Rencontre avec... Maïssa Barnes

- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Mon premier livre « J’ai trouvé le bonheur dans la mélancolie » est mon histoire, l’histoire de ma dépression et de la manière dont je m’en suis sortie grâce à l’écriture. À ce moment-là, écrire était la seule chose que j’arrivais encore à faire. Quand j’ai commencé à aller mieux, j’ai décidé de rassembler tous mes poèmes éparpillés : ça a donné ce recueil-ci.
J’ai aimé un garçon si fort que j’en ai presque perdu la vie. Ce livre est né de cet amour-là, de sa douleur et de son intensité. L’écriture m’a sauvée.
À l’origine, j’écrivais pour le faire revenir. Aujourd’hui, ce n’est plus pour lui, c’est pour moi : pour témoigner, pour laisser une trace, pour enfermer cette fille que j’étais dans ces pages et la laisser derrière moi.
Ce recueil, c’est vraiment moi à nu, mon histoire, mon témoignage au-delà d’être des poèmes.
- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?
Je veux transmettre ma peine mais surtout que l’espoir finit toujours par revenir. Toujours. Même si on pense que c’est totalement fini et que la vie n’en vaut pas la peine. Je veux aussi défendre l’idée qu’il n’y a pas d’âge pour tomber amoureux, pas d’âge pour vivre sa première peine d’amour et pas d’âge pour se dire que la vie n’en vaut plus la peine.
L’amour est une peine aussi légitime que n’importe quelle peine de vie.
- Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Mes expériences personnelles, mes choix de vies, mes erreurs, mes sentiments, mes peines… La vie en général.
Mais dans la manière d’écrire c’est beaucoup Camerone Felipe, Déborah Gracia et Rupi Kaur.
- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Les Ronces de Cécile Coulon.
- Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Drôle, sensible et trop naïve.
- Quelle est votre citation favorite ?
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux »
Le Petit Prince, mon histoire préférée.
- Quel est votre rituel d’écriture ?
Une petite instrumentale qui va faire remonter toutes mes émotions et c’est parti pour écrire pendant des heures.
- Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Un deuxième recueil de poèmes est déjà en cours d’écriture.
- Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?
J’ai choisi les Éditions Panthéon parce qu’ils se sont montrés encore plus investis que moi dans la publication de mon livre. Près d’un an après notre premier contact, ils continuaient à me téléphoner pour prendre de mes nouvelles, alors même que je n’avais pas encore les moyens de financer mon projet. Leur patience et leur constance ont fini par me convaincre.
- Le mot de la fin ?
L’amour reste beau malgré tout.