Thème : Histoire : Afrique

Immigrés gaulois

« C’est ainsi qu’à des degrés différents d’implication depuis les indépendances il y a plus de soixante ans, les pays africains réclament en vain la restitution de leurs biens culturels spoliés et conservés pour la plupart dans les grands musées européens. Cette demande ne concerne que les biens mal acquis, c’est-à-dire volés ou extorqués. »

Main basse sur le continent africain.
Europe et Amérique se sont grassement enrichies, en pillant avec méthode les ressources de l’Afrique. Théorisée puis orchestrée en haut lieu, encouragée par l’Église, cette appropriation sanglante a également dépouillé les Africains de leur capital culturel, en somme, du ciment spirituel vital.
De nos jours, cette étrangeté est encore largement tolérée par des Hommes d’État, des Hommes d’Église, l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne, des érudits, dont des universitaires. Pourtant, la propriété est un droit inviolable, un droit sacré. Le droit de suite est un droit d’auteur. Il est perpétuel, inaliénable, imprescriptible, transmissible. Cet ouvrage examine les conditions d’une extension du droit de suite au patrimoine culturel africain. Un juste retour aux sources des œuvres de l’esprit, arrachées à leurs auteurs et ayants droit. Cet ouvrage est un hymne à l’amitié entre les peuples, un hymne à la prospérité partagée.

L’évolution des droits des femmes et leur engagement vers une égalité réelle : le cas du Gabon

Parler de l’évolution des droits, particulièrement de ceux des femmes, c’est parler de l’émancipation de celles-ci. Jadis, elles ont revendiqué et aujourd’hui, elles continuent de réclamer leurs droits, qui doivent être les mêmes que ceux des hommes dans tous les domaines. Cette revendication s’est évidemment faite au fil du temps dans l’histoire et continue de nos jours, l’action se poursuivant dans le temps.

Malgré une prise de conscience toujours plus importante, les discriminations et violences subies par les femmes s’illustrent encore trop souvent au quotidien. Fondatrice du Groupe International GOBONI pour la Connaissance des Droits Humains, le Docteur Assenguet Yogoulou Joly établit dans cet essai un état des lieux de la situation de l’égalité homme-femme aujourd’hui. À travers l’exemple du Gabon, elle met également en lumière l’évolution de l’objectif 5, promouvant l’égalité des sexes, énoncé au Sommet sur le Développement Durable de l’ONU en septembre 2015. Par ce biais, elle cherche à démontrer le caractère fondamental de cette question, dans une démarche de justice, d’équité et d’harmonie.

Le Cameroun de 1400 à nos jours suivi de Requiem pour Karl Atangana

« Connaissez-vous le monument de la Réunification ? Faites-y un tour, descendez dans son sous-sol, prenez le temps de visiter la salle d’histoire qui se trouve dans son souterrain, c’est simplement émouvant  : toute l’histoire du Cameroun rassemblée dans des tableaux, des objets d’art ancien, des vestiges, des écrits… »

Le Cameroun regorge de monuments enterrés, oubliés, débaptisés. Dans cet ouvrage, Elvis Kezeta exhume ces grandeurs nationales afin de les élever au rang qu’elles méritent : les amener à Efoulan, le panthéon local. Il retracera pour cela l’histoire de son pays, avant et après son indépendance, conquise dans le sang de braves compatriotes dont les noms ont trop longtemps été tus. Un hommage aux héros, aux accomplissements et à la beauté du Cameroun d’hier comme d’aujourd’hui.

Quand elle passait

« J’attends de tes nouvelles, je les guette, je les cherche fébrilement […]. Je suis un garçon opiniâtre en amour, je suis le vent des ombres incertaines qui guident les esprits persévérants. »

Le narrateur s’éprend d’une jeune fille croisée dans son quartier. Ébloui, il entreprend de se renseigner sur elle et de la courtiser. Adeline Kako, l’objet de toutes ses convoitises, est handicapée et se déplace avec des béquilles. Alors qu’elle doit partir, non sans lui avoir laissé une lueur d’espoir, il décide de tout quitter pour la suivre dans l’est du Cameroun.

Revoir Yangba et Nkongsamba

« Comme disaient les aïeux, le monde est vaste. Il faut le visiter, de jour comme de nuit. Point n’est besoin de le craindre. Il y aura toujours des étoiles qui aideront l’aventurier à atteindre l’autre rive, à condition qu’il n’oublie pas le vieux village. »

Il était une fois un jeune garçon qui grandit parmi le peuple babouté… Sur les chemins poussiéreux, sous un soleil de plomb ou parmi les gouttes de rosée, dans la forêt, la savane et en ville, Calvin Djouari nous emmène parcourir ses souvenirs et visiter le Cameroun de son enfance.
Chacun de nous porte en lui sa terre natale, son propre Yangba. Mémoire intense des parfums et des visages aimés, ou réminiscences fugaces, ce récit s’autorise le lyrisme pour évoquer les impressions d’autrefois, si vives encore dans nos esprits.