Rencontre avec... Jean-Louis Méchali

1- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J’ai pris plaisir à poursuivre ma vie de musicien improvisateur en remplaçant rythmes et notes par ponctuations et mots.

Et pour chaque nouvelle, une improvisation narrative à partir d’un souvenir, réel ou pas ; comme en Jazz, sur une mélodie et un canevas harmonique.

Et une autre, sur le même point de départ, mais beaucoup plus libre, comme de l’écriture automatique, ou de l’improvisation libre en musique.

2 – Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je ne crois pas trop aux messages d’auteurs, sauf pour des ouvrages à caractère socio-politique. Les livres sont des bouteilles jetées à la mer.

3 – Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Je suis attentif à chaque détail de la vie que je traverse, au gens que je croise, aux oiseaux qui volent et aux feuilles d’arbres qui volettent.

J’aime rire. Et je ris beaucoup, même tout seul.

Je suis un contemplatif hyperactif, un loukoum speed !!!

4 – Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours beaucoup lu. Des livres m’ont réellement marqué, transformé.

L’envie d’écrire m’est venue d’un coup. J’ai cessé un jour de composer quotidiennement de la musique, et me suis amusé de m’autoriser les mots.

5 – Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Vital, optimiste, attentif.

6 – Quelle est votre citation préférée ?

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est tout l’inverse. C’est parce que nous n’osons pas que les choses nous paraissent difficiles ».

7 – Quel est votre rituel d’écriture ? 

Aucun rituel. Je me souviens de beaucoup de mes rêves nocturnes. Je brode souvent au tout petit matin ou en pleine nuit sur ce qu’il me reste de ces songes.

Des sensations, des situations, des émotions.

J’écris vite, comme on improvise.

Et je ne relis jamais. J’aurais peur de souiller la sève en ne voulant qu’améliorer a posteriori.

8 – Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je continue à broder sur ce qui vient à ma conscience furtivement. J’ai déjà quasiment fini d’écrire un deuxième recueil.

Je le donne à relire, par petits paquets de pages, et je laisse la personne trier et dire ce qu’il convient de garder dans tout ce que je lui soumets.

Les choses viennent d’un jet, puis ne m’appartiennent plus….

9 – Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Par hasard. J’étais allé dans un ou deux salons du livre, mais ne me sentais pas « légitime » pour aller parler de ce que j’avais écrit aux stands des éditeurs.

Un journal télévisé attrapé par hasard, donnant la parole à une femme qui, pendant le premier confinement Covid, avait retrouvé dans des malles, rangées dans le grenier de la maison de sa grand-mère, des journaux intimes écrits pendant son enfance.

Elle les avait relu, triés, et avait envoyé ce qu’elle trouvait digne d’être lu à une plateforme éditoriale.

Et j’ai fait de même, optant pour les Éditions du Panthéon, car j’avais trouvé leur site et leur catalogue très classe et diversifié.

Un seul envoi ! Et bingo !

10 – Le mot de la fin ?

J’ai toujours été inclassable, là où l’on ne m’attendait pas. J’ai picoré de partout au cours de ma vie. Écrire est une énième pirouette.

La légèreté et la spontanéité…