Thème : Sports aériens

La meilleure façon de marcher

« – Vous qui entrez ici, sachez que c’est un endroit dont on ne repart pas.
J’ai souri, croyant à une boutade. Je sais aujourd’hui combien il avait raison. L’aviation est une drogue à accoutumance, quand on a goûté à l’ivresse du vol, il est difficile de s’en passer ! »

Dans « La meilleure façon de marcher », l’auteure tisse le fil d’un destin où le ciel se mêle à l’intime. À l’aube de la quarantaine, elle ose répondre à l’appel ancien des nuages, franchissant les portes d’un aéroclub. Ce rêve d’envol, longtemps contenu, devient une quête profonde, faite d’efforts, de doutes, de rencontres marquantes – dont celle de Jean-Marc, instructeur lumineux. Mais lorsque la vie chavire après un accident tragique, elle se retrouve face à l’absence, au silence, à la nécessité de continuer.
Ce récit est une traversée : celle du deuil, de la mémoire, et de la force qui naît du vertige.

Sur les pas de l’Archange

« Le décollage, vers le nord de la capitale encore endormie, nous laisse apercevoir très vite le trait côtier qu’il suffit de longer pour atteindre le Banc d’Arguin. Le soleil qui se lève à l’est au-dessus de l’immense désert encore baigné de fraîcheur, n’est pas gênant pour la vue du pilote. Le petit avion est équipé, si besoin, d’un pare-soleil découpé dans du Styrodur léger. Point besoin pour le moment. Le soleil rasant n’est pas encore agressif. Il se contente de réveiller les dunes ondulées. »

Tropique du Capricorne, Tropique du Cancer puis mythique ligne de l’Aéropostale de Nouakchott à Dinard. Ce sont trois carnets de vol émaillés de réminiscences, de souvenirs lumineux d’escales qui sont racontés. La nostalgie est de chaque plan, un père évoquant son fils disparu, Gildas, pilote de chasse sur Mirage, et leur commune passion pour l’aviation.