Thème : Romans

Moi, Michel le caméléon – Tome II

« Je veux qu’elle profite d’une liberté totale, agrémentée d’insouciance. Pour le moment, elle peut disposer entièrement de sa personne. Tout faire, tout entreprendre sans retenue. Nous allons profiter de cet instant à deux. »

Dans ce deuxième tome, Michel, toujours accompagné de Ginette, poursuit ses grands projets philanthropiques. On retrouve avec plaisir cet homme altruiste qui, malgré un emploi du temps déjà bien chargé, n’oublie pas de s’intéresser à sa famille et met un point d’honneur à aider ses amis lorsqu’ils en ont besoin.

L’Homme confronté

« Premiers pas hésitants pour le bébé, content de traverser un petit espace avant d’agripper une chaise salvatrice, qui se transformeront en course chez le jeune enfant, en pas posé chez le travailleur et le randonneur, en marche rapide pour le sportif, et en petits pas précautionneux chez le vieillard. La forme physique se mesure souvent par l’intensité du pas et la rapidité de l’espace franchi. »

Né dans un monde en guerre, Charles pensait qu’il pourrait vivre en toute quiétude une fois la paix revenue. Il constate au fil du temps que l’apaisement tant rêvé lui reste en partie inatteignable. À l’aide d’histoires qu’il a précieusement rassemblées, vécues ou que des amis lui ont racontées, il dresse le portrait d’un être humain confronté à des obstacles l’obligeant en permanence à s’adapter pour progresser.
Jean Monneret est professeur à l’Université de Grenoble, chargé en maîtrise de la communication et de la construction des messages pour des futurs enseignants.
Il est également l’auteur de « Dépérissement ? Il est encore temps ! », paru aux Éditions du Panthéon (2022).

Naufrage

« Les vagues percent la nuit de leurs souffles répétés, la femme les entend, elle les entend de plus en plus et elles lui vrillent le cœur. Ces vagues qui un jour recouvriront ce lieu où elle habite et toute la côte, jusqu’où ? Jusqu’aux premières collines plus haut qui dominent le grand fleuve, sûrement, noyant des grandes villes, un estuaire, des plaines cultivées et prospères. Des centaines de milliers de personnes seront déplacées, réfugiées, ailleurs, surpeuplant des régions entières. »

Une écrivaine vit retirée en Camargue, à l’écart de ses semblables. Elle entend aux nouvelles des informations alarmantes concernant la fonte des glaces. Son imaginaire s’embrase alors, et elle entrevoit avec une précision déconcertante la fin de la civilisation occidentale. Elle envisage de refaire le monde, en harmonie avec son environnement, et d’entraîner dans son sillage ceux qui se sont fourvoyés dans le monde d’avant… Pour tenter de les sauver du grand naufrage.

Dispersion

« « A l’arrière du Kairouan, appuyés au bastingage du pont supérieur surplombant l’étrave blanche laissée par les deux hélices, ils sont nombreux à regarder le port de Tunis s’éloigner. Beaucoup pleurent. D’autres font entendre des récriminations, contre Mendès-France, contre Bourguiba, contre tant d’autres encore. Lelle reste silencieux. L’année 1956 restera celle du déracinement. Sa femme à côté de lui ne dit rien. Ses yeux sont remplis de tristesse et de restes de larmes. Tous ont le sentiment d’avoir été parfaitement ignorés par le gouvernement français. »

La fin de la deuxième guerre mondiale marque l’avènement d’un monde d’après. Reconstruction des pays dévastés, émancipation des colonies dans des combats meurtriers, opposition entre blocs de l’Est et de l’Ouest dans une guerre dite froide. Les destins individuels prennent des chemins divers qui les séparent. Des choix sont faits provoquant de violentes ruptures au sein même de la famille Sellier. Des bonheurs aussi pour ceux qui arrivent à se tirer d’affaire. Jusqu’au grand départ. L’adieu à la Tunisie et le désarroi qui gagne ceux qui débarquent sur une planète inconnue nommée France.
Après « Giovinezza » et « Catabase », Jeff Sestier achève la trilogie retraçant l’histoire de ses personnages hauts en couleur. La Tunisie en route vers une inéluctable indépendance, la France et la Grande-Bretagne en pleine mutation forment le décor de cette attachante galerie de portraits.

Facéties des sentiments

« Béatrice, en recul, pouvait donc assister à l’arrivée des derniers invités. Elle les connaissait bien, il s’agissait d’Alice et Charles. Mais Alice n’avait rien à voir avec le pays des merveilles, se disait Béatrice, et d’ailleurs, si Lewis Carroll avait connu cette Alice, il aurait sûrement baptisé autrement la sienne. »

Liza Séguéla nous livre avec ce deuxième roman une analyse acérée sur le mode de fonctionnement de la microsociété bourgeoise. Les chassés-croisés du hasard se jouent de couples victimes de leur aveuglement et incapables, pris dans ce tourbillon de la vie, de rester ancrés dans la vérité de leurs sentiments.
Aucun jugement de la part de l’auteure mais un regard tendre et amusé servi par une narration efficace dans sa construction.
L’amour ne serait-il qu’une valse à deux temps ?
 
Premier temps, s’enlacer
Deuxième temps, s’en lasser !

Les Escortes

« En effet, s’il y a un avantage à vivre avec quelqu’un atteint de la maladie d’Alzheimer, c’est que vous réalisez lentement (si vous ne le saviez pas déjà) que rien du passé n’a d’importance, aucun de ses fragments n’a plus de valeur que celle que vous lui accordez et non la valeur que les autres essaient de vous imposer. Tant que vous ne blessez personne, vous pouvez faire ce que vous voulez de votre vie. Tout ce qu’il vous faut, c’est de la volonté. »

Un compositeur est le gardien de sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer. Il trébuche dans son rôle d’aidant, elle titube à reculons, sans que l’un ou l’autre tombe. Car si leur avenir n’est plus, restent les ombres du passé et un présent où seul perdure l’amour. Kit de survie face au naufrage imminent, « Les Escortes » aborde le drame d’une vie en déroute. Mêlant esprit et espoir, chagrin et compassion, le narrateur de leur voyage évoque les bouées de sauvetage saisies pour échapper à l’isolement imposé sur le chemin partagé vers la lumière.

Cher patrimoine

« Un appel de mon notaire m’informe qu’il vient de recevoir nos certificats d’hérédité, pour Gilles et moi. Enfin ! Cinq mois hors délai. Nous aurions dû les recevoir fin juin, mais que faire et que dire ? Tant d’énergie pour si peu de résultats. Je me juge inefficace face ces incompétents volontaires. J’ai l’habitude de ne jamais laisser traîner les choses, et d’avoir des résultats immédiats. Quelle pollution intellectuelle, cette affaire ! »

On n’est jamais mieux trahi que par les siens… Le héros de ce roman goûte toute l’amertume de ce proverbe. En parallèle du travail du deuil de son père, il doit livrer une bataille fratricide autour de l’héritage du défunt. Tout à la fois fiction et guide de bonnes pratiques, « Cher patrimoine » analyse les ressorts juridiques et psychologiques à l’œuvre dans une succession ratée.

Chroniques parisiennes 2 – Les soucis de la rentrée

« Le séjour italien avait tenu ses promesses. Les deux pensionnaires du faubourg Saint-Antoine avaient eu grand besoin de souffler un peu, après une année compliquée et les nombreux quiproquos qui avaient jalonné leur vie commune ces derniers mois, sans toutefois entamer la solidité de leur complicité. L’arrivée prochaine du bébé fut l’objet de nombreuses discussions sereines et néanmoins animées»

Une rentrée particulièrement chargée attend les habitants de cet immeuble du Faubourg Saint-Antoine. Pour les uns, il s’agit d’oublier un été désastreux, pour d’autres, d’affronter des difficultés inattendues.
Leur vie quotidienne nuancée de routine et d’insolite se pimente de situations burlesques mais aussi de drames. Dans une existence de plus en plus soumise à la norme, chacun sera amené à réfléchir aux caprices du destin.
Avec « Les soucis de la rentrée », Christophe Agogué nous entraîne dans le deuxième volume de ses « Chroniques parisiennes ». Il y met en scène les mêmes attachants personnages que dans le premier opus. Il est par ailleurs l’auteur de romans, d’essais philosophiques et sociologiques, de biographies et de pièces de théâtre.

Mi Amor à mort

« Il y a une lisière qu’elle n’a pas vue.
Un déclic, puis un mouvement infime, une mécanique qui se met en marche. Inexorable. Et tous les évènements vont s’enchaîner. Jusqu’à sa chute.
C’est l’histoire d’une chute.
Mais rien ne se voit encore.
À quel moment la lumière commence-t-elle à changer ? »

Emma aime son métier, ses grands enfants et la vie qu’elle s’est construite. Après s’être séparée de son mari, elle décide de s’inscrire sur un site de rencontres.
Elle voit bien dans ce regard, cette photographie de profil, quelque chose qui veut s’échapper, quelque chose d’impalpable et d’inquiétant. Elle le voit bien, mais elle est déjà sous le charme, avant même de lui avoir parlé. Alors commence la chute, de femme indépendante à victime aux abois d’un manipulateur hors pair.

Fleur de Lotus

« De pont suspendu en pont suspendu, de tronçon d’auto- route cimenté en triple voie goudronnée, le taxi traversa cent quatre-vingts kilomètres de campagne verdoyante, alternant palmeraies et champs d’ananas, rizières et étangs, zones industrielles et entrepôts de containers, hameaux de maisons pagodes et temples bouddhistes émergés d’océans de végétation. »

Il est journaliste et tombe sous le charme d’une mystérieuse Eurasienne de passage à Paris. L’ouverture du procès d’un ancien dirigeant Khmer rouge lui fournit un prétexte idéal pour suivre la jeune femme jusqu’à son pays, le Cambodge. Une fois à Phnom Penh, Dom Rémy va aller de surprise en surprise en découvrant que sa belle appartient aux services secrets cambodgiens. Sur les chemins de l’histoire, cette idylle à suspense a pour toile de fond le terrifiant passé d’un génocide qui a coûté la vie à plus de deux millions de personnes.

État des vieux

« Il y a cent façons d’élever un gosse, mais le premier article ou commandement est de le respecter, de l’aimer avec bienveillance et intelligence, c’est-à-dire fermeté et foi, en lui inculquant des valeurs irrécusables qui respectent sa fraîcheur et son âme et l’aident à grandir, en faisant confiance aux adultes censés être exemplaires. »

« Avec le temps va, tout s’en va », chantait Léo Ferré.
L’auteur remonte le temps jusqu’à une enfance encore bien présente à l’esprit. Il revisite les lieux et les façons d’autrefois, notamment agricoles, raconte les anciens, évoque la dureté du travail d’alors, mais aussi les valeurs qui soutenaient les communautés villageoises.
Au-delà du récit nostalgique, il constate avec verve et humour la fin d’une époque qui dépasse l’individu pour toucher à tout un pan de la civilisation. Le narrateur y mêle l’histoire d’un jeune homme qui rêve de devenir jockey et quitte sa famille pour chercher une réussite sentimentale et professionnelle dans le milieu hippique, nonobstant toutes les embûches.
Nourri d’œuvres classiques, JY Hache livre un nouvel opus à la finesse caractéristique. Il est également l’auteur, sous le nom de Jean-Hubert Mabille du « Tableau » (2018), de « La petite fille à la balançoire » (2019), « La main sur le corps » (2020), « Le livre d’Émile » (2021) et « Les chemins de basse ville » (2022), parus aux Éditions du Panthéon.

Le bruit de nos empreintes

« Je ne crois pas que le mystère vienne de moi. C’est son travail, mi-ombre mi-lumière, qui reflète ce côté étrange. Maintenant qu’il a quitté ce monde, il est peut-être temps en effet de t’en dire davantage sur ce que fut notre vie, ainsi que sur les zones de turbulences qui l’ont traversée. »

Lyse revient, pour le plus grand plaisir de sa petite-fille, sur les grandes périodes qui ont marqué son existence. Lors de ces entretiens menés avec douceur et compréhension par Sophie, elle dévoile sa philosophie de vie, ses amours, ses douleurs, son histoire en somme, avec retenue et justesse, traversant au passage tout un monde d’art et de beauté.

Suivent les jours

« Ne pas crier, ne pas sombrer, ne pas tomber, ne pas trop pleurer, continuer. Rêver la vie comme on espère le dimanche. L’imaginer, la désirer comme un dessin qui finirait bien par s’animer. »

Il reste toujours des portes à pousser, des fenêtres à entrebâiller dans ce roman du temps qui file. Deux sœurs, liées comme des jumelles, aussi dissemblables qu’on peut l’être dans une fratrie, disent la douceur de vivre, les déchirements et les retrouvailles. Laissant leurs empreintes de petites filles puis de jeunes femmes sur le sable de l’existence, elles entraînent à leur suite parents, compagnons et enfant.
En touches impressionnistes, fondues, estompées, l’auteure brosse la délicatesse d’une relation. Camaïeu tendre d’une sororité qui déploie ses ailes avant de les replier autour des âmes blessées.

À la faveur d’un trajet

« Matin-baptême. Ce lit, ces murs, cette lumière. Si reposée… Comme si la haine n’avait jamais existé. Sérénité, je touche, je la touche du bout de la pensée, mais suis-je ? Je n’ai même pas rêvé, nuit vide d’images, noire. Voilà ! Ainsi le noir est beau ; je cherche mais ne trouve pas, le blanc peut-il être horreur ? Peut-être… Non, je n’en sais rien… ou alors c’est parce que la nuit, le rapport blanc/noir est inversé et la nuit devient alors une opposition. Nuit noire. Plaisir. Soupir. Vive l’opposition. »

Flore vient de perdre sa mère. Ce n’est pas le déchirement que l’on attendrait, mais une libération grinçante, la suppression du lien avec celle qui fut une non-mère. Alcoolique, toxique, Sylviane a été une ombre menaçante pour sa fille. Une fillette si isolée qu’il lui fallait donner des prénoms aux objets, parce que leur silence à eux était amical. Maintenant Flore traverse la France, du Sud au Nord, pour trouver des réponses et faire table rase du passé. En chemin, elle collectionne les petits cailloux blancs que Sylviane a semés derrière elle, pépites de réconciliation avec la disparue.

Ligne brisée

« En fermant la porte, j’ai entendu une intense déchirure. Comme si quelque chose avait été brisé dans mon cœur. Et j’ai eu du mal à retenir une larme qui coulait déjà. J’entendais l’ascenseur s’arrêter au septième étage et ma fiancée appuyer sur le bouton du bas. »

Le héros de ce roman voyage en Tunisie à la recherche de documents qui l’aideront à la rédaction de sa thèse de doctorat. Il se heurte à l’hostilité d’un commissaire qui lui refuse la carte de séjour, le soupçonnant d’enquêter sur une mystérieuse disparition. Un jour, sa curiosité attisée et poussé par le désir de connaître la vérité absolue, l’historien se rend sur les lieux du drame. Il entre alors dans un espace où le danger est maintenant bien réel.

Les enfants Murray

« Au printemps, après le congé de la fonte des neiges, Gratien retourna au camp des bûcherons, au grand bonheur des filles et de leur mère. Malgré sa perpétuelle mauvaise humeur, Emma semblait plus heureuse quand son mari travaillait au chantier. La famille dormait un peu plus tranquille et l’argent gagné par Gratien était toujours le bienvenu. L’été passa à la vitesse de l’éclair et les enfants s’activaient déjà à la corvée des conserves et à la préparation de leur retour en classe. Malheureusement, le début de l’hiver ramenait également le père à la maison… »

Dans les années 1960, il est commun de penser que les enfants sont nés pour aider leurs parents. Gratien Murray et Emma Lemaire ont cette idée bien en tête, et leurs neuf enfants n’ont de cesse de subir leur tyrannie… Tantôt drôle, tantôt bouleversante, la petite histoire des enfants Murray au fin fond du rang des Colonies vous ramènera en enfance, pour le meilleur et pour le pire.

L’Ange… qu’il aille au Diable

« Nous entamons une conversation comme si les deux mois d’absence de parole n’avaient pas existé.
Nous bavardons comme deux vieux amis, comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Il veut me voir.
Je me tâte… j’ai envie de l’envoyer balader, mais finalement, ma curiosité l’emporte : peut-être que j’aurai des informations qui apporteront un certain soulagement à mes tourments le concernant.»

Chronique d’une rencontre inattendue : celle d’Eve et Johan. Johan est en couple, qui plus est avec un homme… Mais pour Eve, ça n’a pas d’importance. Une attirance mutuelle et inexplicable s’installe, un amour improbable se développe. En cherchant à comprendre les émotions de Johan ainsi que les siennes, Eve écrit, sans relâche. L’écriture mène à la découverte : que va-t-elle comprendre de cette situation si singulière ?

Quand un missile dévastateur s’invite en Ukraine

« Par votre guerre, vous avez mis l’Ukraine dans une situation stratégique qui lui a permis d’obtenir prioritairement le statut de candidate à l’adhésion à l’Union européenne, par rapport à bien des pays qui ont toqué à la porte de cette institution il y a tant d’années, à l’instar de la Turquie, de la Géorgie, etc. Autrement dit, votre agression a sensiblement contribué à lui donner l’avantage pour y parvenir. »

Tavah est le fils unique du riche ministre des Affaires inutiles de la République de Cémafous. Ayant terminé ses études, il célèbre l’obtention de son doctorat en participant à une fête où il rencontre une jeune fille dont il va tomber éperdument amoureux.
Les deux tourtereaux décident d’aller célébrer leurs épousailles en Ukraine. Fort malheureusement, alors que la cérémonie nuptiale se déroule à Kiev dans la cathédrale archicomble de monde, l’irréparable survient à la stupeur de tous…

Rebelle de l’amour

« Mya ne cesse de repenser à la phrase que Gaëtane a prononcée hier au soir. Elle semblait si heureuse et pourtant avec un garçon qui ne lui était pas destiné. Et si on pouvait choisir soi-même son âme sœur ? Et si Joshua n’était pas le seul homme qui puisse la combler ? Des tas de questions sans réponse s’entassent désormais dans sa tête. »

Mya vit sur une petite planète, assez semblable à notre Terre. Trois dieux y règnent en maîtres et dictent les lois en vigueur. La première et essentielle loi est que chaque être n’a le droit d’aimer qu’une seule personne, son âme sœur.
À sa majorité, Mya apprend le nom de son élu, Joshua, mais celui-ci demeure introuvable. Les dieux auraient-ils trahi leur promesse ?
Accompagnée de sa meilleure amie, Mya part en quête de l’amour, un périple qui va remettre en cause toutes ses certitudes.

Les mots nourriciers

« Pour aller dans ton sens, je me rends compte à quel point nos échanges me manquent lorsqu’autant de jours passent sans que je puisse t’écrire. Une amie qui a vécu une correspondance extrêmement riche avec un homme pendant quelques années m’a prévenue que je pouvais vite devenir « accro »… Et je crois qu’elle avait raison. »

Hélène est une femme active, mère adoptive et célibataire, elle rêve parfois de rencontrer le grand amour, celui que seuls les ouvrages romantiques relatent. Jeanne est chercheuse dans un institut, travaille beaucoup et aimerait renouer avec le grand frisson amoureux. Toutes deux vont se trouver suite à une annonce déposée sur un site de rencontre. Une longue correspondance va alors débuter, intense, captivante, dévorante, sensuelle. Lorsque deux femmes s’éprennent l’une de l’autre par le seul biais de l’écriture.