Thème : Romans noirs

Le Colis

« – Ne l’ouvre sous aucun prétexte et ne va pas voir la police, fais simplement ce que je te dis. Tu n’imagines même pas à quel point le monde compte sur toi, mon garçon… Je ne voudrais pas te mettre la pression en te disant que c’est une question de vie ou de mort, mais… C’est réellement le cas. »

Denver, Colorado. Abordé dans la rue par un inconnu, un jeune étudiant se voit confier un mystérieux colis qu’il doit livrer à la cathédrale Saint-Jean, en échange d’une généreuse récompense. Une aubaine à première vue, mais le jeune homme déchante vite lorsqu’il constate que ce fameux colis semble intéresser des personnes aux intentions obscures… Une plongée mystique et palpitante dans les eaux sombres de l’humanité, entre rêve et réalité.

Invisible

« Elle me tolérait uniquement parce que j’étais « docile », voilà, j’étais « docile », un chien est « docile ». Moi je n’attendais qu’amour et tendresse ; tout bien réfléchi, oui, je pouvais être comparée à un chien, un simple animal de compagnie, car après tout, j’en avais l’attitude. Je faisais ce que l’on attendait de moi, sans faire de vagues, obéissante et soumise, en espérant avoir en retour une petite caresse, un susucre… »

Mal dans sa peau, engoncée dans ses complexes, Fabienne fait régulièrement les frais de son manque de discernement, notamment dans ses relations amicales et amoureuses. Le destin va lui apporter l’occasion de rétablir cruellement l’équilibre. Portrait d’une anti-héroïne, « Invisible » dépeint en traits acérés la spirale qui mène une madame Tout-le-Monde à une action aussi funeste que radicale.

Mafia protocole

« Des types pas marrants… Ils suaient l’indifférence mais n’étaient pas exactement graves, plutôt barbares. S’ils n’avaient pas l’âge de leurs artères, ils possédaient la gueule de leurs saloperies passées… »

Le commandant Roussouly et le commissaire Mellado auront fort à faire puisqu’il leur faudra arrêter un criminel qui sème la terreur chez les prostituées tout en frayant avec un tueur à gages particulièrement doué souhaitant sortir des griffes de la mafia. Mais ce n’est évidemment pas chose facile et une véritable guerre va se déclencher, les entraînant à Naples, mais également jusqu’en Afrique du Sud.
Dans ce nouvel opus, Claude Molinari déploie sa plume acérée et son vocabulaire châtié pour emmener son lecteur dans les ruelles sombres des quartiers tenus par la ‘Ndrangheta. Entre missions et rencontres impromptues, les aventures de ces héros, qui ne manquent pas d’un humour bien nécessaire pour survivre à toutes ces horreurs, tiennent le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Sauve-moi !

« Depuis ma rencontre avec Jack, je savais qu’il était lui aussi mauvais, un tueur en série des plus meurtriers, mais on n’en avait pas parlé. Je n’avais jamais vraiment réalisé ce dont il était capable. Mais un homme était mort parce que Jack me surveillait et me défendait, moi, la personne dont il était tombé amoureux. »

Camille a écrit un roman sur une famille de tueurs en série… ou du moins ce qu’elle pensait être un roman ! Car un jour, comme tout droit sorti de ses pages, un homme vient à sa rencontre et lui fait d’étranges révélations. La vie, l’avenir de Camille sont maintenant à la merci des choix obscurs de ce presque inconnu.
Suite de « Sanglante descendance », « Sauve-moi ! » poursuit l’impitoyable récit des aventures de Jack. Suspense et mystère sont décidément la signature de Camille Cambier.

Faut pas réveiller les morts

« Comprendre comment il est possible qu’un homme célèbre et riche comme toi abandonne femme, profession, richesse, les commodités de la vie, commette un meurtre abominable pour se réduire à mener une existence de zonard… Tu me dois une explication. Je révélerai jamais à personne ton secret, je te jure… Après, je peux te buter en paix. »

Marseille. Un agent d’investigation privée est chargé d’assassiner un écrivain franco-américain de renom, le commanditaire n’étant autre que l’épouse de ce dernier. Cette mission va amener notre homme à se rapprocher de sa cible, avec laquelle il développe un rapport de plus en plus ambigu… Un récit tout en rebonds et joutes verbales animées.
Giorgio De Piaggi est originaire de Gênes. Il a exercé la fonction de lecteur de langue et de culture italiennes à la Faculté des lettres d’Aix-en-Provence puis enseigné la littérature française aux Universités de Salerne, de Bologne et de Gênes. Professeur émérite, Officier des Palmes académiques, il est membre du Conseil d’Administration de l’Alliance Française de Gênes, et ancien membre de la Società Universitaria per gli Studi di Lingua e Letterarura francese. Après sa retraite en 2005, il se consacre à l’écriture narrative. Il est l’auteur d’« Un jour à Marseille », « Ô Sorbonne ! » et « Une étrange aventure », parus aux Éditions du Panthéon.

Tous des chiens galeux

« Le ballet des hommes de la scientifique, aux allures de cosmonautes dans leur combinaison et leurs bottes blanches, semblait toucher à sa fin. Celui qui devait être le chef de groupe avait rassemblé sa tribu devant l’université et faisait apparemment un point avec, dans les mains, ce qui ressemblait à s’y méprendre à un plan des locaux. Plusieurs boîtes étaient empilées à leurs pieds et les policiers faisaient l’inventaire de leur butin, genre carte au trésor, les hélicoptères en moins. »

Sylvie Pagini, la quarantaine chic, est professeure à l’université et n’apprécie que très modérément son métier et ses collègues. Au moment où elle pensait que sa carrière n’évoluerait plus, elle se voit du jour au lendemain propulsée, par son directeur, cheffe de projet dans le cadre de la préparation d’un colloque international.
Alors que cette nouvelle responsabilité aurait dû la hisser au sommet de la gloire dans la sphère universitaire, l’enseignante va vivre un véritable calvaire et devoir faire face à de nombreuses péripéties qui finiront par la mettre en danger.
Pourquoi son assistant qui lui était entièrement dévoué disparaît-il subitement à quelques jours du colloque ? Quels sont les liens obscurs qui se tissent entre les membres de son équipe et qui conduisent parfois certains à des passages à l’acte effroyables ?
Pourquoi cette association de réinsertion installée chaque semaine dans le hall de la faculté pour vendre des gâteaux, connaît-elle autant de turbulences ?
Existe-t-il un lien entre ces différents éléments ou est-ce simplement le fruit du hasard ?
Docteure en gestion, Michèle Van de Portal publie. habituellement dans des revues scientifiques traitant des Ressources humaines. Passionnée de littérature policière et de romans psychosociologiques, elle met à nouveau en scène dans ce roman très noir, le tandem improbable des deux policiers Zandi et Djorka.

Le Cadavre récalcitrant

« Bernard Lariège était à l’origine un éditeur spécialisé qui publiait, certes des  auteurs engagés, mais aussi quelques poètes contemporains, généralement allemands. Incidemment, Charles feuilleta, d’un air distrait, plusieurs revues qui étaient rangées sur l’une des étagères. Son regard s’arrêta sur le titre étrange d’une publication, « Le Cadavre récalcitrant». Après avoir constaté que le rédacteur en chef de cette revue, au demeurant confidentielle, était un certain Bernard Lariège, il reposa le volume en songeant qu’il était en train de s’égarer. »

11 avril 1971 : un célèbre dramaturge meurt assassiné près de son domicile parisien. Un suspect est rapidement arrêté et l’affaire est sur le point d’être classée… C’est sans compter sur l’enquêteur Charles Dangel, qui découvre que l’un des ancêtres de la victime est décédé dans les mêmes circonstances, exactement cent ans plus tôt. L’histoire se répète et les deux victimes ont d’autres points communs, comme cette revue au titre étrange dans laquelle ils écrivaient tous deux… Charles Dangel n’est pas au bout de ses surprises.

Premier jour

« Je me force à croire que mon mari m’aime encore et qu’il aimera aussi ce bébé. J’espère que cet enfant pourra réellement sauver notre mariage, mais je me trompe peut-être. Il m’arrive parfois de croiser son regard et de me dire : « L’homme de mes rêves, le père de mon enfant, cet homme que j’aime tant pourrait me tuer. »

La vie de Jeanne et Vincent était idyllique : une belle rencontre, un mariage heureux… Jusqu’à la mauvaise nouvelle. Le couple emménage dans la propriété de Jeanne pour prendre soin de la mère de celle-ci, atteinte d’un cancer. Tout bascule alors : Jeanne disparaît et Vincent est suspecté. Trahison, meurtre et passion vont se mêler pour bouleverser une existence en apparence si paisible… et la vérité va éclater, dans toute sa perversité.

Cartel Bogotá

« Imperturbable, le soleil couchant inondait d’un roux doré la partie sud de Bogotá… Le dôme de l’église Santa Julia étincelait de tous ses cuivres fanés, rendant magique la beauté d’un lieu où sévissait l’horreur… »

Colombie, 2017. Tragiquement réunis par le meurtre d’un ami commun, Ethan Sanders, de la CIA, enquête aux côtés de l’inspecteur Lauzet de Paris.

Le luxe, le sexe, la violence, tout semble exacerbé dans l’univers des narcotrafiquants. Du centre-ville embouteillé à la jungle profonde, Claude Molinari nous entraîne sur les chemins de la cruauté et de la vengeance. La pauvreté et la richesse côtoient la mort de près, si bien que personne n’en sortira indemne…

Sanglante descendance

« Vous connaissez cette peur ? Celle qui ne vous quitte plus. Celle qui vous suit partout, sans relâche. Vous en perdez la tête. Vous avez juste l’impression de devenir fou. Plus personne ne vous croit. Vous vous retrouvez seul. Vous vous isolez et c’est à ce moment-là que moi j’interviens.
Alors vous connaissez cette angoisse ? Non, pas encore ? Attendez un peu, regardez autour de vous. Je ne suis pas loin. Vous n’avez aucune chance, même si je vous le dis.
Une fois qu’on actionne la machine, rien ne l’arrête et celle-ci est lancée depuis bien longtemps. »

Jack Astrier mène une vie tout à fait normale, étudiant en médecine, il va fêter ses vingt ans. Mais son père en décide autrement. Il est temps pour lui de connaître le plus lourd secret que partage sa famille : Jack est le descendant d’un célèbre tueur en série… et pour honorer ses ancêtres, il va devoir perpétuer son héritage.

Tous les hommes de la famille Astrier renferment en eux un gène d’assassin maintenu par une colère hypertrophiée. Au fil des siècles, ils ont appris à se protéger afin de ne jamais se faire prendre. Mais Jack, pourtant insoupçonnable, est encore plus dangereux.

Comment prendre de la vitesse sur un circuit gardé par une oie

« – C’est quoi, ce jeu ? Pourriez-vous m’expliquer comment ça marche ? (…) – Il s’agit du jeu de l’oie, mon pote ! Nous tirons des dés imaginaires, nous avançons, nous rencontrons des obstacles, des entraves. »

Romain Vidal est né trop vieux : atypique et nonchalant, à bientôt 18 ans il n’aime rien d’autre que lire et méditer. Resté seul à Paris le temps des vacances, il erre dans la capitale à la recherche de diversions pour oublier Mirabelle, son amour fruité.

Dans le jeu de société grandeur nature imaginé par l’auteur, les pions sont des personnages aussi bigarrés qu’absurdes, tendres que mauvais pour qui tout semble possible. Riches, pauvres, paresseux, pervers, poètes et pour les plus audacieux, amoureux, ils sont la foule de ceux que l’on croise tous les jours au détour de chaque ruelle parisienne.

La mort est anonyme

Un roman noir en deux livres, une histoire en miroir, une mécanique oppressante.

La vérité de la mort est un mensonge.

Auteur belgo-canadien, TDG vit à Montréal. Il écrit et dessine depuis toujours, et place audacieusement la création artistique au cœur de sa réflexion. Après Le chemin d’Heming, sa première pièce de théâtre, il déploie tout son talent et son imagination dans un thriller inattendu et déstabilisant.

Anonyme est la mort

Un roman noir en deux livres, une histoire en miroir, une mécanique oppressante.

La vérité de la mort est un mensonge.

Auteur belgo-canadien, TDG vit à Montréal. Il écrit et dessine depuis toujours, et place audacieusement la création artistique au cœur de sa réflexion. Après Le chemin d’Heming, sa première pièce de théâtre, il déploie tout son talent et son imagination dans un thriller inattendu et déstabilisant.