Prisca-Francine Flore Atsain est diplômée de l’INSAAC en Côte d’Ivoire et de l’Université de Montréal. Engagée dans des actions sociales, elle se consacre également au bénévolat local et à diverses initiatives humanitaires et communautaires. Fondatrice d’une association de soutien social, elle est aussi cofondatrice d’une entreprise alimentaire spécialisée dans la promotion et la distribution de produits culinaires africains. À travers ce projet, elle valorise la richesse gastronomique du continent et contribue à son rayonnement au-delà des frontières.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Prisca-Francine Flore Atsain

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

« Naissance d’une force : survivre aux adieux » est un témoignage intime, porté par la douleur, mais habité par la lumière. C’est le récit d’une renaissance spirituelle, forgée dans les larmes, les séparations, et les silences imposés par la vie. À travers une plume sensible et authentique, j’y raconte le cheminement d’une femme qui, face à l’abandon, a trouvé dans la foi un refuge, et dans l’écriture un cri d’existence.

Chaque douleur, chaque chute, chaque silence imposé est une étape dans le façonnement de l’âme. Rien n’est vain. Le diamant ne naît pas dans la facilité, mais dans la pression et la chaleur. Ainsi en est-il de nous : il faut parfois passer par le feu pour refléter la gloire divine.

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je veux dire au lecteur que chaque blessure peut devenir un berceau de force. Que la solitude, le rejet, l’abandon, les pertes, les injustices ne sont pas des fins, mais parfois des passages vers soi. Mon message est un chant d’espoir : nous ne sommes jamais seuls, même quand tout semble s’effondrer. Il y a toujours une main invisible qui nous relève, un sens caché derrière les épreuves.

 

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La vie elle-même, dans ses contrastes. Mes douleurs, mes silences, mes prières nocturnes. L’Afrique, ses racines, ses femmes et ses hommes debout. Les regards croisés dans les hôpitaux, les ruelles, les églises. Et surtout, Dieu. Sa voix dans les moments de rupture. Son souffle qui me pousse à écrire ce que les mots seuls ne peuvent porter.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Ce n’est pas un livre en particulier, mais plutôt le silence de certains livres. J’ai souvent cherché ma voix dans les récits des autres, sans la trouver. C’est cette absence qui m’a donné envie d’écrire : écrire ce qui n’avait pas encore été dit, ce que je n’avais jamais lu, ce que moi seule pouvais offrir au monde.

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
    Résiliente. Inspirée. Authentique.

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?
    « Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. » – Friedrich Nietzsche (1844-1900).
    Car c’est dans le tumulte intérieur que naît la lumière la plus pure.

 

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’écris jamais sans prier. Mon rituel commence souvent dans le silence : une bougie, un verset, un chant doux. Puis je ferme les yeux, je ressens, je laisse venir les images, les voix du passé, les fragments d’âme. L’écriture vient comme une visitation. Ce n’est pas un travail, c’est un appel.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Mon cœur déborde de projets, chacun naissant d’une blessure, d’un silence ou d’une prière. Je poursuis actuellement plusieurs ouvrages : un roman inspiré de la crise ivoirienne que j’ai traversée, un autre sur les blessures invisibles du couple et les violences voilées par l’affection, ainsi qu’un recueil de poèmes spirituels consacré à l’appel intérieur et à la quête de soi.

Je travaille aussi sur une œuvre poignante dédiée aux enfants pris entre deux cultures, vivant sous l’ombre d’un drapeau qui ne reflète ni totalement leurs origines ni pleinement leur avenir. Enfin, un récit plus intime est en gestation : le cri de l’invisible battement d’une âme, un hommage aux douleurs silencieuses que personne ne voit mais que tant portent.

Chaque projet est pour moi une traversée, une offrande, un pas vers la lumière, un engagement envers la vérité, la mémoire et la guérison.
J’écris pour faire entendre les voix oubliées, pour offrir des mots là où le silence a trop longtemps régné. Car chaque page que je trace est un pas vers la lumière.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Ce choix s’est fait naturellement, presque comme une rencontre écrite d’avance. Je cherchais bien plus qu’un simple éditeur : je voulais une maison qui entende l’âme de mes mots, qui respecte la sensibilité de mon message et qui m’accompagne avec humanité. Lorsque j’ai découvert cette maison d’édition, j’ai senti une ouverture, une écoute, une sincérité. Et cela a fait toute la différence.

 

  • Le mot de la fin ?

 

À la maison d’édition

Merci,
Merci d’avoir tendu l’oreille là où d’autres détournaient le regard.
Merci d’avoir accordé foi à ma voix, même quand elle tremblait entre deux souvenirs.
Dans un monde qui va trop vite, vous avez pris le temps de croire en un récit tissé de silences, de blessures et de lumière.
Vous avez transformé mes mots en livre, et l’histoire d’Attoungblé en message.

À vous qui éclairez les auteurs sans chercher à éteindre leur flamme,
merci d’être cette maison qui publie avec le cœur autant qu’avec les mains.

 

Au lecteur, à toi

Si ces pages ont résonné en toi, c’est que quelque part, nos chemins se sont croisés, dans la douleur, l’espoir, le courage ou le doute.
Ce livre t’est dédié, à toi qui portes en silence des cicatrices que nul ne voit.
À toi qui continues de te lever, même quand tout appelle l’abandon.
À toi qui crois encore qu’une étincelle suffit à raviver l’âme.

Garde cette vérité : tu n’es pas seul(e), et ce que tu traverses peut devenir source.
Merci d’avoir lu. Merci d’avoir ressenti. Merci d’exister.

Que ton histoire aussi devienne lumière.