Thème : Sport

Côte à Côtes

« La course à pied est un sport individuel. Seules mes jambes me permettront d’avancer. C’est un fait. Je prends le départ d’une course et franchis la ligne d’arrivée, pour un classement individuel. En théorie, je n’ai besoin de personne ni de matériel, pour parvenir à mes objectifs… En théorie. »

Dans ce second opus, Julien Leroy nous entraîne à nouveau dans ses aventures de sportif amateur. Nous découvrirons cette fois-ci les sentiers escarpés de la Diagonale des Fous, les Dolomites ou encore les Highlands écossais…
Un voyage haletant, qui célèbre ce qu’il y a de plus beau dans le sport : le dépassement, la découverte, et la complicité qui se créent autour de ces activités.
Julien Leroy partage avec enthousiasme et ferveur sa passion pour le sport de pleine nature. Il dévoile la force qu’apporte le collectif dans cet accomplissement de soi individuel.

Un coureur des Plaines

« Dans ce livre vous ne trouverez pas de performances exceptionnelles, ni de classements élogieux. Il y a l’idée d’un rêve, d’une possibilité. Et si… ? Et si, lors de mes premiers footings, j’avais imaginé courir 100, 150 kilomètres ? Si, lors de mes balades en montagne, j’avais osé penser à la courir. Et si, lorsque je commençais à m’intéresser au trail, j’avais imaginé être au départ de l’UTMB ? Et si, alors que je commençais à écrire sur un blog, j’avais imaginé en faire un livre… »

Dans ce livre, pas de conseils avisés, encore moins de recettes miracles mais le témoignage de la découverte d’une pratique enivrante. L’auteur y partage un cheminement entre les tâtonnements d’un débutant et les méthodes plus affirmées d’un professionnel. Ce qu’il appelle alors « une maigre expérience », est finalement celle d’un coureur amateur qui jongle avec son existence et apprend de façon empirique, à devenir un traileur.

C’est d’une plume vive et sincère que Julien Leroy exprime ainsi l’accomplissement de ce qui lui paraissait encore hier inimaginable. Des courses sur des dénivelés importants aux franchissements de limites jusqu’alors insoupçonnées, l’auteur se confie sans filtre sur son parcours.

Qui a dit que la course à pied est une drogue ?

« Rien que préparer, pour moi, une course trail est synonyme de montée d’adrénaline. En effet, partant faire une compétition longue, il faut un équipement adéquat. Il faut son sac à dos avec poche à eau ou bidons, un sifflet, une couverture de survie, un gobelet, des barres et gels énergétiques et surtout une tenue de baroudeur ; rien à voir avec la tenue du marathonien avec short, ceinture porte bidon ou pas, gels et débardeur aux couleurs de son entreprise ! »

« Et si nous courions le marathon de New York ? » Voilà un véritable défi lancé à Frédéric Chahmerian, joggeur amateur depuis plusieurs années. Après des mois d’entraînement, l’heure est venue de fouler le bitume américain. Pour ce passionné de running, c’est une véritable révélation : passée cette mythique course américaine, son rapport au sport s’intensifie, devenant un élément vital dans son équilibre. Baskets aux pieds, le coureur se bat contre la montre, contre les éléments, mais surtout contre lui-même. L’objectif, quant à lui, est toujours le même : rentrer dans la cour des finishers.

D’une plume aussi enjouée que rythmée, Frédéric Chahmerian s’exprime dans ce témoignage comme dans une course : à petites foulées, doté d’une énergie communicative.

Alors, qui a dit que la course à pied est une drogue ? Eh bien… ceux qui courent, assurément !

Conquêtes de femme

Karine Baillet, c’est un étonnant palmarès : 30 pays traversés, 2 podiums aux championnats du monde et des centaines de milliers de dénivelés en course internationale et raids de haut niveau. C’est la 1ère femme à traverser la Manche sur 4 embarcations différentes, la 1ère femme à participer en 2009 au Quaduro et à l’Enduropale du Touquet, course internationale de sports mécaniques.
C’est tour à tour du VTT, canoë, kayak, roller, course à pied, athlétisme, spéléo, alpinisme, natation, planche à voile, wakeboard, catamaran de sport, et kite surf. C’est un pilote d’hélicoptère, un chef d’entreprise, une conférencière, un coach, une enseignante, un auteur et une organisatrice d’événements. Karine Baillet, c’est une sportive du plus haut niveau, une aventurière sans limite, une exploratrice intrépide à l’énergie hors norme. C’est mille femmes en une seule, mille vies en une force motrice, mille projets en un capitaine indéfectible.
Les pieds dans les baskets, le poing tendu vers l’avenir et la tête dans les étoiles !

Sophie Chegaray, dans son parcours de journaliste à travers la Nouvelle-Calédonie, l’Afrique et la France, tisse un même fil rouge : révéler les richesses humaines. Ses reportages et chroniques traduisent un besoin viscéral de comprendre, de s’identifier et de traduire les comportements et le quotidien des femmes et des hommes du monde. Sa rencontre avec Karine Baillet est une évidence, prolongement authentique de sa quête humaine. L’aider à se confier, à se livrer, à partager cette trempe exceptionnelle dont elle est dotée depuis toujours : tel a été le travail que Sophie Chegaray a accompli en entrant dans la peau d’une aventurière de l’extrême.

Finisher

« C’est la conjugaison du temps qui passe et du relief affronté qui provoque l’usure de l’homme. Ce temps qui m’a usé plus que le chemin ne l’a fait. Le temps quej’ai perdu à courir derrière de piètres frontales pâlottes qui tressautaient devant moi plutôt que d’éclairer mon chemin à l’aide de ma propre lumière. (…)
Moi, je vais vous raconter l’histoire d’un coureur à pied dont le temps de vol est devenu si court et le temps d’appui si long qu’il ne marche plus du tout. »

Alors qu’il a arpenté presque toutes les montagnes de France, gravi les pentes de l’Himalaya et parcouru les plaines canadiennes à grandes foulées, Dominique Simoncini fait un jour la course de trop. Usé, son genou lui pose un dilemme : continuer… ou redescendre. Peut-il refuser l’échéance ? Vaut-il mieux être un grimpeur harassé ou un descendant claudiquant ?
Avec beaucoup d’humour, de franchise et de recul, l’auteur revient sur ce traileur endurci qu’il a mis dix ans à construire. À la lumière de ses illusions, ses forces et ses limites, il accepte une dernière aventure aux côtés d’une nouvelle compagne : la résilience. Cette incroyable capacité à renaître, déjà rencontrée aux flancs de la pente trop raide d’un col. Finisher de beaucoup de courses, Dominique Simoncini essaye aujourd’hui d’être le starter d’un nouveau départ. À vos marques… Prêts ?