Churchill disait d’elle « c’est le pire des régimes à l’exception de tous les autres ». Héritière d’un âge d’or antique, la démocratie peut se muer en un régime oligarchique, garant seulement d’une professionnalisation des élites et des élus, travaillant au profit de rouages financiers et d’intérêts privés dépourvus de conscience politique.
Peut-on aujourd’hui affirmer que la démocratie ne sert plus que de vernis, pour justifier des institutions beaucoup moins libres et ouvertes qu’elles n’osent l’affirmer ? Le temps démocrate, né de l’accaparement par le peuple des attributs de la souveraineté, ne s’est-il pas finalement estompé quand les souverainetés nationales ont cédé le pas au diktat des économies déterritorialisées ?
À travers une démarche historienne et analytique, Christophe Agogué s’attache à révéler les dessous d’institutions occidentales aux finalités émoussées, où les pouvoirs exécutifs ne sont plus que les valets d’intérêts supranationaux aux antipodes des libertés politiques. Il propose ainsi des solutions pour retrouver un esprit et une forme d’organisation résolument démocrates, dont l’épanouissement serait indéfectiblement lié à une remise à plat du système éducatif.
Christophe Agogué vit à Paris et travaille dans une entreprise énergétique. Il est l’auteur de plusieurs essais et romans ainsi que de nouvelles théâtrales et de musées imaginaires.
À travers ce dernier essai, Christophe Agogué se focalise particulièrement sur notre histoire institutionnelle et le devenir de la démocratie. En s'appuyant comme à son habitude sur ses connaissances politiques et philosophiques, il offre la perspective d'un regard différent sur notre société.
[…] C’est le cas en Italie ou en Israël où le président assure les fonctions protocolaires, veille au bon fonctionnement des pouvoirs publics ou encore à l’indépendance de la nation. […]