L’utilité du capital social

Étude de droit français

« Est-il possible d’avoir une idée précise sur le capital social  ? En l’absence de définition proposée par le Code de commerce et la jurisprudence, il est difficile d’avoir une connaissance précise sur le capital social. La doctrine avoue même son impuissance à définir le capital social car elle «ne voit même pas bien comment le définir». A l’absence des textes définissant le capital social, il faut adjoindre une autre difficulté : celle résidant dans «l’obstacle d’une trop grande diversité de textes pour lesquels le capital social est concerné». Un recensement de ces textes «se heurterait, outre son caractère fastidieux, à une multiplicité d’objectifs». »

En dépit des critiques proférées à l’encontre du capital social, cette notion existe encore et continue d’être régie en droit français comme la garantie minimale des créanciers. En effet, la loi assure sa formation au sein de toutes les formes sociales. Il se compose de la valeur des apports en nature et en numéraire et des ressources internes à la société. Toutefois, les textes révèlent des faiblesses notamment au niveau de l’exclusion de la valeur des apports en industrie et de l’institution du principe de libération fractionnée. D’où les solutions envisagées dans ces travaux sur ces points.
Le capital social participe à la protection des créanciers, en ce que son montant est préservé des distributions effectuées au profit des associés et non des pertes sociales. Or, à l’exception, du compte courant d’associé, l’étude souligne la présence d’une réglementation non moins négligeable des mesures protégeant l’intangibilité du capital social afin de lui permettre d’être utile dans sa mission principale. En effet, les associés et les dirigeants notamment encourent des sanctions en cas de violation des textes régissant la formation et le maintien du capital. Ces mesures ayant une portée dissuasive marquent incontestablement l’intérêt que le législateur français porte au capital social.
Le capital social n’intéresse pas que les créanciers puisqu’il correspond d’abord à l’investissement des associés. En effet, ces derniers apportent des biens au capital dans le but de s’enrichir personnellement. Le législateur institue à leur avantage un instrument de mesure de leurs droits et obligations qu’est le capital social. En effet, son principe de proportionnalité a l’avantage de proportionner et d’équilibrer tous les partages effectués entre eux afin d’éviter que certains associés ne s’imposent au détriment des autres.

PRIX PAPIER :
(PRIX TTC)
33,50
En Stock
PRIX NUMÉRIQUE :
(PRIX TTC)
12,99
En Stock

L'AUTEUR :

Maître Elodie MABIKA est avocat au barreau de la Haute-Loire et chargée d’enseignement en droit à l’ESFAM en Bulgarie. Elle est docteur en droit et titulaire d’un master recherche en droit des affaires et d’un master spécialisé en droit des affaires et fiscalité.
Anciennement chargée d’enseignement à l’Université Clermont Auvergne de 2008 à 2010 et de 2013 à 2020 et à l’Université du Guangxi de Nanning en Chine de 2013 à 2020.

AVIS DE L'ÉDITEUR

Dans cet essai, c'est toute la notion de capital social qui est décryptée par Elodie Mabika. Au passage, l'auteure apporte des suggestions pour réguler le fonctionnement du capital social.

PRIX PAPIER :
(PRIX TTC)
33,50
En Stock
PRIX NUMÉRIQUE :
(PRIX TTC)
12,99
En Stock
AVIS DES LECTEURS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager :
PRIX PAPIER :
(PRIX TTC)
33,50
En Stock
PRIX NUMÉRIQUE :
(PRIX TTC)
12,99
En Stock
DÉTAILS DU LIVRE
Editions du Panthéon Date de publication : 21/02/2023
French Dimensions : 14 x 22,5 mm
Nombre de pages : 520
Collection : Essai
ISBN : 978-2-7547-6278-6
MOTS CLÉS

droit français, protection des créanciers, investissement, associés