon désir est immense. Le temps me fascine par la parfaite régularité de ses traits qui voilent mes yeux. Viendra le moment où je survolerai mes mots, où ma pensée ne se révélera plus par fragments, mais par l’unité, par moi. »...
Autour de l’instance du discours sur Facebook Mostapha Mazguidi « En fin de compte, le mot communication doit être utilisé dans un sens très large incluant l’ensemble des processus physiques et psychiques ou tous les procédés, quelle que soit leur nature, qu’un émetteur mobilise pour influencer un récepteur. Alors, la communication ne se réduit pas au langage (parlé, écrit ou gestuel), mais elle comprend aussi tout comportement humain (les arts, les cérémonies culturelles…). »...
Forever, l’amour toujours – Tome IV – El Diablo – Partie II Cécile Blot-Vase « « Mon souhait se réalisa, c’était merveilleux. Adrian se leva et m’invita à rejoindre les autres couples de danseurs, à ses côtés. Sans un mot et sans le quitter du regard, je le laissai m’emmener au beau pays des rêves. Mon prince et moi commençâmes à balancer nos deux corps, tendrement enlacés. Éperdument éprise, je caressais légèrement son dos. Mon ange me souriait. Le rythme de la musique nous emportait et nous faisait tourner la tête. »...
Forever, l’amour toujours – Tome IV – El Diablo – Partie I Cécile Blot-Vase « J’ouvris les yeux quelques instants avant lui et en profitai pour le regarder dormir. Je le trouvais beau et attendrissant. Chaque jour qui passait, il me plaisait un peu plus. Mais que m’arrivait-il ? Moi qui m’interdisais de ressentir de pareils sentiments à son égard, c’était plus fort que tout. »...
La fille de la mère Françoise Dion « Ce n’était plus la petite fille spontanée, pleine de vie ou de rancœur, qui animait ce foyer de ses rires, de ses colères, de ses bouderies, de ses remarques acerbes. Plus rêveuse, moins expansive, elle ne venait plus se blottir tendrement dans les bras de sa grand-mère. Carmen sentait qu’une autre Anita émergeait sans pouvoir mettre de mots sur cette métamorphose. »...
Le buvard de mes mots trop bavards Elise Boyer « Cette route inédite est en réalité une étape de mon futur,...
Le zèbre rouge Cécile Magnan « Nora s’agenouille dans les feuilles et les écarte doucement avec la main, découvrant un petit oiseau bleu et jaune blotti dans les débris végétaux. Cette rencontre plus qu’improbable met du temps à trouver écho dans les méandres de son cerveau : UN OISEAU....
Forever, l’amour toujours – Bulles de chagrin Cécile Blot-Vase « Néanmoins, pour utiliser une image, je dirais que lorsque l’on veut réparer une maison, le plus important, c’est que les murs tiennent encore debout, on pourra toujours refaire du ciment. Eh bien pour moi, la survie d’un couple, c’est un peu pareil. L’essentiel, ce sont les sentiments que l’on éprouve l’un pour l’autre ; la confiance, ça peut se perdre, mais aussi se regagner. »...
Forever, l’amour toujours – Tome II : Hauts les coeurs, bas les masques Cécile Blot-Vase « Plongée dans un profond coma depuis six heures, et ayant frôlé la mort de près, j’ouvris les yeux au Sydney Adventist Hospital. Jetant un rapide regard autour de moi, je compris où je me trouvais, et constatai avec un immense bonheur, et un fort soulagement, que mon beau portoricain était à mes côtés. Il était endormi sur une chaise, sa tête déposée sur ma main droite, légèrement appuyée sur le bord de mon lit. Reprenant lentement mes idées, je fus attendrie par sa...
Forever, l’amour toujours Cécile Blot-Vase « Pas un geste, ni un mot, nous en étions incapables. Je n’avais jamais rien ressenti de si fort. Pourquoi ce matin ? Pourquoi ici ? Pourquoi lui ? Je ne savais pas, ou plutôt oui, que ce jeune homme était fait pour moi, qu’il était celui que j’attendais depuis toujours. J’avais compris que lui et moi c’était Forever, l’amour toujours. »...