Valérie Le Lan est formatrice auprès des personnes en situation de handicap, dans le cadre de leur réinsertion professionnelle. Avec son premier roman, elle veut dénoncer la maltraitance, sous toutes ses formes, et donner la parole aux victimes.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Valérie Le Lan

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce livre a été réalisé à un moment important de ma vie, où j’attendais avec impatience la naissance de ma première petite-fille. En congé à ce moment-là, je tournais en rond, je ressassais tous les épisodes de mon existence quand soudain, j’ai pris la décision « sur un coup de tête » de saisir sur mon ordinateur tout ce que j’avais emmagasiné pendant presque 50 ans, pour mettre en lumière la maltraitance, sous toutes ses formes, infligée aux enfants et dont j’ai été victime.

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je souhaite mettre en évidence la résilience dont les enfants doivent faire preuve pour survivre et se reconstruire lorsqu’ils deviennent adultes : libérer leur parole, obtenir l’écoute et l’accompagnement des adultes. Ces actes ignobles qui parfois détruisent totalement doivent, après avoir été longuement tabous, disparaître définitivement pour que l’enfance reste une période d’épanouissement et non de douleurs et de silences.

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Bien sûr, de nombreux sujets d’actualités m’inspirent, mais mon métier de formatrice auprès des personnes en situation de handicap également.

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai lu de nombreux livres autrefois (Stephen King, Danielle Steel, Joanne K. Rowling) qui m’ont donné cette envie d’écrire, mais j’ai arrêté de lire lorsque j’ai eu de sérieux ennuis de santé (visuels). Néanmoins, ce qui m’a donné l’envie d’écrire vient des propos, parfois insistants, de mes amis pour que j’écrive mon histoire.

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Empathie, courage, résilience.

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Celle de Juliette Greco, qui figure également dans le roman : « Si l’enfance est comme la mienne, violente et douloureuse, ça conditionne l’adulte que je suis devenue, qui peut rester des jours sans parler ».

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’avais pas spécialement de rituel d’écriture, puisque je n’écrivais pas. Néanmoins, depuis le commencement de ce roman, je m’installe devant mon ordinateur après m’être servi un mug de café. Chaque gorgée de café représente des moments de réflexion entre les périodes de saisie. Je suis alors capable de m’abreuver de cette boisson sur plusieurs heures.

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai deux projets dont l’un concerne un roman jeunesse : l’histoire d’une chatte Maine Coon qui domestique ses humains (sujet bien plus léger que l’autobiographie). L’autre projet est un thriller, mais je n’en suis qu’au canevas.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Mon mari a lu un passage de mon premier manuscrit et m’a proposé de l’envoyer à un éditeur, pour voir. Après réflexion et sans conviction, je l’ai diffusé à quatre maisons d’éditions, dont les éditions du Panthéon. Toutes m’ont adressé une offre, mais parmi ces offres, celle des éditions du Panthéon me semblait plus complète. Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix, car j’ai jusque-là été parfaitement accompagnée et conseillée.

 

  1. Le mot de la fin ?

Surmonter les épreuves n’est pas toujours facile, mais nécessaire pour construire une vie et un avenir serein, pour soi et ses proches.