Thème : Histoire, Monde et civilisations

Le langage ou l’origine de l’intelligence humaine

« Croire que l’on sait, c’est omettre les remises en question qui constatent continuellement les éléments changeants de notre environnement, c’est négliger que l’on voit les autres autrement au fil de notre existence et de nos expériences. C’est négliger que nous sommes tous insatisfaits des réponses actuelles et que nous en avons tous d’autres. C’est oublier que nous observons tout l’univers d’un monde et que nous l’appréhendons suivant des comparaisons et des expériences au fur et à mesure qu’il s’agrandit. »

Découvrez une vision unique de l’histoire du langage, bien différente de celle qui est traditionnellement enseignée. L’auteur démontre avec rigueur et passion que le langage est la plus grande invention humaine.
Moteur de la progression continue de la culture, le langage transforme par son usage l’environnement social et crée la conscience de soi. Il est l’organe indispensable de la transmission des apprentissages, des expériences, des mythes et traditions, et constitue le socle universel de toute forme de communication.

Almanach des crimes et catastrophes

« – 11 février 1929
Au 143 rue de Flandre, à Paris (19e), un apprenti pâtissier, Maurice Brossais, 15 ans, tente de tuer sa patronne, Mme Collinet, 43 ans, à coups d’un casse-tête qu’il s’était fabriqué à l’aide de boulons enveloppés dans un morceau de toile et tente ensuite de l’étrangler. Ensuite, il se réfugie à la cave de la pâtisserie et s’enfonce dans la poitrine un couteau. On ne trouva que son cadavre. »

Tantôt un crime crapuleux, un drame familial ou un suicide ; parfois un accident d’avion, un naufrage de paquebot ou encore une catastrophe naturelle. Depuis les débuts de la presse, le fait divers fascine… autant qu’il révulse !

À ces terrifiants baromètres de notre société et autres symptômes des maux d’une époque, Raymond Clément consacre un ouvrage. À la façon d’un calendrier, il déroule un Who’s who non exhaustif des pires crimes et catastrophes qui ont marqué le siècle dernier. Dans un style désuet volontairement emprunté aux gazettes de l’époque, et que n’aurait pas renié « Le cri du peuple », il énumère les événements les plus sordides ou insolites. À chaque jour sa victime !

Le sens de la vie

Dans un environnement marqué par la prédation des comportements et la recherche stérile des récompenses, la place de l’homme est indéniablement questionnée, et la recherche d’un bien standardisé de civilisation menace d’accomplir un repli sur soi : caractéristique générale du pratico-inerte, du corps sans organe historique.

À l’heure où l’économie et le sens de la propriété prennent le pas sur la solidarité et l’engagement artistique, comment redonner sens à une vie trop émoussée par notre société de normalisation ?

L’alternative est donc posée, entre une adhésion défaitiste au modèle occidental – financier et matérialiste – asphyxié par le spectre de la dangerosité de l’anormal, et un nouvel espoir pour le devenir et l’accomplissement de l’homme fondé sur l’éducation, la créativité artistique et le partage collectif. En somme, une nouvelle exigence sociale et politique, qui refuse le confort et les certitudes du matérialisme pseudo-démocratique, où la place de l’homme s’avère incompatible avec les exigences très lisses du gestionnaire.

S’appuyant sur des références philosophiques et littéraires similaires à son premier essai, Le sens de l’histoire (Sartre, Foucault, Deleuze et Badiou), Christophe Agogué s’attache à positionner l’homme face à ses finalités et ses vérités, au sein d’un monde fragilisé par une crise économique, culturelle et éducative. Perspicace, son message est un appel à un sursaut civique, politique et éthique.