Maxime Monrodri a choisi de travailler dans ce roman le contraste entre une intrigue criminelle et une prose remarquable dans laquelle fleurissent les archaïsmes. De cette opposition stylistique naît une composition singulière où la poésie le dispute aux dialogues les plus crus.

DE L'AUTEUR
PRIX PAPIER
23,90 En Stock

PRIX NUMÉRIQUE
12,99 En Stock

Rencontre avec... Maxime Monrodri

Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

En suivant l’aventure urbaine d’un adolescent qui basculera dans le milieu de la drogue, l’apprentissage de la vie en société qui en fera un jeune adulte, ce roman voudrait donner des vues sur notre époque, afin de mieux la cerner, de mieux la comprendre peut-être ; mais cela discrètement à travers l’histoire de Daemon qui entraînera le lecteur et le précipitera jusqu’au final.

Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Notre époque jouissive et inouïe est sans précédent historique. Elle ne va pas de soi pour ainsi dire. Il ne faut pas laisser de l’interroger, et de la comparer avec le passé sur certains points trop dissemblables qui ne relèvent pas du savoir et de ses applications : la famille, l’enfant, l’éducation, l’autorité, l’individu, un système économique qui a une grande emprise sur nos vies etc.

Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La vie prosaïque. La musique des grands compositeurs. Quelques poètes et écrivains.

Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Peut-être les pièces de Shakespeare avant mes vingt ans.

Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Sensible, nonchalant, avec le sourire de la vie.

Quelle est votre citation favorite ?

Pour ce mois, celle-ci :

« Monsieur de Robespierre est disqualifié en politique car il croit tout ce qu’il dit. » (Mirabeau)

Sur un temps plus long :

« La vie est un mystère qu’il faut vivre, non un problème à résoudre ». (Gandhi)

Quel est votre rituel d’écriture ?

Ces temps-ci, écrire le soir, au moins.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Dans un deuxième roman, il faudrait suivre un adulte cette fois dans notre époque, la trentaine bien entamée.

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Il fallait une maison d’édition qui prenne le risque de publier un premier roman qui sort de l’ordinaire, tout en étant une maison d’édition sérieuse, expérimentée, avec un réseau de distribution large et efficace.

Le mot de la fin ?

Venez goûter au piment de ce roman, et prendre de la distance par rapport à notre époque, venez l’observer sous des angles que l’on ne prend pas souvent, à des endroits dont on parle peu… Comment serez-vous touché par l’histoire peu commune de l’adolescent Daemon, à la fin ?

Saurez-vous compléter le dernier quatrain érotique, page 129, que Daemon ensommeillé ne parvient pas à lire correctement ?