Thème : Théâtre

Rendez-vous avec la peur

« Père Nathaniel Blinker : Deux heures du matin, cette nuit n’en finit pas.
Viviane Grey : Cette attente est insupportable, pensez-vous que la police a pu prendre la route ? J’ai l’impression que la tempête souffle fort encore.
Père Nathaniel Blinker : Je ne saurais vous dire, il nous faut être patients, nous ne pouvons pas faire autrement. »

Dans le cadre somptueux des Highlands, sous les austères boiseries d’un manoir retiré, les convives sont rassemblés pour préparer les noces entre Esther et le colonel Mc Combrie.
Le mariage n’aura pas lieu ; la jeune femme est retrouvée assassinée durant la nuit.
Dans le huis clos de la demeure isolée par un orage, les protagonistes, tous suspects, s’affrontent pour démasquer le meurtrier.

John se met à table

« Error 404
Ceux qui acceptent les bienfaits du marché et ceux qui préfèrent refuser l’hygiénisme au nom de grands principes qu’ils déclarent prétentieusement révolutionnaires.

Néorurale
La bonne conscience, les bonnes paroles bienveillantes… Ils mourront infectés mais en accord avec leurs idées de gauche, leur « conscience politique », comme ils disent.

Error 404
Des petits malins qui se croient plus brillants parce qu’ils ont lu du Sartre et disserté sur Foucault. »

John est perdu. Désemparé. Il n’y croit plus. Pour combattre le sentiment de Néant qui s’empare de lui, il consulte Déborah Parker, directrice du Cabinet de Coaching de vies compliquées. Convié à une séance de thérapie de groupe des « Échecs anonymes », il fait la connaissance de 49.3, Error 404 et Néorurale, ses comparses d’un jour.
À l’heure des spécialistes de vie et conseillers en toutes sortes de choses, le héros de cette comédie grinçante fait l’expérience du crédit social. Intellectuel, peu porté sur les réseaux sociaux, bouleversé par la société de contrôle et la férocité de la pensée dominante, il coche décidément les mauvaises cases ; l’exclusion lui pend au nez.
Avec cette pièce de théâtre piquetée d’humour noir et de lucidité corrosive, Christophe Agogué aborde le registre de l’absurde. À pattes de velours, il suit la descente aux enfers 2.0 d’un ex-prof répudié de l’Éducation nationale.

Vernissage

« Omar soupire
Sur le calendrier, un autre jour a commencé ! Le soleil a la mauvaise habitude des grasses matinées. J’aurais préféré les étés en Suède… les jours qui s’éternisent ! Car, mes amis, mes douleurs ont la fâcheuse préférence
de croître avec l’obscurité ! Barbares ! »

Une pièce de théâtre, oui, mais surtout un hommage à un ami artiste, source d’inspiration infinie pour Nut Monegal. Avec une galerie de personnages haute en couleurs et un humour délicatement féroce, on retrouve les arcanes majeurs croisés lors de vernissages contemporains. On croise les sérieux, les saisissants et les drôles, plongeant dans un microcosme de la psychologie humaine.

Jeux de guerre : 1942-1944

« Kamiel, Servaas et Georgje sont assis près du poêle. Servaas essaie de préparer quelques pommes de terre sur le poêle. Georgje regarde le repas avec des yeux gourmands. Il n’ose rien demander.

KAMIEL
Tu donnes quelque chose à Georges, il a faim.

SERVAAS
Comme tout le monde, hé. Qu’il cherche comme moi. Pas de partage.»

Le récit met en lumière les expériences de deux jeunes Belges, Frans (16 ans) et Charles (19 ans), contraints de travailler dans un camp en France sous l’occupation allemande. Bien qu’ils partagent la même épreuve, les deux protagonistes vivent cette période de manière très différente, chacun en ressortant transformé.

Le portrait de la dame en or

« Maria : Je vous confie la mission d’obtenir de l’État autrichien la restitution des six tableaux de Gustav Klimt qui sont incarcérés au Belvédère.
Maître Schoenberg : Madame Altmann, vous n’êtes pas sérieuse !
Maria : Maria, pas Madame Altmann. Au contraire, Randol, je suis très sérieuse. »

Quand en 1998, Maria Altmann, déjà âgée de 82 ans, confie au tout jeune avocat Randol Schoenberg la mission quasi impossible de récupérer les tableaux de Gustav Klimt dont sa famille a été spoliée par le régime nazi, elle ignore que le combat de sa vie sera encore affreusement long. Mais Maria Altmann n’est pas femme à abandonner sans connaître la fin de l’histoire, la chute dût-elle ne pas répondre à ses attentes.
Philippe Froget est avocat. Il admire cette femme qui s’est battu toute son existence pour que justice soit faite. Cette pièce de théâtre à suspense, tirée d’une histoire vraie, nous parle de devoir de mémoire, de justice internationale, d’œuvres d’art confisquées, et surtout de l’immense bravoure de ceux qui parviennent à pardonner.

Ne ferme pas les yeux, petite fille !

« SARAH
Des rapports, comme ceux que j’ai sous les yeux, donc… Tu veux bien m’expliquer comment ça se fait justement, ces rapports ?
Dans quelles conditions, par exemple, et ce que ça raconte ?
Et d’ailleurs, qui est habilité à les faire, ces rapports ?

CHARLIE
sarcasme
Tout le monde !!!
Pas que le chef !
Et donc, tout le monde en fait, des rapports !
C’est la règle en foyer !
Et ça se passe exactement comme en stage d’observation à la SPA, par exemple :
Tu regardes ton animal vivre sa vie ; tu notes dans ton p’tit cahier, dans ton p’tit coin, tes petites observations, pour ton p’tit stage d’observation à la SPA.
Et qu’est-ce que ça raconte ? Absolument tout.»

L’adaptation théâtrale,
librement inspirée, de l’autobiographie de l’auteur : Jacques a dit… suce !
Un huis clos singulier, pour une déposition très particulière… Un commissariat, une policière, un directeur d’Orphelinat
et une jeune femme qui dépose :
Les trois protagonistes nous offrent une histoire trop vraie pour être véritable ? Possible !
18 ans de placement…
Les drames abordés sont universels…
Les préjugés, le jugement des uns envers les autres, la solitude, le manque,
L’abandon,
L’emprise, les maltraitances toutes confondues, la perte d’un être cher,
Le suicide,
La mort d’un parent, les violences sexuelles,
Le viol.
Néanmoins, exceptionnel, dans le récit…

PARDONNE LEUR SEIGNEUR, ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT !

La pièce de théâtre est un choc.
Spectaculaire, Spectaculaire, les mots de la langue vulgaire !

Chasse, pêche et trahison

« Marcha : Avec vous, ce n’est jamais le bon moment, dès qu’on vous sort de vos petites habitudes et de vos petites convictions rétrogrades, il faut passer à autre chose.
Célestin : Garde-toi de commenter avec ton cœur enragé de révolutionnaire. Pour moi tu es Marcha, la petite pestouille qui joue depuis trente ans dans les pattes d’Etienne et de Quentin, et qui aurait dû trouver un gentil « Claude » depuis bien long-temps… Tu vas finir comme cette vieille folle de mademoiselle Augustine, au village… »

Étienne, cadre brillant de la haute finance parisienne, décide un jour de tout plaquer, se réfugie dans sa Provence natale et ouvre un bistrot gastronomique. Quand il constate que son équipe est plus habituée au Pastis et aux cigales qu’aux briefings, Étienne commence à sentir le projet lui échapper. Et c’est sans compter sur Maillefer, l’un de ses serveurs, dont l’esprit surdoué mais fouineur permet de révéler un secret soigneusement caché… À cinq jours de l’ouverture, la pression s’accentue au milieu de rebondissements burlesques. Mais entouré de personnages tous aussi attachants que maladroits, Étienne se retrouve rapidement dépassé par ses propres mensonges…

Vous qui passez sans me voir

« Marie : Mais… connaissance, mon cher Pierre. Je suis venue faire connaissance avec vous, ça fait longtemps que je veux vous rencontrer, mais n’ai jamais pu trouver – ou prendre, je ne sais pas – le temps. Mais comme j’ai lu que c’était votre dernière ce soir et que vous partiez ensuite sur les routes, je me suis décidée.
Pierre : Et cela vous prend souvent ? Marie : Quoi ?
Pierre : De décider de faire connaissance avec les gens et de rentrer chez eux, comme ça, sans prévenir. »

Un comédien célèbre sort de scène après sa 300ème représentation d’Othello. Dans sa loge, l’attend une femme qu’il ne connaît pas… Quel secret lie ces deux personnages ?
« Vous, qui passez sans me voir… » met en scène l’histoire d’un amour passionné, dévorant mais à sens unique. Huis clos confiné dans une loge de théâtre mais qui pourtant emporte le spectateur jusqu’à Rio de Janeiro, la pièce raconte les destins croisés de 3 personnages sur 2 époques : les années 70 et la seconde guerre mondiale.

Conversations imprévues sur fond de mer

« Dans un temps révolu, c’était la maison de mes ancêtres, quatre générations.
À son origine, c’était une imposante bâtisse isolée, on la croyait indestructible. La mer était loin, bordée d’un sable fin qu’elle n’oserait jamais faire disparaître ; on le croyait naïvement… Le soleil couchant était à contempler à chaque tombée du jour, à l’heure de l’apéro… »

Dans une maison ancienne, peu à peu dévastée par l’océan trop proche, Alix, Emma, César, Gabin, Vicky et les autres se croisent et discutent à perte de vue.
Le bruit du ressac donne le tempo de leurs conversations. Il est aussi l’écho lancinant du fracas du monde, déchiré par les guerres, la haine et la dévastation de la nature.
Nut Monegal allie la bienveillance et une lucidité douloureuse dans ses écrits. Poète, dramaturge, comédienne, elle dit dans cette nouvelle œuvre dramatique la puissance de l’entraide et de la tolérance.

Le Bail suivi de Y’a pas de mal à se faire du bien

« Non, tu n’y vas pas. Si Audrey avait quelque chose à te dire, elle te l’aurait dit. Et tu imagines sa réaction et celle des voisins en te voyant courir derrière elle, en pantoufles et sentant le renard ? »

Partir du réel voire du prosaïque pour en faire jaillir des étincelles de rire et de joie grâce à l’humour, c’est à cet exercice réjouissant que nous sommes conviés avec ces deux comédies. Un couple en crise, un dévouement à sens unique et la révolte de l’un des partenaires pour accéder enfin à un équilibre.
Une vieille dame que sa famille envisage de mettre au rebut et qui se fait un malin plaisir à démontrer qu’à 75 ans, tout est possible.

Continents

« J’aurais aussi aimé écrire. C’est cool, on est tout seul face à un ordi, sans personne qui surveille ce que vous faites, pas de patron ni de contremaître, et on tapote sur le clavier en inventant le monde. On peut le transformer, mettre des couleurs là où il n’y a que du gris et du béton »

Une dame d’une cinquantaine d’années attend un colis. Lorsque le jeune livreur arrive, s’engage entre eux un dialogue loin d’être banal puisqu’ils abordent des sujets aussi profonds que la famille, le ressentiment, l’injustice ou la violence.
Nut Monegal s’intéresse cette fois-ci à la jeunesse des quartiers dits difficiles et au trafic de drogue, fléau que la protagoniste tente de comprendre tout en le réprouvant. On retrouve encore une fois dans son œuvre des sujets d’actualité portés par des personnages intelligents et attachants.
Écoutons Laura et Nassim, dans leurs mots, dans leurs silences, retrouvons cette étincelle qui traverse toute l’œuvre de Nut Monegal. Poète, dramaturge et comédienne, elle fait jaillir l’intelligence et le dialogue dans ses écrits intensément vivants.

Shangrila

« L’aînée : « Et voici la deuxième question : sommes-nous prêtes à taire notre secret ? Sommes-nous prêtes à ne jamais le partager avec quiconque ? Sommes-nous prêtes à l’emmener dans notre tombe sans jamais l’avoir révélé ? Car ce secret n’appartient qu’à nous. Car il ne regarde personne d’autre. Car notre père a voulu qu’il en soit ainsi. Car notre mère a fait qu’il en soit ainsi. »

Dans la maison Shangrila, berceau de leur enfance, deux sœurs, l’aînée et la cadette, se retrouvent au chevet de leur père, chef d’État charismatique d’un pays totalitaire. Elles s’y remémorent leur jeunesse heureuse, partagent leurs connaissances sur la famille, se chamaillent sur leurs façons de vivre, se querellent au sujet de la politique de leur père et de leur benjamine disparue.
Et leurs échanges vont être bouleversés autant par la découverte d’un secret que par une arrivée inattendue…

Relation Pacifique

« ANNICK : Zanni, avez-vous pris le dernier médicament préconisé par mes soins ?
HARRY : Lequel Doctor ?
ANNICK : Celui à base de graines de pousses de racines et de beurre de vinaigre…
HARRY : Le remord m’envahit subitement et je le regrette amèrement.
ANNICK : Hmmm, pourtant beaucoup de personnes sont mortes pour ne pas avoir suivi mes précieux conseils médicaux. »

Dans ce nouvel opus des aventures de Harry, personnage de prédilection de l’Auteur, nous embarquons à bord d’une croisière excentrique de célibataires.
Truculente, espiègle, coquine et délurée, cette pièce est censée vous emmener, si tout se passe bien, sur les rives du cœur et de l’amour.
Comme le plus beau des voyages est celui qui reste à faire, les membres d’équipage sont heureux de vous accompagner durant cette merveilleuse aventure.

Sauvegarder l’instant

« L’oiseau et la vieille dame ne [font] qu’un. L’oiseau est son côté ludique. En regardant vers le ciel, mes lèvres forment un sourire Joconde et mes yeux se remplissent de lumière. »

Des étudiants qui louent une chambre à une vieille dame à un tarif avantageux, des jeunes qui participent à une fête clandestine, un garçon effrayé qui fuit la ville, un voisin du dessous longtemps resté anonyme… Tout cela, et plus encore, compose le monde de Sol, pétillante septuagénaire qui philosophe sur les conséquences du coronavirus et parle seule à voix haute de sa vie passée.
Dans cette pièce de théâtre enlevée, Nut Monegal aborde des thèmes aussi universels que l’amour, la liberté ou la solidarité, donnant à voir et à accepter différents points de vue sur la crise sanitaire. Cette ode à la tolérance est en elle-même une façon de savourer l’instant présent.
Poète, dramaturge, comédienne, Nut Monegal conjure l’angoisse de la solitude et de l’enfermement en un objet théâtral. Sous sa plume caractéristique, l’angoisse s’apaise, un temps, pour que nous puissions relever la tête et humer la douceur de l’air. Le rire ne vieillit jamais.

Le double jeu de d’Artagnan

« C’est bien ce que je craignais… Un redresseur de torts, un justicier de petite province, en un mot, un empêcheur de tourner en rond… Tavernier, je suis déçu, votre clientèle n’est pas aussi belle que votre serveuse ! »

D’Artagnan, célèbre capitaine des mousquetaires, homme de prestige et de talent au service de la couronne, est connu de tous. Pourtant, derrière ses exploits, il est difficile de connaître ses aspirations et ses passions. Cette pièce de théâtre nous en dévoile une facette. Mais pour fendre l’armure, et savoir qui se cache vraiment derrière le héros national, le lecteur va devoir percer le mystère… du double jeu de d’Artagnan.

À la vie à la morgue, ou l’histoire d’un homme marié

« Bienvenue à la morgue de Chez Harry’s. Vous trouverez ici les meilleurs morts qui soient. Quand votre esprit et votre corps sont en désaccord, votre serviteur est là pour régler les modalités de la séparation. Précision, si votre corps arrive entier ou séparément, le prix reste le même. Je suis à votre service 7 jours sur 7, la mort n’ayant pas encore instauré les RTT. »

Harry est un croque-mort heureux et épanoui. Dans sa morgue il crée dans un rythme endiablé son propre univers fantastique, mélange de vie à trépas. Une harmonie heureuse avec en prime, la joie d’être désagréablement déçu par son épouse Succubine, le chien Rammstein et un musicien psychopathe.

Le retour

« Mais je reste persuadé qu’ils ne peuvent pas tuer la flamme. Si tu es éduqué, tu restes éduqué. Même si parfois tu t’éloignes, tu finis par revenir. »

Après avoir passé quelques années à Paris, Patrick revient à Marseille et rencontre son ami Jacques dans un bar. Ces retrouvailles se transforment vite en un échange non dénué d’émotion qui devient progressivement une discussion philosophique sur le sens de la vie.

L’anniversaire de Dracula

« Chers amis mortels, bonsoir  ! L’histoire qui va vous être contée ce soir relate un épisode de la vie du comte Dracula. Avez-vous souvenance du célèbre vampire de Transylvanie  ? Ce dernier fête son 200e anniversaire et pour l’occasion, il décide qu’il est temps pour lui de choisir une nouvelle épouse. C’est à l’occasion de cette soirée qu’une histoire de vengeance se prépare ! »

Dracula fête son anniversaire et souhaite en profiter pour se choisir une épouse. Son fidèle serviteur, Renfield, a tout préparé pour l’occasion et deux prétendantes vont donc l’accompagner pour célébrer l’évènement. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu…

Dans le prolongement de la nuit

« Parfois, je vous entrevois en train de danser  ! Vous êtes toujours si épanouie  ! Quelle force sublime émane de votre corps ! On dirait une dompteuse de l’espace ! Vous me procurez tant de plaisir, car vous êtes le contraire de moi ! L’être qui paraît fulgurant, mais qui ne cherche qu’à se cacher… »

Un après-midi d’automne, en sortant d’un café de la rue des Abbesses, Nut Monegal a aperçu devant elle une femme qui marchait avec des cannes anglaises. Elle les envoyait avec force sur le trottoir, avec rage, comme si elle était furieuse contre la vie, contre quelqu’un ? Inspirée par ce personnage de la réalité, l’auteure a voulu la faire revivre en parallèle dans la fiction, dans cette pièce de théâtre que nous tenons entre nos mains.
La vie, avec ses rayons de soleil et ses larmes salées, court, vole dans les pages de l’œuvre de Nut Monegal. Poète, auteure dramatique, comédienne à ses heures, elle fait de l’écriture sa fenêtre ouverte sur les autres, cette merveilleuse source d’inspiration

Les scènes de théâtre

« ERSULIE. – Tu parles, je suis toujours de même…
ERSULIA. – Et pourquoi tu as le cœur content comme ça ?
ERSULIE. – Je viens de faire une belle rencontre, c’est super.
ERSULIA. – Vas-y, raconte  ! Ha ha ha, c’est pour cela que tu chantes comme ça ? Je savais qu’il y avait quelque chose, vas-y, raconte-moi.»

En quatre pièces comiques, l’auteur met en avant une galerie de personnages divers et originaux. Ainsi, rencontrons-nous une fâcheuse qui n’arrive pas à trouver son grand amour, une servante muette qui s’occupe de l’emploi du temps de sa maîtresse, un râleur insatisfait de la fiction qu’il observe sur ses écrans et enfin le jeune Bouki, qui cherche une femme pour réussir à l’aimer malgré sa grande timidité…
Trouveront-ils de quoi leur apporter la joie ? Le lecteur, lui, se réjouira devant ces personnages qui livrent en toute liberté leurs pensées les plus intimes.