Thème : Théâtre

Vernissage

« Omar soupire
Sur le calendrier, un autre jour a commencé ! Le soleil a la mauvaise habitude des grasses matinées. J’aurais préféré les étés en Suède… les jours qui s’éternisent ! Car, mes amis, mes douleurs ont la fâcheuse préférence
de croître avec l’obscurité ! Barbares ! »

Une pièce de théâtre, oui, mais surtout un hommage à un ami artiste, source d’inspiration infinie pour Nut Monegal. Avec une galerie de personnages haute en couleurs et un humour délicatement féroce, on retrouve les arcanes majeurs croisés lors de vernissages contemporains. On croise les sérieux, les saisissants et les drôles, plongeant dans un microcosme de la psychologie humaine.

Le portrait de la dame en or

« Maria : Je vous confie la mission d’obtenir de l’État autrichien la restitution des six tableaux de Gustav Klimt qui sont incarcérés au Belvédère.
Maître Schoenberg : Madame Altmann, vous n’êtes pas sérieuse !
Maria : Maria, pas Madame Altmann. Au contraire, Randol, je suis très sérieuse. »

Quand en 1998, Maria Altmann, déjà âgée de 82 ans, confie au tout jeune avocat Randol Schoenberg la mission quasi impossible de récupérer les tableaux de Gustav Klimt dont sa famille a été spoliée par le régime nazi, elle ignore que le combat de sa vie sera encore affreusement long. Mais Maria Altmann n’est pas femme à abandonner sans connaître la fin de l’histoire, la chute dût-elle ne pas répondre à ses attentes.
Philippe Froget est avocat. Il admire cette femme qui s’est battu toute son existence pour que justice soit faite. Cette pièce de théâtre à suspense, tirée d’une histoire vraie, nous parle de devoir de mémoire, de justice internationale, d’œuvres d’art confisquées, et surtout de l’immense bravoure de ceux qui parviennent à pardonner.

Ne ferme pas les yeux, petite fille !

« SARAH
Des rapports, comme ceux que j’ai sous les yeux, donc… Tu veux bien m’expliquer comment ça se fait justement, ces rapports ?
Dans quelles conditions, par exemple, et ce que ça raconte ?
Et d’ailleurs, qui est habilité à les faire, ces rapports ?

CHARLIE
sarcasme
Tout le monde !!!
Pas que le chef !
Et donc, tout le monde en fait, des rapports !
C’est la règle en foyer !
Et ça se passe exactement comme en stage d’observation à la SPA, par exemple :
Tu regardes ton animal vivre sa vie ; tu notes dans ton p’tit cahier, dans ton p’tit coin, tes petites observations, pour ton p’tit stage d’observation à la SPA.
Et qu’est-ce que ça raconte ? Absolument tout.»

L’adaptation théâtrale,
librement inspirée, de l’autobiographie de l’auteur : Jacques a dit… suce !
Un huis clos singulier, pour une déposition très particulière… Un commissariat, une policière, un directeur d’Orphelinat
et une jeune femme qui dépose :
Les trois protagonistes nous offrent une histoire trop vraie pour être véritable ? Possible !
18 ans de placement…
Les drames abordés sont universels…
Les préjugés, le jugement des uns envers les autres, la solitude, le manque,
L’abandon,
L’emprise, les maltraitances toutes confondues, la perte d’un être cher,
Le suicide,
La mort d’un parent, les violences sexuelles,
Le viol.
Néanmoins, exceptionnel, dans le récit…

PARDONNE LEUR SEIGNEUR, ILS NE SAVENT CE QU’ILS FONT !

La pièce de théâtre est un choc.
Spectaculaire, Spectaculaire, les mots de la langue vulgaire !

Vous qui passez sans me voir

« Marie : Mais… connaissance, mon cher Pierre. Je suis venue faire connaissance avec vous, ça fait longtemps que je veux vous rencontrer, mais n’ai jamais pu trouver – ou prendre, je ne sais pas – le temps. Mais comme j’ai lu que c’était votre dernière ce soir et que vous partiez ensuite sur les routes, je me suis décidée.
Pierre : Et cela vous prend souvent ? Marie : Quoi ?
Pierre : De décider de faire connaissance avec les gens et de rentrer chez eux, comme ça, sans prévenir. »

Un comédien célèbre sort de scène après sa 300ème représentation d’Othello. Dans sa loge, l’attend une femme qu’il ne connaît pas… Quel secret lie ces deux personnages ?
« Vous, qui passez sans me voir… » met en scène l’histoire d’un amour passionné, dévorant mais à sens unique. Huis clos confiné dans une loge de théâtre mais qui pourtant emporte le spectateur jusqu’à Rio de Janeiro, la pièce raconte les destins croisés de 3 personnages sur 2 époques : les années 70 et la seconde guerre mondiale.

Conversations imprévues sur fond de mer

« Dans un temps révolu, c’était la maison de mes ancêtres, quatre générations.
À son origine, c’était une imposante bâtisse isolée, on la croyait indestructible. La mer était loin, bordée d’un sable fin qu’elle n’oserait jamais faire disparaître ; on le croyait naïvement… Le soleil couchant était à contempler à chaque tombée du jour, à l’heure de l’apéro… »

Dans une maison ancienne, peu à peu dévastée par l’océan trop proche, Alix, Emma, César, Gabin, Vicky et les autres se croisent et discutent à perte de vue.
Le bruit du ressac donne le tempo de leurs conversations. Il est aussi l’écho lancinant du fracas du monde, déchiré par les guerres, la haine et la dévastation de la nature.
Nut Monegal allie la bienveillance et une lucidité douloureuse dans ses écrits. Poète, dramaturge, comédienne, elle dit dans cette nouvelle œuvre dramatique la puissance de l’entraide et de la tolérance.

Continents

« J’aurais aussi aimé écrire. C’est cool, on est tout seul face à un ordi, sans personne qui surveille ce que vous faites, pas de patron ni de contremaître, et on tapote sur le clavier en inventant le monde. On peut le transformer, mettre des couleurs là où il n’y a que du gris et du béton »

Une dame d’une cinquantaine d’années attend un colis. Lorsque le jeune livreur arrive, s’engage entre eux un dialogue loin d’être banal puisqu’ils abordent des sujets aussi profonds que la famille, le ressentiment, l’injustice ou la violence.
Nut Monegal s’intéresse cette fois-ci à la jeunesse des quartiers dits difficiles et au trafic de drogue, fléau que la protagoniste tente de comprendre tout en le réprouvant. On retrouve encore une fois dans son œuvre des sujets d’actualité portés par des personnages intelligents et attachants.
Écoutons Laura et Nassim, dans leurs mots, dans leurs silences, retrouvons cette étincelle qui traverse toute l’œuvre de Nut Monegal. Poète, dramaturge et comédienne, elle fait jaillir l’intelligence et le dialogue dans ses écrits intensément vivants.

Shangrila

« L’aînée : « Et voici la deuxième question : sommes-nous prêtes à taire notre secret ? Sommes-nous prêtes à ne jamais le partager avec quiconque ? Sommes-nous prêtes à l’emmener dans notre tombe sans jamais l’avoir révélé ? Car ce secret n’appartient qu’à nous. Car il ne regarde personne d’autre. Car notre père a voulu qu’il en soit ainsi. Car notre mère a fait qu’il en soit ainsi. »

Dans la maison Shangrila, berceau de leur enfance, deux sœurs, l’aînée et la cadette, se retrouvent au chevet de leur père, chef d’État charismatique d’un pays totalitaire. Elles s’y remémorent leur jeunesse heureuse, partagent leurs connaissances sur la famille, se chamaillent sur leurs façons de vivre, se querellent au sujet de la politique de leur père et de leur benjamine disparue.
Et leurs échanges vont être bouleversés autant par la découverte d’un secret que par une arrivée inattendue…

Sauvegarder l’instant

« L’oiseau et la vieille dame ne [font] qu’un. L’oiseau est son côté ludique. En regardant vers le ciel, mes lèvres forment un sourire Joconde et mes yeux se remplissent de lumière. »

Des étudiants qui louent une chambre à une vieille dame à un tarif avantageux, des jeunes qui participent à une fête clandestine, un garçon effrayé qui fuit la ville, un voisin du dessous longtemps resté anonyme… Tout cela, et plus encore, compose le monde de Sol, pétillante septuagénaire qui philosophe sur les conséquences du coronavirus et parle seule à voix haute de sa vie passée.
Dans cette pièce de théâtre enlevée, Nut Monegal aborde des thèmes aussi universels que l’amour, la liberté ou la solidarité, donnant à voir et à accepter différents points de vue sur la crise sanitaire. Cette ode à la tolérance est en elle-même une façon de savourer l’instant présent.
Poète, dramaturge, comédienne, Nut Monegal conjure l’angoisse de la solitude et de l’enfermement en un objet théâtral. Sous sa plume caractéristique, l’angoisse s’apaise, un temps, pour que nous puissions relever la tête et humer la douceur de l’air. Le rire ne vieillit jamais.

Le Fjord rouge

« LIV : Alors sois moins catégorique et ouvre-toi ! Franchement, quand tu vois ces terres austères et englacées un jour de beau temps, lorsqu’une aurore boréale vient déchirer et embraser en un instant un ciel étoilé si pur, à peine imaginable sous d’autres latitudes, tout ce beau, tout ce limpide, sans aucune imperfection, c’est inspirant, non ? Tu ne crois pas que les artistes peuvent être sensibles à cette beauté-là ? »

Dans cette première pièce de théâtre audacieuse, Christophe Dupuis nous emmène sur les pas d’un spécialiste de la biologie arctique et d’une artiste contemporaine reconnue, embarquant ensemble pour une expédition d’observation des ours polaires. Tout les oppose et pourtant, ils seront confrontés l’un à l’autre dans un huis clos passionnant, où un événement tragique de leur passé les reliera contre toute attente… et au péril de leur propre vie.
Rêver à de vastes étendues alors que l’on doit s’enfermer en raison d’une pandémie, qui ne l’a fait ? L’auteur a transformé ce désir en un texte qui nous emporte dans les paysages et les mystères du Svalbard.

Une soirée perdue

« Alfred, dans deux jours, je dois sélectionner un des auteurs publié dans ma revue pour être éligible à l’Académie française ! C’est une occasion à ne pas manquer ! Les intellectuels se demandent ce que vous faites, où vous êtes, pourquoi vous n’avez rien publié depuis bientôt deux ans, je crois que l’on vous attend au tournant… »

Aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands écrivains français, Alfred de Musset ne pouvait jouir de cette étiquette de son temps.
En 1840, arrivé dans un gouffre déserté par l’inspiration, Musset se laisse dépérir dans son appartement depuis seize mois. Gustave, éditeur et meilleur ami du poète, tente de le réveiller de cette léthargie qui s’apparente à une mort artistique afin qu’il se relève et écrive à nouveau. De cette confrontation naîtra un poème « Une soirée perdue ». L’inspiration trouvée pour écrire ces quelques lignes ne sera pas sans conséquences…
Dans cette pièce, l’auteur relate les trois jours où la vie de De Musset a basculé, notamment au contact d’une certaine George Sand…

Le double jeu de d’Artagnan

« C’est bien ce que je craignais… Un redresseur de torts, un justicier de petite province, en un mot, un empêcheur de tourner en rond… Tavernier, je suis déçu, votre clientèle n’est pas aussi belle que votre serveuse ! »

D’Artagnan, célèbre capitaine des mousquetaires, homme de prestige et de talent au service de la couronne, est connu de tous. Pourtant, derrière ses exploits, il est difficile de connaître ses aspirations et ses passions. Cette pièce de théâtre nous en dévoile une facette. Mais pour fendre l’armure, et savoir qui se cache vraiment derrière le héros national, le lecteur va devoir percer le mystère… du double jeu de d’Artagnan.

Le retour

« Mais je reste persuadé qu’ils ne peuvent pas tuer la flamme. Si tu es éduqué, tu restes éduqué. Même si parfois tu t’éloignes, tu finis par revenir. »

Après avoir passé quelques années à Paris, Patrick revient à Marseille et rencontre son ami Jacques dans un bar. Ces retrouvailles se transforment vite en un échange non dénué d’émotion qui devient progressivement une discussion philosophique sur le sens de la vie.

L’anniversaire de Dracula

« Chers amis mortels, bonsoir  ! L’histoire qui va vous être contée ce soir relate un épisode de la vie du comte Dracula. Avez-vous souvenance du célèbre vampire de Transylvanie  ? Ce dernier fête son 200e anniversaire et pour l’occasion, il décide qu’il est temps pour lui de choisir une nouvelle épouse. C’est à l’occasion de cette soirée qu’une histoire de vengeance se prépare ! »

Dracula fête son anniversaire et souhaite en profiter pour se choisir une épouse. Son fidèle serviteur, Renfield, a tout préparé pour l’occasion et deux prétendantes vont donc l’accompagner pour célébrer l’évènement. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu…

Dans le prolongement de la nuit

« Parfois, je vous entrevois en train de danser  ! Vous êtes toujours si épanouie  ! Quelle force sublime émane de votre corps ! On dirait une dompteuse de l’espace ! Vous me procurez tant de plaisir, car vous êtes le contraire de moi ! L’être qui paraît fulgurant, mais qui ne cherche qu’à se cacher… »

Un après-midi d’automne, en sortant d’un café de la rue des Abbesses, Nut Monegal a aperçu devant elle une femme qui marchait avec des cannes anglaises. Elle les envoyait avec force sur le trottoir, avec rage, comme si elle était furieuse contre la vie, contre quelqu’un ? Inspirée par ce personnage de la réalité, l’auteure a voulu la faire revivre en parallèle dans la fiction, dans cette pièce de théâtre que nous tenons entre nos mains.
La vie, avec ses rayons de soleil et ses larmes salées, court, vole dans les pages de l’œuvre de Nut Monegal. Poète, auteure dramatique, comédienne à ses heures, elle fait de l’écriture sa fenêtre ouverte sur les autres, cette merveilleuse source d’inspiration

Les scènes de théâtre

« ERSULIE. – Tu parles, je suis toujours de même…
ERSULIA. – Et pourquoi tu as le cœur content comme ça ?
ERSULIE. – Je viens de faire une belle rencontre, c’est super.
ERSULIA. – Vas-y, raconte  ! Ha ha ha, c’est pour cela que tu chantes comme ça ? Je savais qu’il y avait quelque chose, vas-y, raconte-moi.»

En quatre pièces comiques, l’auteur met en avant une galerie de personnages divers et originaux. Ainsi, rencontrons-nous une fâcheuse qui n’arrive pas à trouver son grand amour, une servante muette qui s’occupe de l’emploi du temps de sa maîtresse, un râleur insatisfait de la fiction qu’il observe sur ses écrans et enfin le jeune Bouki, qui cherche une femme pour réussir à l’aimer malgré sa grande timidité…
Trouveront-ils de quoi leur apporter la joie ? Le lecteur, lui, se réjouira devant ces personnages qui livrent en toute liberté leurs pensées les plus intimes.

Entrez en scène

« Lily  : Vous êtes un artiste, Patrick  ! Jouer ces deux personnages avec tant d’authenticité  ! J’ai cru voir la foule menaçante croiser le chemin de l’Empereur.
Patrick : Merci, Lily.
Albert : Bien sûr, Lily est mordue de théâtre. (Il rit) Dans sa lointaine jeunesse, il semble qu’elle ait fait partie de la troupe du Mime Marceau ! Elle était artiste, avant son mariage… »

Dans « Combat à huis clos » se délivre un monologue empreint de suspense qui dépeint la résurgence des extrémismes dans notre société ; « Le mur mitoyen » plonge le lecteur dans l’absurde quand se déroulent sous ses yeux les interactions les plus étranges entre voisins au beau milieu de la nuit ; enfin, « Jeanne Moreau est morte » rend un vibrant hommage à celle qui fut l’égérie d’une génération. Trois pièces à la puissance narrative et à la profondeur de réflexion abyssales.

AiMe comme… Marquise

« Monsieur, je connais la hauteur de votre état,
Et ne mésestime ni vos lois, ni vos droits.
Mais, le voyez-vous, dans quelques instants, je joue ;
Et pour devenir Andromaque, je l’avoue,
J’ai plus nécessité d’un silence complice
Que du lieutenant général de la police. »

Voici l’histoire de Thérèse de Gorla, dite Marquise ou Mademoiselle du Parc, fille d’un bateleur italien fixé à Lyon, devenue célèbre comédienne française. De son rôle d’Elvire dans « Dom Juan » à celui d’Arsinoé dans « Le Misanthrope », sa beauté et son port de reine lui vaudront de séduire les grands dramaturges de l’époque classique, Molière puis Corneille, sans oublier Racine qui lui écrira « Andromaque » en 1667. Le destin fabuleux de cette jeune femme s’écourtera mystérieusement au lendemain de ses trente-cinq ans, après une incroyable ascension.

Histoire de France, confessions, amours et scandales sont les ingrédients finement travaillés de cette nouvelle création. Une mise en scène dévoilant un tableau historique essentiel et révélant une énigme ahurissante de cette même période : Corneille aurait-il écrit les pièces les plus célèbres attribuées à Molière ? Une hypothèse qui déchaîne encore les passions et nous offre un spectacle authentique !

Darwin, fallait-il le tuer ?

Darwin
On ne peut pas parler de ce que l’on voit, de la vérité ?

Docteur Faulkner
Surtout pas ! C’est trop brutal la vérité.

Depuis qu’il a théorisé l’évolution des espèces et l’origine de l’Homme, Darwin n’a cessé de susciter des polémiques : quelle est la place du divin dans la Création ? L’idée de la sélection naturelle ne conduit-elle pas à justifier l’élimination de ceux qui ne peuvent s’adapter, au mépris de nos valeurs humanistes ? La peur des conséquences que ces débats pourraient entraîner pousse certaines institutions à rejeter le darwinisme, au mépris d’une réalité scientifique qu’il est pourtant aujourd’hui difficile de nier. Mais si Darwin a entraîné tant de bouleversements, n’aurions-nous pas dû tout mettre en œuvre pour l’empêcher de diffuser ses travaux ?

Cette pièce de théâtre s’inspire librement de cette histoire pour tenter de répondre à cette question. Guillaume Jest nous projette directement dans l’ambiance anglaise de 1830 et nous conduit d’un dîner dans un manoir anglais, à une extraordinaire expédition maritime dans l’immensité de l’océan Pacifique.

En alternant légèreté de ton, actions, et aventures lointaines, l’auteur nous ouvre une passionnante page de l’Histoire, tout en maintenant une tension aboutissant à une fin des plus inattendues… Laissant à chacun le droit de juger s’il fallait tuer Darwin ou non !

Les âmes sœurs aux lunes de sève

« À l’opposé du monde se cachaient les secrets les plus importants de l’amour vivant, fondamental à toute existence. Les âmes sœurs dissimulées grandissaient pour un jour connaître la plus belle expérience de la lune d’Éros, la correspondance parfaite. Loin de l’observation de leurs mirettes respectives, à l’opposé, la belle nature Juanita et le palais de glace Jérémie étaient destinés l’un à l’autre par le reflet des lunes chantant l’amour. Sans le savoir, deux êtres prédestinés devaient vivre la plus belle histoire d’amour, un sentiment magique, et les éléments se manifestaient avec les échéances les plus extraordinaires. »

Cette pièce de théâtre conte l’histoire de deux êtres destinés l’un à l’autre. Jérémie, un jeune homme solitaire et éteint né à Paris et Juanita, une jeune femme enjouée et épanouie née à la Martinique. L’un se questionne sur l’existence de l’âme sœur, l’autre n’y a jamais vraiment songé. Seulement il est temps. Arrivés tous deux à la fleur de l’âge, les interrogations se bousculent et les parents de Juanita ont la ferme intention de marier leur fille.

Dans un style délicat, l’auteur nous emporte ainsi au cœur des obstacles, des infortunes et plus que jamais de l’attachement de deux personnes prêtes à vivre pleinement leur destinée. Alors que leurs étoiles semblaient contraires, la vie va pourtant les amener à se rencontrer. De là, naîtra une passion amoureuse représentative de toute l’énergie enfouie en eux.

Encore tant de choses à te dire

« L’Oncle notaire : Ce garçon me paraît vraiment de qualité. Comment le trouves-tu Juliette ?
Juliette : Comment je le trouve ?
L’Oncle notaire : Oui ?
Juliette : Allemand. »

Deux époques, deux jeunes gens, deux pays, une guerre.
Encore tant de choses à te dire, c’est l’histoire d’un amour impossible entre un officier allemand et une jeune Française, pendant et après la seconde guerre mondiale.
C’est l’histoire de jeunes gens que tout rapproche, mais que les conflits et la folie des hommes s’évertuent à éloigner.
C’est l’histoire de destins brisés irrémédiablement, et que le temps qui passe ne parvient pas à apaiser.
C’est surtout une pièce de théâtre qui dit que l’amour, à la fin, au bout du bout, est plus fort que le silence.