Thème : Politique et pouvoir

COVID-19 – Des solutions, pas de polémiques

« C’est pourquoi nous devons désormais considérer comme des biens vitaux les masques, les gants, les surblouses, les charlottes, les lunettes, bref, tout ce qu’on désigne sous le terme d’équipement de protection individuelle (EPI). Leur commerce doit être régulé. L’importation doit être interdite tant que le quota annuel de sortie du stock national n’est pas atteint. Ils doivent échapper au fonctionnement normal du marché. Le Code de la santé doit l’emporter sur le Code du commerce. »

Durant la crise du COVID-19, le flot continu des polémiques a suscité énormément d’idées fausses. En les dépassant, cet ouvrage fait émerger des solutions efficaces pour se protéger lors des crises à venir.
Cela commence par rétablir certaines vérités : ce n’était pas à l’État de fournir les masques aux soignants au début de l’épidémie. C’est parce qu’on avait laissé des centaines de millions de masques du stock national devenir progressivement inutilisables que la France en a manqué. Le Président de la République n’a pas caché la pénurie de masques, puisqu’il l’a publiquement reconnue dès avril 2020. Le ministre de la Santé n’a pas inventé l’inutilité des masques en population générale, car cela correspondait au consensus médical admis depuis des années. La campagne de vaccination n’a pas été le fiasco annoncé. L’Union européenne et l’industrie pharmaceutique ont été nos bienfaiteurs.

Oyez citoyens ! Le narcissisme est au pouvoir

« La télévision est l’outil qui a propulsé la population dans l’illusion du paraître pour faire se développer le matérialisme par la consommation. Elle insuffle que le mensonge est la vérité, alors, pour s’émanciper du mensonge, il est nécessaire tout d’abord d’appréhender l’environnement collectif en comprenant sa réalité afin d’en déterminer les conséquences sur la vie de chacun. »

Cet ouvrage est une analyse critique de la société contemporaine, tant du point de vue politique qu’économique, à travers le prisme des sciences humaines et de la psychologie. Lili De Bretagne énonce des faits, développe les enjeux majeurs de la crise sanitaire actuelle et ses travers afin d’y proposer des solutions adéquates. Un état des lieux engagé dans une démarche de vulgarisation.

Mendès France – Mitterrand

« Le candidat retrouvait avec la même énergie le goût des campagnes électorales. Tôt le matin, il découpait lui-même la presse et dictait son courrier en retour aux nombreux messages et sollicitations qui lui parvenaient, répondant avec soin à un électeur qui le questionnait sur tel ou tel sujet, adressant un texte d’encouragement à un candidat qui souhaitait le faire figurer dans son comité de soutien et cela toutes fenêtres ouvertes pour éviter au thermomètre de dépasser les 15 °C, car selon lui, les basses températures favorisaient le fonctionnement des neurones… »

C’est une plongée au cœur de la politique française de la deuxième moitié du XXe siècle qui nous est offerte ici. L’auteur nous invite à suivre les itinéraires de deux personnalités parmi les plus marquantes de la scène publique. Si les analyses de Pierre Mendès France et François Mitterrand ont souvent été les mêmes, leurs actions ont parfois différé, même s’ils se sont retrouvés pour s’opposer fréquemment à leur adversaire commun : Charles de Gaulle.

Islam, Occident et médias

« Face à la prolifération des obscurantismes répandus au nom de la religion, tous, musulmans, chrétiens et juifs, doivent dresser un front commun pour contrecarrer le fanatisme, la haine et le repli sur soi sous toutes les formes… Ceux qui incitent au meurtre et à l’agression, qui excommunient indûment les gens et qui font du Coran et de la sunna une lecture conforme à leurs intérêts, ne font que colporter le mensonge au nom de Dieu et du Prophète… c’est cela la vraie mécréance… »
SM le Roi Mohamed VI

À l’heure où l’Islam est sans cesse présenté comme un berceau de violence et de terreur, comme un instigateur de haine et de refus de l’Autre, Abdellah Boussouf invite à un autre regard sur sa religion. Après un premier essai fondamental mettant en lumière toute la spiritualité et la morale de l’Islam, il pose aujourd’hui son analyse et ses réflexions sur le climat actuel.

De l’Occident à l’Orient, de l’Église à l’Islam, du pluralisme culturel à l’islamophobie, ce second ouvrage décrypte la fabrique de l’opinion publique et plus que tout, celle de la peur…

Le coup d’État démocrate

Churchill disait d’elle « c’est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». Héritière d’un âge d’or antique, la démocratie peut se muer en un régime oligarchique, garant seulement d’une professionnalisation des élites et des élus, travaillant au profit de rouages financiers et d’intérêts privés dépourvus de conscience politique.

Peut-on aujourd’hui affirmer que la démocratie ne sert plus que de vernis, pour justifier des institutions beaucoup moins libres et ouvertes qu’elles n’osent l’affirmer ? Le temps démocrate, né de l’accaparement par le peuple des attributs de la souveraineté, ne s’est-il pas finalement estompé quand les souverainetés nationales ont cédé le pas au diktat des économies déterritorialisées ?

À travers une démarche historienne et analytique, Christophe Agogué s’attache à révéler les dessous d’institutions occidentales aux finalités émoussées, où les pouvoirs exécutifs ne sont plus que les valets d’intérêts supranationaux aux antipodes des libertés politiques. Il propose ainsi des solutions pour retrouver un esprit et une forme d’organisation résolument démocrates, dont l’épanouissement serait indéfectiblement lié à une remise à plat du système éducatif.