Plaidoyer en faveur de l’utilité du capital
« L’angle de réflexion adopté consiste à bâtir une passerelle conceptuelle entre les sciences de gestion et le droit des affaires français, pour construire un cadre juridique apte à accueillir et rendre compte, de la façon la plus fidèle possible, des particularités du « familiness » identifiées par les sciences de gestion. »
L’ouvrage propose un outil innovant de mesure de la contribution sociétale du capital, applicable à toutes les entreprises.
Cette proposition est étayée par une synthèse exhaustive de la recherche académique sur les entreprises familiales, que l’auteure propose de définir par le modèle innovant des trois « C » : Contrôle, Continuité, Capital social. Après avoir analysé toutes les dimensions du concept polysémique de capital social, l’auteure montre que tout actionnaire consent à une forme de « dépossession » de ses prérogatives de propriétaire en investissant dans une entreprise, qui est proportionnelle à la durée de détention du capital et à l’utilité sociétale du projet entrepreneurial. Elle en déduit une formule de mesure de la contribution sociétale du capital, exprimée en pourcentage.
Enfin, elle démontre comment ce pourcentage pourrait être utilisé pour moduler la fiscalité sur le capital et encourager l’investissement à long terme dans les entreprises à forte utilité sociétale. Cette approche novatrice réconcilie les partisans de la valeur actionnariale avec ceux de l’approche partenariale de l’entreprise.
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