Thème : Psychologie de l'éducation

Rêver le monde

« La ville serait un endroit sans aucune voiture.
On n’entendrait plus ni le bruit des klaxons (biip-biiip)
ni le bruit des moteurs (vrrr-vrrr).
On se déplacerait avec nos pieds en marchant,
ou en roulant à vélo, sans bouchons pour nous bloquer ! »

Les enfants prennent la plume pour nous parler, il est temps de les écouter. À quoi rêve-t-on lorsque l’on a 6 ans ?
Que voient, que disent, que pensent les enfants lorsqu’ils rêvent notre monde ?
Équité, sens du partage, conscience aiguë des dangers qui menacent notre planète, ces enfants s’autorisent à écrire l’espoir et l’optimisme.« Rêver le Monde », c’est encourager la créativité et le travail collectif, permettre l’osmose entre un projet pédagogique et les talents de chacun.Les Éditions du Panthéon et ses partenaires ont contribué pour que tous les bénéfices de cette édition soient intégralement reversés à l’Association Coup de Pouce, afin qu’elle étende son dispositif de prévention du décrochage scolaire précoce et poursuive sa mission pour l’égalité des chances au sein de nos écoles.

Débrouilles postscolaires – Tome I

« Parfois l’on entendra dire, parmi les mères, ou jeunes, par de jeunes femmes africaines mariées ayant décroché : “Mon diplôme c’est celui de mon mari ou de mon fils”.
Être diplômé en milieux congolais est donc une fierté et un honneur statutaire collectivement partagés en R.D.C. »

Dans le système actuel, mais surtout en République Démocratique du Congo, c’est le travail humain qui assure le mieux les réussites sociales durables. Suite à des entretiens réalisés avec de jeunes diplômés de Kinshasa et Kikwit, Cléophas Bakangolo Mukwa a pourtant constaté qu’il s’agissait plutôt de débrouille professionnelle largement généralisée. À quoi est-elle due ? À des lacunes dans le système scolaire ou à l’imperfection des structures institutionnelles ? Doit-on l’imputer aux jeunes, qui sortent pourtant qualifiés de l’enseignement supérieur, ou au contexte culturel ?

C’est pour approfondir ces enjeux sociaux que l’auteur s’est penché sur ces questions d’exclusion des jeunes issus des milieux scolaires. Par cette thèse, il cherche autant à comprendre les systèmes actuels de la formation scolaire qu’à analyser leurs problèmes d’embauche. L’étude de ces diplômés en crises d’insertion permet d’introduire les chercheurs à une investigation plus poussée sur les non-dits et autres horizons encore inexplorés de cette après-scolarité manquée.