Thème : Affaires, criminalité, enquêtes, justice, police

Se taire serait lâche

« Alice Domon et Léonie Duquet sont nées dans une zone rurale de la Franche-Comté.
Un long chemin les a menées à ce vol de la mort.
Un autre long parcours a permis de leur rendre justice.
Dans les deux cas, un même principe a prévalu : se taire serait lâche. »

Le 14 décembre 1977, en Argentine, un commando de la Marine assassine douze personnes en les jetant dans l’océan Atlantique depuis un avion. Parmi les victimes, Alice Domon et Léonie Duquet, deux religieuses françaises.
L’auteur suit le parcours de ces deux femmes qui souhaitaient, simplement, apporter leur soutien à toutes les personnes dans le besoin. Mais dans les années soixante-dix, en Argentine, il ne fait pas bon questionner les décisions de la junte militaire. Dans une ville de Buenos Aires troublée par les luttes pour le pouvoir, les mères de la place de Mai manifestent afin d’avoir des nouvelles de leurs enfants disparus, soutenues en cela par les sœurs. Cette simple action aura des conséquences tragiques, éclaircies suite à une enquête méticuleuse qui permet, enfin, de leur rendre justice.

Angélique : l’empreinte d’une vie

Le 13 octobre 1996, le corps d’Angélique Dumetz, 18 ans, est retrouvé dans la forêt de Compiègne. Le meurtrier laisse une unique trace : son ADN. A l’époque, il n’existe aucun fichier national des empreintes génétiques : la famille de la victime entame alors un combat pour la création d’une telle banque de données. Dans un récit retraçant l’avènement de la police scientifique et la naissance de la première cellule française dite « cold case », l’auteure rend hommage à ces parents dont la quête de vérité a fait date dans l’histoire judiciaire française.

Sanglante descendance

« Vous connaissez cette peur ? Celle qui ne vous quitte plus. Celle qui vous suit partout, sans relâche. Vous en perdez la tête. Vous avez juste l’impression de devenir fou. Plus personne ne vous croit. Vous vous retrouvez seul. Vous vous isolez et c’est à ce moment-là que moi j’interviens.
Alors vous connaissez cette angoisse ? Non, pas encore ? Attendez un peu, regardez autour de vous. Je ne suis pas loin. Vous n’avez aucune chance, même si je vous le dis.
Une fois qu’on actionne la machine, rien ne l’arrête et celle-ci est lancée depuis bien longtemps. »

Jack Astrier mène une vie tout à fait normale, étudiant en médecine, il va fêter ses vingt ans. Mais son père en décide autrement. Il est temps pour lui de connaître le plus lourd secret que partage sa famille : Jack est le descendant d’un célèbre tueur en série… et pour honorer ses ancêtres, il va devoir perpétuer son héritage.

Tous les hommes de la famille Astrier renferment en eux un gène d’assassin maintenu par une colère hypertrophiée. Au fil des siècles, ils ont appris à se protéger afin de ne jamais se faire prendre. Mais Jack, pourtant insoupçonnable, est encore plus dangereux.

Le tableau

C’est fou comme une simple image, un son ou une odeur ressuscitent et ramènent à la surface des souvenirs enfouis longtemps dans la mémoire : toujours la madeleine du petit Marcel !…

Un tableau au sujet religieux rebattu est découvert par le sacristain de Corbeil-les-Sommes sur le seuil de sa maison. Comment ? Pourquoi ? Afin de faire ouvrir une enquête, l’homme interloqué décide d’avertir le commissaire de police. Un digne émule de Maigret qui, accompagné de son escouade, devra redoubler d’ingéniosité pour dénouer les fils de cette étrange affaire.

Doté d’un humour subtil, d’un esprit érudit et d’une plume ciselée, l’auteur nous entraîne au cœur d’un récit haletant semé de références historiques et littéraires marquantes. Il élabore ainsi une composition enchevêtrée et habile au centre d’une machination rocambolesque épinglant les escrocs et faussaires de génie. Le tout rappelant combien un passé trouble permet d’élucider un présent énigmatique…