« – Tu es un grand seigneur, et tu as un cœur grand comme ça, dit-elle en écartant les bras. Je ne te dis pas adieu, je ne connais pas quel sera l’avenir. Je ne suis voyante que pour les autres, pas pour moi. Je t’aime. Et elle m’embrassa sur la bouche. Elle s’en alla, en me faisant au revoir avec la main. »
Le héros de ce récit s’interroge, cherche à comprendre ce qu’il fait, ce qui l’anime. Tourmenté par ses sentiments et les frissons délicieux de la chair, il se demande lequel des deux dirige l’autre. Mêlant l’observation quasi détachée et les escarmouches en chambre, La Jasse du Pin Parasol dit avé l’accent, combien il est beau et difficile de vivre.
Denis Lezin s’empare, avec jubilation et humour, du débat qui oppose encore tenants de l’amour courtois et fervents adeptes des passions du corps. Sous sa plume acérée, il leur trouve à tous un charme coquin.
Dans ce récit envoûtant, le protagoniste se livre à une quête intérieure profonde, cherchant à démêler les fils de ses désirs et de ses pulsions.