Thème : Récits de voyages

Qu’est-ce que je fous ici, en Colombie?

« Dire que j’ai bien dormi serait mentir. Je ne sais pas pourquoi, et ce n’est pas un élément que j’avais noté la veille en croulant sous les bagages, mais j’ai l’impression que peu importe où nous voyageons et peu importe où nous logeons, nous avons cent pour cent de chance de nous retrouver à côté de l’ascenseur. »

Après les restrictions de tous ordres liées à la pandémie, partir loin du Québec pour passer des vacances en Colombie paraissait une bonne idée. C’était sans compter sur la malchance et un karma manifestement mal luné qui va transformer un sympathique voyage en cataclysme ambulant.
Par la magie d’un humour très noir, l’auteur raconte les mésaventures d’une famille partie pour se divertir et qui maudit le jour où l’idée de ces vacances leur est venue.

Carnet d’un étranger au Japon

« Un torii surplombait l’entrée de l’allée, marquant la frontière entre la réalité et l’au-delà. Plus loin, tout était plus vieux, endommagé voire à l’abandon. Des portes, rouillées, tombaient en lambeaux. J’ai marché environ dix minutes sans savoir où cette voie me mènerait. Au bout trônait un sanctuaire recouvert de mousse, figé dans le temps. »

Récit d’un périple mémorable, ce carnet de voyage propose une aventure immersive au cœur de la beauté, de la diversité et de la richesse culturelle du Japon. L’auteur nous entraîne à sa suite dans une découverte du pays du Soleil Levant avec près de 600 km parcourus à pied et trois fois cette distance en train.
Sanctuaires paisibles au cœur de l’agitation urbaine, ruelles animées, expériences sensorielles retranscrites au plus près de l’émotion, ce livre est une invitation à l’émerveillement et à la curiosité.

La roue nomade

« Je consultais les cartes pour le tracé du voyage. Je bénéficiais de mon expérience deux ans auparavant lorsque j’avais réalisé à vélo la traversée du nord au sud de l’Union Européenne ; de l’île norvégienne de Vardo en mer de Barents à Constanţa en Roumanie sur la mer Noire. J’avais roulé 4000 km et traversé 9 pays. »

Après « La roue libre » qui nous emmenait de l’île de Vardo au Sud de la Roumanie, Françoise Dion nous entraîne cette fois de Strasbourg à la Russie, juchée sur son vélo. Elle nous raconte les rencontres, les bivouacs, l’histoire des pays traversés et nous livre les réflexions qui s’amoncellent dans sa tête au rythme des pédales, jusqu’au monastère des Solovki, près du cercle polaire. Un pèlerinage personnel et intime qui lui fait approcher « l’âme russe ».

La chasse à la licorne

« Nous avons le même blason que la Couronne d’Angleterre. Le blason est supporté à dextre par un lion anglais et à senestre par une licorne écossaise d’argent armée, lampassée, et entravée d’or. Mon grand-père, le comte Isidore de Fleurville, est persuadé que cet animal mythique, d’une blancheur éblouissante et muni sur son front d’une grande corne, a vraiment existé et existe probablement encore quelque part dans un coin reculé du monde, peut-être dans le désert d’Arabie, en Mongolie, ou – pourquoi pas – dans les Pyrénées, se cachant dans les nombreuses grottes et forêts de la haute montagne.»

Les licornes existent-elles vraiment ? Les esprits et autres vampires marchent-ils parmi nous ? À quoi ressemble vraiment l’Enfer ? Peut-on voyager dans le temps ? Dans ces vingt-quatre nouvelles aux accents magiques, Harald Bredlow nous propose de répondre sérieusement à toutes ces questions qu’on ne se pose souvent qu’avec amusement. Entre rêve et aventure, entre évasion et émotions, nous trouvons notre place pour voyager aux côtés de l’auteur, les yeux et les oreilles grands ouverts.

Le rêve d’Honoré

« Par ailleurs, cette île renfermait, comme dans un secret écrin, des légendes passionnées douces et amères, à l’image du peuple sarde. »

En 1838, croulant sous les dettes et souhaitant gagner de l’argent rapidement pour pouvoir rejoindre sa bien-aimée, Honoré de Balzac s’embarque pour la Sardaigne. Parti pour y faire des affaires, il tombe finalement sous le charme de cette île sauvage et mystérieuse. Mise en perspective historique, sous forme romanesque, du périple italien de Balzac, « Le rêve d’Honoré » est autant un hommage à l’écrivain qu’un cri d’amour à destination de la Sardaigne.

L’Épée de Charlemagne

Vous savez, le paysage grec a un charme indéfinissable. Bien sûr, je sais qu’aujourd’hui c’est turc. Mais les Grecs qui ont dû quitter la région il y a bien des années ont laissé leur âme et leurs dieux. Artémis chasse toujours le daim dans les sous-bois et Pan joue de sa flûte ; ça sent le thym et la sarriette. À un moment, Éros a dû passer par là. Il a armé son arc, tiré deux flèches qui ont atteint leur cible. On est tombés – non pas raides morts – follement amoureux. Elle m’a dit : « Apprends-moi à aimer, je ne sais pas, tu es le premier ».

François prépare une thèse à la Sorbonne. En lisant une chanson de geste, il apprend l’existence d’une épée merveilleuse ayant appartenu à Charlemagne. En compagnie de son ami Brian, il se lance sur les traces de cette arme mythique et nous fait traverser Istanbul, la Jordanie, la Syrie pour arriver en Provence. Entre récit de voyage et anecdotes historiques, ce roman en fragments célèbre un amour inextinguible de l’aventure, de l’Histoire mais aussi des jolies femmes…