Thème : Romans

Les enfants Murray – Tome 2

« Les visites chez les parents de Fabien devinrent plus nombreuses et certaines fins de semaine, c’était Fabien qui venait chez les Murray, au bonheur de toute la famille. Quand l’amoureux de leur sœur était là, les filles Murray se sentaient un peu plus en sécurité. Le jeune homme semblait créer une barrière face aux impudicités de Gratien. Les enfants Murray aimaient beaucoup Fabien. Ils appréciaient sa forte personnalité, sa façon de voir la vie. »

Les enfants Murray grandissent, et leurs parents ne desserrent pas leur poigne sur une éducation violente et stricte. La nature autour de la nouvelle demeure qu’ils occupent depuis peu saura-t-elle apaiser le tourment des adolescents ?
L’amitié de leur chien préféré et de leurs nouveaux petits voisins est une respiration dans un quotidien bien difficile. Mais les enfants redoutent le pire…
Un second tome de leurs aventures riche en émotion.

Schizo

« Il réfléchit, perplexe. C’est vrai que cela fait quelques temps qu’il l’entend. Depuis qu’il a quitté Marseille. Et peut-être même avant. À Tunis déjà.
Jusqu’à présent, il n’y a guère prêté attention. La parole n’était que très rarement compréhensible. Quelqu’un qui lui parle un langage de grand, un langage qui n’est pas le sien. L’âge avançant -il a eu huit ans il y a trois jours …- le discours qui ne faisait que résonner dans sa tête raisonne désormais. Personne ne s’en inquiète. Les grands le disent rêveur, dans la lune. S’il y a une chose qui ne fait pas de doute, c’est qu’il lui est impossible d’aller dans la lune. »

Ce jour de février 1960 où on lui annonce le décès de sa mère, François âgé de huit ans est désorienté. Une voix intérieure qui lui était jusqu’alors inconnue, lui prodigue des conseils sur l’attitude à tenir. Il ne peut s’y résoudre. Qui se cache derrière cette voix ?
À Lyon en pleine guerre d’Algérie, les factions rivales multiplient les attentats. Son père policier est très sollicité. La vie de François est alors partagée entre pensionnat et colonie de vacances. Réflexions, discussions, débats parfois vifs sont le quotidien de l’enfant et de la voix. L’autonomie et la responsabilisation du jeune garçon forgeront son caractère. Très tôt, très vite, voire trop vite. Au détriment de l’enfance qui lui est sacrifiée.
Après les trois premiers romans de la saga familiale des Sellier, « Schizo » raconte la suite lyonnaise de la vie de François, fils unique et orphelin abordant les épreuves et les joies de sa nouvelle vie au travers de discussions avec l’Envahisseur. Cette voix lui soutient qu’elle n’est personne d’autre que lui-même. Ce sera difficile à admettre, jusqu’à enfin comprendre l’intérêt qu’elle présente pour lui. Et l’invasion deviendra peu à peu alliance.

Cet homme, aujourd’hui

« Eh bien oui, je l’ai vécu vraiment, moi aussi, tout comme lui. J’ai essayé, du mieux que je le pouvais, d’enfouir cette fragilité en moi, de cacher mes blessures, mes plaies restées ouvertes ; puis, à un moment donné, eh bien, tu finis par craquer !… »

Avec ce premier roman, l’autrice nous emmène sur le pas de Xavié, un héros pas comme les autres, en lutte contre ses démons intérieurs. Un voyage à travers la fragilité de l’esprit humain, et une exploration de toutes les choses brillantes et merveilleuses qui peuvent ressortir de nos plus grandes détresses. La question de la santé mentale est au cœur de ce récit, présentée comme une véritable force, pour peu qu’on sache l’accepter et l’accueillir en soi.

À l’ombre de Saint-Epvre

« Par deux fois déjà son stratagème avait réussi. Il était parvenu à se glisser dans la basilique à la faveur de la distraction du bedeau en conversation avec le mendiant.
Pour lui c’était un signe. Il était sur la bonne voie.
Ce n’avait d’abord été qu’un vague sentiment d’intérêt qui s’était éveillé en lui le jour où, à Dijon, alors qu’il attendait que la bibliothécaire lui remît l’ouvrage qu’il avait commandé, il avait consulté distraitement un vieux livre laissé là par un lecteur négligent. Il y était question de la famille des « de Valois-Bourgogne » et de celui qui était devenu le plus célèbre de la branche, Charles. »

Les personnages de ce roman tentent de reprendre en main un destin qui parfois leur a échappé. Dans ce quartier de Nancy où ils vivent, ils forment un entrelacs de personnalités et de parcours, une tapisserie comme animée de vie.
En toile de fond, apparaît une ombre : la fin tragique du Téméraire, Charles de Bourgogne, dont la dépouille fut retrouvée à quelques mètres de là, sur les rives de l’étang Saint-Jean.

L’Escale

« Perdrier était depuis longtemps convaincu que notre existence n’est qu’une transition et que, tel un port, la mort ouvre toujours sur une nouvelle vie, un autre voyage tout aussi transitoire. Et cette promenade autour du port, qui l’amenait à tourner en rond à tous les sens du terme, le ramenait ainsi à l’idée d’un éternel et fatal recommencement dans lequel, selon les jours et les heures, il puisait réconfort ou désespoir. »

Avec pour toile de fond le quotidien d’un consul de France dans les années 90, ce roman se déroule dans un État de la Corne de l’Afrique. En prenant ses fonctions à Baradji, Mathieu Perdrier était loin de se douter qu’en quelques mois sa vie allait basculer et son chemin de croix s’accomplir dans un pays qui l’avait tant envoûté au départ.
Adoptant la théorie de la juste peine de Melvin J. Lerner, l’auteur propose, à travers les dramatiques déboires de son personnage principal, de donner sens à la souffrance. Il souhaite nous aider à mieux endurer nos épreuves et la misère du monde, notre existence n’étant elle-même, à l’image du port de Baradji qui séduisait tant Perdrier, qu’une simple escale dans l’océan du temps.

Cœur en altitude

« Nous nous dirigeons d’un pas assuré vers le tapis rouge, laissant derrière nous une traînée de regards admiratifs. Les flashs des appareils photo illuminent notre passage, immortalisant chaque instant de notre arrivée. Monsieur Brown, toujours aussi élégant, me guide avec grâce et assurance, saluant d’un léger hochement de tête les célébrités qui le reconnaissent. »

Hôtesse de l’air au sein d’une compagnie de jets privés, Jessica fait la connaissance de Ben aussi beau qu’énigmatique. La jeune femme, captivée par cet homme, se laisse volontiers entraîner dans un tourbillon de luxe. Mais tant d’opulence a un revers ; pour Jessica, ce sera une paranoïa dévorante. Sa relation avec Ben pourra-t-elle y résister ?

La Jasse du Pin Parasol

« – Tu es un grand seigneur, et tu as un cœur grand comme ça, dit-elle en écartant les bras. Je ne te dis pas adieu, je ne connais pas quel sera l’avenir. Je ne suis voyante que pour les autres, pas pour moi. Je t’aime. Et elle m’embrassa sur la bouche.
Elle s’en alla, en me faisant au revoir avec la main. »

Le héros de ce récit s’interroge, cherche à comprendre ce qu’il fait, ce qui l’anime. Tourmenté par ses sentiments et les frissons délicieux de la chair, il se demande lequel des deux dirige l’autre. Mêlant l’observation quasi détachée et les escarmouches en chambre, La Jasse du Pin Parasol dit avé l’accent, combien il est beau et difficile de vivre.

Sexe, amour et questionnements

La boîte en carton, bien que peu volumineuse est assez lourde; elle contient deux livres; l’un relié avec une image pieuse comme marque-page, un roman russe de 1869 de Léon Tolstoï, et un autre livre, un carnet intime plutôt, avec une écriture penchée et très belle. Pour LN qui vit dans la dernière année du XXIe siècle, ces lignes manuscrites sont aussi exotiques que des hiéroglyphes.
Le seul objet restant, en métal lui aussi, ressemble à un plumier des temps jadis; effectivement, un porte-plume, ses Sergent-Major, et deux crayons à papier sont à l’intérieur. »

Paris, 2099. LN6666 vit avec son mari, sa femme et leurs deux enfants. Elle devrait être heureuse de son sort, la dernière guerre ayant privé de nombreuses femmes de leur fertilité, mais… Mais un jour, elle fait la découverte du journal intime d’Irène, une ancêtre ayant vécu au XIXe siècle et dont le quotidien mélancolique fait écho au sien. Avec les siècles et les évolutions, peut-on jauger l’amour ? Comment sait-on qu’on aime, et à quelle dose de bonheur on peut prétendre ?

Yumiko Prime

« L’insouciance se définit justement par ce qu’il est impossible de la déceler au moment même où on la vit. À l’image d’une particule élémentaire, elle perd de son charme et de ses possibilités dès lors qu’on se décide à la mesurer.
Bref, être adulte, ça craint. »

Yumiko, 33 ans, remet toute sa vie en question : elle a perdu son travail, quitté son fiancé et connu des problèmes de santé… elle est même retournée vivre chez ses parents. Surtout, elle semble avoir perdu toute inspiration.
L’arrivée de sa nièce japonaise et des esprits (les fameux yōkai) qu’elle transporte avec elle pourrait enfin lui ouvrir de nouvelles perspectives, et la réconcilier avec ses racines.

L’incendie

« « Si seulement je voyais Rémy, pensa Julie en descendant l’escalier. Cela me remonterait un peu le moral. Mais je n’ai pas le droit d’être triste. Je suis bien, ici, j’ai eu de la chance, je gagne ma vie et j’ai une couverture, un toit sur ma tête et de quoi me nourrir. » Elle prit son petit chariot et, en traversant les rues sous le ciel matinal, elle regarda à gauche et à droite. Mais elle n’aperçut personne. Les rues étaient vides. Elle se sentait abandonnée »

Un incendie ravage une vaste demeure et laisse effarée la communauté de la petite ville où le drame s’est produit. S’agit-il d’un accident ou d’un crime ? En l’absence de preuves, l’enquête piétine. Pourtant deux jeunes gens ont été témoins du moment où le bâtiment a pris feu. Mais trop timides, et incertains de ce qu’ils ont réellement vu, ils se murent dans le silence.

L’éveil

« Puis, elle était là, en bas dans la cour. À marcher, ignorante de lui. La revoir dans la cour, celle que le si peu de lumière d’octobre attirait. Finalement ravi, puisqu’elle ne l’émouvait plus. Elle l’irritait même. Pas un sourire, ni même le début d’un regard. »

À l’aube de célébrer ses dix ans d’union avec Laura, François est persuadé d’avoir déjà vécu ses plus beaux moments… lorsqu’une découverte et une rencontre, simultanément, viennent bouleverser son existence comme jamais.
Il est embarqué dans une aventure, au propre comme au figuré mais avant tout dans une quête intérieure dont il ne comprendra la portée que très tard… Le voyage peut commencer.

Comme des lucioles

« Durant ce vol charter, Véïa avait su rester concentrée sur elle-même. Peut-être pour chasser cette impression d’être le point de mire d’un regard pesant et taquin. Un regard debout sur un sourire un peu trop cavalier à son goût. Pour elle, ce n’était qu’un de ces regards de prédateur soutenu par un sourire machiste. Peut-être aussi pour cacher sa crainte vis-à-vis de ce monde inconnu que l’on appelle « croisière ». « Qu’est-ce que c’est ? Comment ça se passe ? »

Après de longues années de séparation et d’oubli total, Véïa et Ted se retrouvent sur un bateau de croisière. Leur liaison a jadis été déchirée par les préjugés. Ces retrouvailles, jalonnées de péripéties, les conduiront à s’interroger sur la fragilité des relations humaines, et surtout, sur la propension de l’homme à cultiver le malheur en toute saison et en tout lieu.
Plus largement, les sociétés et les nations auraient-elles tendance, à l’instar des lucioles, à émettre leur propre lumière, non en vue de l’intérêt général, mais dans une logique de féroce compétition ?

Chamal

« Elle est aussi couverte de poussière que la première et, comme la première, elle dégage quelque chose de classe qui fait oublier la couche de poussière. Elle a vécu, cette commode, sûrement la même histoire que sa sœur jumelle.
Nous l’admirons et Kenza m’envoie un regard complice, l’air de dire : « Est-ce qu’elle contiendrait dans ses entrailles un mystérieux manuscrit comme sa sœur jumelle ? » »

Couple franco-marocain, Kenza et Sahibouna adorent chiner ensemble. Près de la retraite, ils ouvrent une brocante à Tétouan, au Chamal. La brocante, un lieu hors du temps, trait d’union entre la France et le Maroc, où ils associent leurs origines sur les étals parsemés d’objets insolites, menant à des découvertes extraordinaires. Ainsi celle d’un mystérieux manuscrit dissimulé dans une vieille commode et qui relate un étonnant voyage… Un récit qui célèbre l’amour et la curiosité à travers la richesse des origines.

L’aube du nouveau monde

« Quand le gardien du destin regarde celui que l’on connaissait sous le nom de Jeune Lion, le tambour redouble de violence, invitant les autres musiciens à s’unir à lui. Quand le bâton du chef touche le crâne du garçon, le silence revient. Le Vieux Père s’agenouille puis s’assoit sur ses talons à la façon des gens de Sidarap »

Issa est le genre de garçon qui perçoit les choses différemment, sous un autre angle, et surtout, le genre que l’on suit, que l’on écoute. Il grandit heureux dans une famille aimante, jusqu’au jour où une rencontre bouleverse son existence : avec Gabriel, il va être projeté plusieurs siècles en arrière, dans la tribu où vécut Ha Adam… Un peuple mené par une perception intuitive des choses, comme Issa. Un peuple heureux. Jusqu’au jour où la raison vient rompre l’harmonie.

Naï-vie-té

« La bouche petite et ses lèvres constamment pincées accentuaient cet air boudeur et crispé. Il avait le dos voûté, la tête constamment baissée et les épaules rentrées.
Cet aspect de son physique provenait de ce qu’il avait l’impression permanente (ou mise en plis) d’avoir quelqu’un derrière lui. Cette présence n’était pas clairement définie. (Si elle n’était pas clairement définie, elle ne pourrait qu’être sombre. Non ?) »

Velléitaire et passablement terne, Paul Rémandier mène une existence à ras de terre. Mais tout résigné qu’il soit, les événements l’obligent un jour à quitter sa carapace et à révéler au grand jour l’être qu’il est vraiment. De la chrysalide va jaillir une créature épouvantable.

Les ombres de l’océan auront le dernier mot

« Ma vie était vraiment différente depuis une semaine, mais là, elle prit une autre tournure. Tout bascula ce jour de tempête. Lewis l’avait prédite quelques jours en arrière. L’air était lourd, très humide, je transpirais, la lumière devenait blafarde à l’intérieur. Le ciel était couvert. »

Ambre, a 18 ans et le mal de vivre. Fragile, incertaine, la jeune fille va pourtant être la sauveuse d’un être à part, le prince Lewis d’Atlantika, un royaume caché situé dans la mer du Nord. Traquée par les Abymiens, une tribu ennemie provenant des abysses, Ambre échappera de peu à leurs griffes, aidée par Lewis aux aptitudes bienvenues. Leur quête va permettre à Ambre de découvrir ses véritables origines : elle est la seule survivante d’un peuple disparu, les Analakas.

Le bonheur habite à ton adresse

« Reproduire cette vie pré-écrite de génération en génération ne les emballait pas. Somme toute, ils songeaient à une autre vie. Ils voulaient s’abstraire de ces limites qui leur paraissaient étouffantes, rêvaient d’espace, d’une vie de voyages, de nouvelles relations, d’une vie plus riche. »

Qu’ils vivent à Oliveira, Nouméa, Rome ou à Paris, ils sont prêts à remonter au vent, voire à sauter dans l’inconnu, pour donner forme à leurs rêves.
Barbara et Eduardo, Marc, Urielle et Olivier vont croiser sur leur chemin celles et ceux qui seront leurs anges bienveillants et les révéleront à eux-mêmes.
Dans ce roman feel good, de belles et grandes histoires d’aventure, d’amour et d’amitié placent le bonheur au cœur de nos vies. Une ode à l’optimisme pour saisir le jour.

Un pas sage des mots s’en va-t-en Manche

« Il arrive que des mots, des phrases, des livres soient en rupture, sortis de route. C’est comme si, au théâtre, on déchirait le rideau avant de frapper les trois coups.
Y a des textes qui viennent sans crier, grues ou gares, comme dix pirates, disparates, disparaître, braillant à l’abordage par une belle égalité des mots, voiles déchirées, planches de naufrages, toutes flottantes comme vessies pleines de vent. Des mouches volent et survolent, légères, sans prix, en parfaite amphibologie. »

Dans cette nouvelle aventure, Jean-Joël Lemarchand nous invite à sa suite dans les profondeurs de la Manche, mais aussi à sa surface, nous faisant découvrir une histoire dans l’autre, deux livres en un. Jouant avec les mots comme avec autant d’amis, il entraîne le lecteur dans la ronde infinie et joyeuse de la prosodie pour des récits courts et colorés, des portraits, des aventures de poche toujours bien tournées.

Le désir d’écrire

« C’est bien d’avoir une conception, sa propre conception de la vie, mais il n’est pas sage de s’accrocher à l’idéal de notre vision, de ce que nous en attendons. Il n’est pas correct de faire de notre champ intérieur une extension de ce qui nous entoure, il est plutôt correct de le clôturer de remparts impénétrables pour nous protéger de ses invasions. »

Joseph apprend le français, lentement, sûrement. Si sûrement qu’il se découvre, dans les confins de cet apprentissage savouré, une véritable vocation pour l’écriture. Avide de s’ériger lui aussi en auteur des récits qu’il admire, Joseph use de son savoir littéraire comme d’une barque lors des grandes crues de son cœur, et comme d’un bouclier quand les sagaies de la pensée s’acharnent avec vigueur, pour assouvir son désir d’écrire.

Avant de grandir !

« Layl et moi on était passé à l’oral pour présenter notre pro- gramme si l’on était élu : « Être à l’écoute des élèves, les défendre au conseil de classe », et pour finir, on a ajouté « Kowski va vous changer la Vida ». M. Gremuod avait souri. »

Sur ses années au collège, chacun a son point de vue. L’héroïne de ce premier roman, Ari Kowski, ne déroge pas à la règle. Elle raconte les rencontres avec ses camarades, évoque les professeurs qui l’ont aidée, et les autres… Le poids de cette période lui apparaît considérable, formatrice mais délétère, parce qu’elle a fait ressurgir angoisses et démons.
Premier volume des carnets d’Ari, Avant de grandir ! est une poignante immersion dans la vie et l’imaginaire d’une jeune fille en déroute.