« A Lincoln, ma petite notoriété d’activiste s’était localement construite via la publication de quelques articles au vitriol dans les colonnes du Daily Nebraskan, journal publié cinq jours par semaine par l’université. La rédaction me présentait désormais comme un contributeur régulier.
Il y avait également mes prises de parole, elles aussi régulières, à Hyde Park. Se référant au célèbre Speakers Corner du grand parc londonien, c’est ainsi que ses animateurs, pour la plupart étudiants dans le département de journalisme de l’université du Nebraska, avaient baptisé l’événement hebdomadaire qu’ils organisaient le jeudi, en fin d’après-midi, dans la grande salle polyvalente, la bal room, de la Student Union. »
Entre l’Amérique fantasmée et la réalité, 3 années fondatrices qui ont sonné le glas de la relation très particulière que l’auteur entretenait depuis l’enfance avec les U.S.A.
L’obtention d’une bourse d’étude, en 1965, permet à Bernard « J. » Durand de rejoindre l’université de Virginie. Sa rencontre avec le sénateur Robert Kennedy, auprès duquel il s’engage, fait vibrer ce rêve américain… Jusqu’à l’assassinat du candidat à la présidence le 5 juin 1968. Le château de cartes s’effondre.
La face cachée des États-Unis. Bernard «J.» Durand nous en offre un aperçu, dans ces mémoires sans fard. Un retour dans les sixties... glaçant.
Ces tribulations d’un toulousain constituent un témoignage passionnant sur l’Amérique des années 60 70 avec en prime une approche de Robert Kennedy .
Merci Dan pour ce commentaire amical. En le « postant » quelques jours avant la parution du livre dans les bonnes librairies, tu révèles au grand jour avoir fait partie des quelques privilégiés qui ont eu la chance de lire le manuscrit. Je compte sur toi pour faire la promotion de mon récit dans ton très large cercle de relations et d’amis.