Thème : Droit international

Forces et faiblesses de la Cour pénale internationale

« Mais plus de 15 ans après la création de la CPI et l’entrée en vigueur de son statut, une crise s’est installée car plusieurs voix s’élèvent pour critiquer son action et remettre en cause même son existence. Les critiques les plus virulentes émanent des pays africains.»

La création de la Cour pénale internationale avait suscité de grands espoirs auprès des populations victimes d’atrocités commises lors de conflits armés. Mais plus d’une décennie après la naissance de cette juridiction à caractère universel, ils sont nombreux à dénoncer son action et à remettre en cause son existence.
Selon l’auteur, il y a donc une nécessité à revisiter le mécanisme de justice pénale internationale. Points forts et faiblesses de ce système – depuis le Tribunal de Nuremberg jusqu’à la CPI – sont scrutés, afin de trouver les axes et les moyens d’améliorer son fonctionnement et son efficacité.

Immigrés gaulois

« C’est ainsi qu’à des degrés différents d’implication depuis les indépendances il y a plus de soixante ans, les pays africains réclament en vain la restitution de leurs biens culturels spoliés et conservés pour la plupart dans les grands musées européens. Cette demande ne concerne que les biens mal acquis, c’est-à-dire volés ou extorqués. »

Main basse sur le continent africain.
Europe et Amérique se sont grassement enrichies, en pillant avec méthode les ressources de l’Afrique. Théorisée puis orchestrée en haut lieu, encouragée par l’Église, cette appropriation sanglante a également dépouillé les Africains de leur capital culturel, en somme, du ciment spirituel vital.
De nos jours, cette étrangeté est encore largement tolérée par des Hommes d’État, des Hommes d’Église, l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne, des érudits, dont des universitaires. Pourtant, la propriété est un droit inviolable, un droit sacré. Le droit de suite est un droit d’auteur. Il est perpétuel, inaliénable, imprescriptible, transmissible. Cet ouvrage examine les conditions d’une extension du droit de suite au patrimoine culturel africain. Un juste retour aux sources des œuvres de l’esprit, arrachées à leurs auteurs et ayants droit. Cet ouvrage est un hymne à l’amitié entre les peuples, un hymne à la prospérité partagée.

La surveillance internationale en matière monétaire et financière – 1ère partie

« Avant tout, il est impérieux d’indiquer que la question de surveillance monétaire et financière n’est pas récente. L’idée d’une surveillance internationale a commencé à germer au cours des années 1920 et a pris forme bien plus tard, à la suite de la succession des crises mondiales provoquées durant la décennie suivante par les comportements étatiques. »

Cette étude redessine toute l’architecture institutionnelle régissant la surveillance en matière monétaire et financière. L’auteur aborde cet épineux problème sous l’angle du droit international, prenant soin de détailler les missions de chaque institution et leurs interactions, afin d’en souligner les forces et les faiblesses.
Ce texte constitue une version retravaillée de sa thèse, soutenue à Poitiers en décembre 2018 et qui a obtenu exceptionnellement la mention très honorable et une autorisation à être diffusée en l’état.