Thème : Dystopie et Uchronie

La tête cassée

« Je m’appelle Philomène et je resterai malheureux tant qu’il n’y aura pas la paix dans le monde. Je pense qu’il vaut mieux regarder la vie de son mauvais œil. Ça donne un plan de projection ouvert et infini sans contrainte directionnelle. »

Philomène oscille entre les mathématiques, les sciences et la philosophie pour donner du sens au monde. Ses amis sont devenus pour lui les archétypes d’un avenir dystopique : Nabil, dont l’âme anime l’ordinateur omnipotent La Grille ; Pier-Alec, artisan d’une pandémie inattendue ; Tristan, destructeur des forêts ; Jérôme et Lionel, figures de droiture et d’orgueil.
Dans ce futur sombre, le modèle de pensée de Philomène dirige la région d’Abitémis, une société marquée par l’égalité imposée : tous les enfants sont élevés sans amour, sans famille. Mais l’équilibre vacille quand le Warlord défie Socrate-Platon, le dieu vivant de ce monde.
Au milieu du chaos, Galaboche Parenthèse, alter ego de Philomène, embarque trois alliés pour défier le destin et sauver cent enfants en fuite vers les étoiles, ultime espoir de survie. Mais ce voyage peut-il réellement sauver l’humanité ?

La République des Dames

« La lenteur du petit cortège et l’homogénéité des paysages concouraient à la monotonie du voyage. Tout se ressemblait à Chambord. Les campagnes n’étaient faites que de plaines plutôt arides et de quelques collines à pentes douces, recouvertes d’une végétation clairsemée. Les maigres bosquets et les arbustes secs peinaient à s’épanouir dans ce climat torride. »

Canton de Chambord, 2222, cent ans après l’Apocalypse qui a détruit toute technologie sur la planète. Organisés en société matriarcale, les habitants vivent dans une communauté autarcique qui a relégué la population masculine au rang de citoyens de seconde zone.
Milo, un jeune domestique, est banni de la cité après une tentative avortée de rébellion. À la consternation générale, la fille d’une dirigeante décide de le suivre…
Leur périple hors les murs signe-t-il la fin de la République des Dames ?

Terra Instinctus. Tome I : L’espoir

« C’était une escouade composée de quinze combattants, cinq mi-loups, trois mi-léopards, deux mi-lions, un mi-lapin et quatre mi-panthères. La façon dont la génétique animale les avait modifiés était très variée, certains avaient conservé plus de caractéristiques animales et d’autres, plus humaines. »

L’enfer est pavé de bonnes intentions. À vouloir augmenter les capacités de l’Homme en mêlant ses gènes à celles d’autres formes de vie, les savants ont damné la Terre. Un monde hostile est né, Terra instinctus, dans lequel les humains survivent face à leurs congénères « modifiés » plus adaptés à l’environnement. Dans cet espace sauvage, Anthony cherche à venger ceux qui ont décimé son clan. Sa quête l’emmènera plus loin qu’il ne l’imaginait, jusqu’à découvrir le véritable visage de Terra instinctus.

Le Donneur

« Une lumière s’alluma soudain et fit sortir Katharine de la pénombre dans laquelle elle se trouvait. Il n’y avait plus personne dans l’Auditoire. Elle était seule. Seule face à une chaise vide. Seule face à mon destin, se dit la jeune fille. »

Dans une société cloisonnée, chaque membre se voit attribuer à sa majorité une profession qu’il exécutera toute sa vie.
Katharine, elle, devient la récipiendaire de la mémoire vive de sa communauté. Un rôle bien lourd pour l’adolescente confrontée rapidement à des choix périlleux. Taire tous les secrets ou dévoiler les plus corrosifs…

311ia

« Elle va sur la terrasse et s’y assoit pour observer le ciel. Elle est vraiment secouée. Ses yeux cherchent des réponses qu’elle ne peut avoir. Elle serre et desserre constamment les poings en expirant lentement. Ses lèvres tremblent alors qu’elle baisse la tête, vaincue par la cruauté de ce monde et de l’homme. »

En 2250, la biomécanique a fait des progrès considérables. Mais est-ce pour le meilleur ?
Ellia, jeune fille hospitalisée, n’espère qu’une chose : pouvoir sortir de sa chambre.
Pendant ce temps, Chloé, policière, découvre douloureusement que morale et justice ne sont pas forcément les valeurs qui guident l’institution…

Napoléon, l’exil en Amérique

« Comment Napoléon imaginait-il sa vie en Amérique ? Dans les jours qui ont précédé son départ, il avait exprimé quelques idées relativement à sa nouvelle vie. Il envisageait d’abord de se refaire une santé, d’écrire ses Mémoires, puis de voyager à travers les Amériques. Une nouvelle « carrière » n’était pas exclue. »

Juin 1815. Napoléon vaincu à Waterloo choisit les États-Unis comme terre d’asile. À sa demande, le gouvernement provisoire met à sa disposition deux frégates à Rochefort pour le conduire à New York. Prévenue, une escadre anglaise l’attend…
Qu’eût été la vie américaine de l’ex-Empereur s’il avait pu atteindre New York ? Tourner la page, vivre sous un nom d’emprunt, quelque part entre New York et Philadelphie, écrire ses mémoires, voyager, parcourir les Amériques, tel était son souhait… jusqu’au jour où peut-être il reparaîtrait sur la scène du monde. À quarante-cinq ans, une nouvelle « carrière » n’était pas exclue.
Une uchronie plausible parce que richement documentée.