Rencontre avec... Maxime Fuentes
- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Sacha est un roman inspiré de mon parcours de vie : un jeune homme issu des quartiers sensibles, qui cherche à s’extraire d’un destin tout tracé fait de violence, et qui trouve dans l’armée une voie, une discipline, une identité. À travers ce personnage, je raconte le combat pour exister, pour rester debout, pour transformer ses blessures en force.
- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?
Que rien n’est écrit à l’avance. Que même dans l’adversité la plus brutale, il existe toujours un chemin. Sacha parle de résilience, de loyauté, de dépassement de soi, et de cette quête universelle : trouver sa place dans le monde.
- Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Ma propre vie, bien sûr. Les visages croisés en mission, les nuits d’attente, les silences lourds. Mais aussi les figures qui m’ont marqué : mes frères d’armes, mes mentors, ma famille. J’ai voulu rendre hommage à cette humanité souvent invisible, mais toujours essentielle.
- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
L’Étranger de Camus, pour la force du style et la solitude du personnage. Plus récemment, Le mage du Kremlin, qui m’a rappelé combien la littérature peut aussi porter les tensions politiques, stratégiques et humaines.
- Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Loyal. Stratège. Résilient.
- Quelle est votre citation favorite ?
« Être et durer — avec Force et Honneur. »
- Quel est votre rituel d’écriture ?
J’écris souvent très tôt le matin, avant que le monde ne se réveille. C’est dans ce calme-là que les mots me viennent. J’écris à la main d’abord, puis je retravaille tout à l’ordinateur. C’est un va-et-vient entre spontanéité et précision.
- Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je travaille actuellement à l’adaptation de Sacha en scénario, pour en faire une série ou un film. Et un second roman est en cours, plus centré sur la géopolitique, les jeux d’influence, et les dérives du pouvoir.
- Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?
J’ai choisi les Éditions du Panthéon pour leur volonté de donner la parole à des auteurs porteurs d’histoires vraies, fortes, singulières. J’ai trouvé chez eux une écoute sincère et un accompagnement humain.
- Le mot de la fin ?
Écrire, c’est transmettre. Lire, c’est recevoir. Si Sacha peut toucher, éveiller ou même apaiser un lecteur, alors tout cela en valait la peine.