Thème : Historiques

Malédiction

“Ce jour-là, je fus hypnotisé. Je pénétrai dans le réfectoire et trouvai une jeune femme en contemplation devant la fresque d’Andrea. Quelle ne fut pas ma surprise de constater la parfaite ressemblance entre les traits du Christ et les tiens, entre ceux de Judas et les miens. Je ne pouvais en croire mes yeux. La vision était si forte que nous tombâmes foudroyés dans l’instant, envahis par d’anciennes réminiscences.”

De nos jours, un homme et une femme découvrent leurs doubles, représentés sur la fresque d’un monastère florentin. Au jeu des reflets, passé et présent se rejoignent et se télescopent. André et Cécile vont scruter à travers le miroir leurs doubles, Andrea et Cecilia, le moine et la nonne qui vécurent à Florence durant le Quattrocento.

Mon mari a disparu…

« Mon mari a disparu, je ne l’ai jamais revu ». Qui était-il ? Qui sommes-nous ? Qui est qui ? Comment le retrouver, comment se trouver ? Enquête et quête, jeu de cache-cache et trompe-l’œil, on se perd, on se cherche, on se trouve ou, du moins, le pense-t-on, dans un monde qui oscille entre apparence et réalité, entre paraître et être. Ainsi se pose le problème de l’identité, récurrent dans chacune de ces nouvelles, aussi bien dans Le Passeur et sa cargaison en fuite, le locataire de la Petite maison au bord du Causse ou le Voisin énigmatique, ou encore la petite fille qu’un certain Matin noir brisera. Tous verront leur univers s’écrouler avant de reconstruire une autre vie à laquelle ils devront donner un sens. Vision en noir et blanc d’un monde qui, par le pouvoir des mots, le rythme d’une musique intérieure, se colore d’espoir.