L’écorce et la mer

« Il était une fois, un bord de mer charmant
Un petit village et un vieux rabougri,
Qui buvait. Le plus rabougri des rabougris,
Soirs après soirs, livrait ses vers, assis et chantant
Réservant ses grandes misères au tenancier
Dans la taverne noire d’hiver sans plus fermer
Ses oreilles tout en ouvrant une bouche ébahie
Et plus sournoise que nécessaire, dents polies
Racontant pendant des heures à l’un et à tous
La tristesse de ses passions amoureuses
Les regrets et ses sagesses noueuses »

Sur l’île de Saint-Monin, le jeune comte est le parti le plus convoité. Comme tous les ans, il vient passer l’été dans le village et faire tourner les têtes. Mais, cette fois-ci sa venue va coïncider avec l’apparition d’une mystérieuse jeune femme, Tania.
Pièce de théâtre teintée de fantastique, « L’écorce et la mer » évoque le pouvoir de la poésie qui inspire et rassemble les esprits.