Rencontre avec... Peter Jagger

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 A l’âge de vingt-trois ans, j’ai accepté un contrat de travail expatrié au Gabon dans  le domaine de l’électronique radio et télévision. Propulsé au volant d’un 4×4 chargé de matériel technique, j’ai connu, durant cinq ans, les pires galères sur des pistes défoncées. Partageant mon existence, un chauffeur de grumier d’origine Anglaise décrit ce qu’a été ma vie.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

En dehors de mes commentaires sur l’actualité politique de cette époque, véhiculée par un poste de radio branché en permanence dans notre véhicule, je tente de faire passer le message suivant : l’Afrique des safaris touristiques n’a rien à voir avec les strictes réalités d’un terrain étranger pour nous,  et que les us et coutumes de ces peuples de la brousse ne sont jamais décrits dans les catalogues d’agences de voyage.

En dernier lieu, un sujet encore et vraisemblablement de plus en plus préoccupant : celui de la déforestation massive des forêts primaires. Le Gabon est l’exemple d’un petit pays mais l’Amazonie est beaucoup plus grande. Tout cela au profit de gouvernements totalitaires…

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Deux grands titres ont croisé ma route :

La mémoire du fleuve.

L’avion du blanc.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Particules élémentaires de Michel Houellebecq. J’ai tout lu de lui.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

 1 : Déterminé.

2 : Authentique.

3 : Critique.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

 Je la détiens d’un ancien ami à Madagascar :

« Tu sais, ici tu arrives avec une grosse fortune et tu en repars avec une petite, voire rien ! »

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Pour ce premier roman, j’ai écrit uniquement la nuit, dans le silence le plus absolu.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai achevé mon second roman fin octobre 2021. Dans un tout autre style et axé sur la réflexion philosophique du clonage des âmes humaines, via des expériences réalisées par des extraterrestres aux quatre coins de notre planète. Mais je n’ai pas abandonné mon esprit critique sur les sujets politiques, économiques et écologiques, que nous découvrirons sous le prisme de l’an 2042.

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Je n’ai rien laissé au hasard, et je pense avoir trouvé l’une des meilleures.

  • Le mot de la fin ?

Suite au travail réalisé ensemble, je souhaite que nos efforts communs portent leurs fruits et que « Toi qui m’attends » ne soit pas ma dernière oeuvre.