Thème : Vaudeville

Chasse, pêche et trahison

« Marcha : Avec vous, ce n’est jamais le bon moment, dès qu’on vous sort de vos petites habitudes et de vos petites convictions rétrogrades, il faut passer à autre chose.
Célestin : Garde-toi de commenter avec ton cœur enragé de révolutionnaire. Pour moi tu es Marcha, la petite pestouille qui joue depuis trente ans dans les pattes d’Etienne et de Quentin, et qui aurait dû trouver un gentil « Claude » depuis bien long-temps… Tu vas finir comme cette vieille folle de mademoiselle Augustine, au village… »

Étienne, cadre brillant de la haute finance parisienne, décide un jour de tout plaquer, se réfugie dans sa Provence natale et ouvre un bistrot gastronomique. Quand il constate que son équipe est plus habituée au Pastis et aux cigales qu’aux briefings, Étienne commence à sentir le projet lui échapper. Et c’est sans compter sur Maillefer, l’un de ses serveurs, dont l’esprit surdoué mais fouineur permet de révéler un secret soigneusement caché… À cinq jours de l’ouverture, la pression s’accentue au milieu de rebondissements burlesques. Mais entouré de personnages tous aussi attachants que maladroits, Étienne se retrouve rapidement dépassé par ses propres mensonges…

Droit de retrait

« Arrivée du dernier passager, Antoine, à la bourre. Il entre très vite et sans faire attention, faisant tomber une partie des valises, avec lesquelles il trébuche. Valérie, son attention attirée par le bruit, se retourne et observe la scène très attentivement. Antoine, complètement gêné, se met à ranger une par une les valises, mais il ne fait qu’aggraver la situation.

Antoine : Ah ! Paniqué. Mais quel désastre ! Quel bazar ! Ça commence déjà de travers ! Pause. Je n’aurais jamais dû faire ce voyage comme ça, sur un coup de tête. Il se cogne contre une des piles de valises. Et voilà ! Le destin s’acharne vraiment contre moi… »

Été 2003, gare de Lyon Part-Dieu, les voyageurs du train à destination de Narbonne prennent place. Ce devrait être un trajet en TGV ordinaire, mais vol, trahison et amours vont s’inviter à bord et faire de ce vaudeville une folle sarabande.

Merci monsieur l’accordeur

« Je commençais à ne plus y croire. Je n’aurais jamais pensé qu’il cachait un problème psycho avec l’instrument. Je pensais simplement qu’il était égoïste. On devait être dans son monde, partager ses passions, mais pour lui, entrer dans le mien, c’était impossible. J’aurais eu une autre passion, comme la cuisine, le golf, ou carrément élever des mygales, il aurait été capable d’accepter que je partage avec lui ce genre de passion. Il n’a eu aucun traumatisme à ce niveau-là. »

Maxime est fou de poker, sa compagne Rosaline n’a d’yeux que pour son piano. Maxime goûtant peu la passion de son aimée, les discussions mèneront aux disputes, puis à la rupture… Mais c’est sans compter sur l’ingénieuse Aurore, la nièce de Maxime farouchement déterminée à mener son oncle à faire face à ses démons musicaux… Le tout grâce à sa pièce maîtresse : l’accordeur de piano.