Rencontre avec... Angélique Astesiano

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

« Lampsi » est une immersion dans le quotidien d’une jeune fille, Cassiopée Collins, qui traine derrière elle le lourd fardeau qu’est son mal-être. Elle ne s’est jamais sentie à l’aise dans notre société, qui semble étriquée et bien trop remplie de conventions et de dictats à son goût. Son hypersensibilité et son incompréhension du monde moderne vont la mener tout droit au point de non-retour. Ses parents décident de l’inscrire dans un « centre de repos », qui n’est autre qu’une prison pour les libres penseurs. Ceux qui auraient la capacité de transformer le monde, de l’éveiller. Cassiopée va prendre conscience tout au long de son internement, de la dure réalité de la vie. Elle va également se rendre compte que son envie d’ailleurs terrassante, ainsi que son amour inconditionnel pour l’Univers et les étoiles n’ont rien d’anodin. Il y a beaucoup plus que ce que l’on a bien voulu nous montrer. Cassiopée va s’éveiller spirituellement en ouvrant les yeux sur une tout autre réalité, qui paraît hors de notre portée à tous, mais qui pourtant, est juste en face de nous.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

S’il y a bien un message que j’aimerais faire passer au lecteur, parmi tous ceux camouflés dans ce roman, ce serait de ne jamais sous-estimer le pouvoir de l’Amour. Notre époque à tendance à minimiser son importance ou encore à le désacraliser. Pourtant, il n’y a rien, selon moi, de plus important en ce monde. Retournons à l’essentiel, pour ne plus ignorer la détresse dans laquelle bascule l’humanité progressivement.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspirations principales sont les auteurs du mal du siècle français tels qu’Alfred de Musset, Chateaubriand, George Sand. Ainsi que des auteurs anglais du XIXe siècle tels que John Keats, Lord Byron, Oscar Wilde, Emilie Brontë ou encore la poétesse américaine Emilie Dickinson. Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont su analyser ou décrire un mal-être profond générationnel. Tous ceux qui ont réussi à sublimer leur tristesse ou leur mélancolie. Les « moutons noirs » de leur siècle. Des éveillés, dans un monde encore trop endormi.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Il n’y a pas de livre en particulier qui m’a donné envie d’écrire. J’écris des histoires depuis que je suis toute petite. Ce livre est la concrétisation d’un rêve de toujours.

Ce qui m’a poussé à l’écrire est l’envie d’exprimer un ressenti général. L’envie d’apporter ma pierre à l’édifice du changement et de l’évolution des consciences. En particulier sur l’opinion des « maladies de l’esprit », encore trop stigmatisées à notre époque.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Il n’est jamais évident de se décrire soi-même, mais si je devais choisir trois mots pour le faire ce serait :

– passionnée

– sensible

– rêveuse

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Ma citation favorite est une phrase tirée de la correspondance de John Keats à Fanny Brawne : « Je rêve que nous sommes des papillons, ayant à vivre que trois jours d’été. Avec toi, ces trois jours seraient plus plaisants que cinquante années d’une vie ordinaire. »

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’aime pas forcer l’écriture. Généralement, lorsque l’inspiration me vient, mais que je ne peux pas écrire, je prends des notes sur mon téléphone et je les recopie une fois rentrée chez moi. Très souvent, le fait de réécrire mes idées à la main m’inspire pour continuer à écrire.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je travaille sur la rédaction d’un second roman, dans la continuité de mon premier roman « Lampsi ». Celui-ci ayant pour but de faire écho à la crise écologique mondiale actuelle, afin de souligner un retour à l’essentiel plus nécessaire que jamais.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Lorsque j’ai effectué mes recherches, mon attention a été attirée par les éditions du Panthéon, car ils n’ont pas de barrières ou de critères particuliers en ce qui concerne le genre de roman qu’ils préfèrent recevoir. Chacun est libre d’envoyer son roman du genre qu’il souhaite. C’est la raison qui m’a poussée à envoyer mon roman chez eux, car justement, il n’a pas de genre particulier. Il en représente au contraire plusieurs à la fois.

 

  1. Le mot de la fin ?

Je terminerais cette rencontre en disant que notre monde tend vers une nouvelle ère, qui se ressent dans tous les domaines, pas seulement en littérature. Dans cette fiction, j’aborde des sujets qui sont en pleine expansion dans notre société et qui sont enfin amenés à ne plus être « tabou ». Les gens ressentent le besoin de se reconnecter à l’essentiel, au véritable. Ils veulent franchir les barrières de notre réalité pour aller voir ce qui se cache derrière. La littérature représente une de ces passerelle entre le monde du réel et celui de l’invisible.