« Je le savais déjà avant qu’il ne le dise. Comment peut-on deviner cela ? Je crois que l’humain a quelque chose d’inné – un instinct, une voix intérieure qui te prévient quand quelque chose de grave s’annonce. Mais pas pour les bonnes nouvelles. Pas chez moi, en tout cas. Cela a sûrement à voir avec la culture et l’éducation, tu ne crois pas ? Moi, je le crois, j’en suis même convaincu. »
Que faire lorsque l’on croit que le temps est compté ?
Pendant vingt-huit jours, Knut Horvei Espeseth se confronte à l’idée de sa fin prochaine. Dans ce récit bouleversant, il nous entraîne au cœur de ses pensées les plus intimes, entre rêves troublants, angoisses nocturnes et élans de liberté.
Refusant de se plier aux conventions, il envisage une fuite en mer : un ultime voyage pour garder la main sur son destin. Entre Norvège et Riviera française, il revisite les lieux marquants de sa vie, explore les frontières entre réalité et mirage, et s’interroge sur l’amour, la loyauté et le pouvoir que nous avons – ou croyons avoir – sur la vie et la mort.
Knut Horvei Espeseth, né sur une petite île de la côte ouest de la Norvège, partage aujourd’hui sa vie d’écrivain entre les montagnes de son pays natal et la Méditerranée. Après une carrière internationale dans la publicité et le conseil en affaires, et un engagement en politique, il signe ici une œuvre à la fois intime et universelle, qui invite à réfléchir sur la liberté ultime : choisir comment vivre… et comment partir.
Ses précédents ouvrages ont paru en anglais : “The Great Moon landing”, “The Fatal Choice and Drama – Sailing the menacing Caribbean”.
Une annonce une évasion. Knut Horvei Espeseth relate dans « L'homme qui voulait naviguer vers la mort » les semaines en suspens après le diagnostic d'une maladie fatale. Une parenthèse entre rêves d'ailleurs et réalité.