Thème : Histoire des civilisations

Aux sources du mystère des origines du Monde et de l’humanité

« Qui ne va pas s’intéresser, à un moment ou à un autre, à son origine, voire à l’origine de notre humanité ? Qui ne va pas un jour se poser la question de l’existence ou non du Tout-Puissant, Créateur de toute chose ? À ces deux questions, bien des réponses ont été apportées et bien des théories ou hypothèses ont été élaborées et écrites, souvent critiquées au détour d’un article, d’un livre ou d’un débat. »

Notre propre origine reste un mystère et si de nombreuses fouilles et recherches sont entreprises régulièrement, des zones d’ombre persistent. D’où venons-nous vraiment ? Comment les continents que nous connaissons aujourd’hui se sont-ils créés ? Sommes-nous irrémédiablement seuls face à nous-mêmes ?
À travers la relecture de nombreux mythes et légendes et l’interprétation d’une langue sublime mais encore inconnue, cet ouvrage original éclaire d’un jour nouveau la grande épopée qu’est l’histoire de notre humanité.

Approche de la mythologie celtique

« Les êtres divins de l’époque préceltique et de l’époque celtique resteront présents tout au long de l’histoire des Gaëls (Irlandais et Écossais) et des Brittons (Bretons, Gallois et Cornouaillais). On les retrouve dans la tradition orale et ses premières transcriptions, puis dans les romans courtois, autrement dit pendant environ vingt siècles (les premiers Celtes sont arrivés d’Asie centrale cinq siècles avant notre ère et les derniers romans courtois datent du XVIe siècle). »

Alors que, de nos jours, certains dieux s’enfoncent lentement dans l’oubli des consciences humaines, l’histoire des Celtes nous rappelle que les Gaëls conquérant l’Irlande avaient vaincu par la force les divinités de cette terre. Ils les avaient ainsi contraints à s’enfouir dans les endroits les plus reculés de la nature ou à revêtir des aspects étranges. Une particularité qu’il est utile de garder à l’esprit pour comprendre la littérature arthurienne.

L’Islam et le commun universel

« Dis : ‘Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah’ » (Le Coran, Al-Imrane, 64)

À l’heure où l’Islam est sans cesse présenté comme un berceau de violence et de terreur, comme un instigateur de haine et de refus de l’Autre, Abdellah Boussouf prône un autre regard sur sa religion. À travers son essai, il met ainsi en lumière certaines formes de tolérance en Islam, aisément repérables tant dans les versets du Coran qu’à travers certains faits marquants de l’histoire.

D’une plume lucide et avisée, il rappelle l’existence du « commun humanitaire », cet ensemble de valeurs intrinsèquement liées aux besoins instinctifs de l’Homme. Faisant abstraction de son sexe, de sa croyance ou de sa langue, elles transcendent les spécificités culturelles, les uniformisations civilisationnelles et les typologies étroites des nations. Invitant à la paix et à la mansuétude en tant que vertu humaine, l’Islam fait intimement partie de ce noble terreau. « Et s’ils s’inclinent à la paix, incline vers celle-ci toi aussi » (Al-Anfal, 61).