Rencontre avec... Noureddine Chabbi
Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
C’est une réplique de Stephen Hawking, qui soutient ceci : « le hasard » peut expliquer la nature et le « néant » (le non être) peut l’engendrer. Il va contre la causalité et le déterminisme qui lui sont chers afin d’éviter les explications métaphysiques. On ne peut pas éviter la cause originelle et principale qui est une singularité dans le domaine des explications scientifiques (une intelligence absolue). Dieu n’est plus que métaphysique, il s’impose dans le monde de la science.
Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?
La passion et le parti pris peuvent aveugler même les plus intelligents parmi nous. Il faut toujours essayer de juger sans passion.
Quelles sont vos sources d’inspirations ?
La relativité générale
Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Les écrits de Stephen Hawking
Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Il est difficile de voir ses mauvais côtés donc on ne peut pas se décrire honnêtement. Ce sont les autres qui peuvent le faire mais chacun le fait sous un angle différent.
Quelle est votre citation favorite ?
Celle de Niels Bohr : la physique n’explique pas la nature, elle la décrit en ce que l’on sait.
Une autre : Nos connaissances de la nature resteront toujours réduites, très réduites, extrêmement réduites. Et c’est vrai.
Quel est votre rituel d’écriture ?
Deux à trois heures l’après-midi, quand je n’ai pas d’autres occupations urgentes.
Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir
– Sur la Relativité Générale : schématisation, constante de Hubbles et chemin de lumière
– Sur la Relativité Restreinte : Les tenseurs
– Sur la politique (pas de physique) : une puissante armée qui n’a jamais connu de victoire, sauf celle sur son propre peuple : l’armée égyptienne (en se basant sur les dires de ses anciens généraux).
Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?
Tout d’abord la maison est bien connue, et c’était par hasard, je leur ai envoyé deux manuscrits et ils ont accepté un, l’autre est paraît-il non compréhensible à cause de formules mathématiques.
Le mot de la fin ?
Être au milieu de deux cultures est une bonne chose : la chambre avec deux fenêtres devrait être bien ensoleillée.