Rencontre avec... Sylvie Maillard

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Une fiction dans un futur proche mais pas de la science fiction. Quelques technologies du futur mais pas une histoire « futuriste ». La vie et la survie d’une soixantaine de militaires et d’une psychosociologue. Quelques réflexions sur la vie, ses valeurs, « son essentiel ». Un huis clos. Un dénouement inattendu qui explique le pourquoi et le comment… Et surtout : une aventure humaine !
2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Ma vie et toutes mes rencontres, tant professionnelles que privées, mes voyages.
L’ « Humain » et mon sens des relations humaines… un peu idéaliste !
3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Écrire m’a toujours été facile, tant professionnellement, qu’à titre privé. Un projet d’activité de biographe privé s’est transformé en l’écriture de ce roman !
Ce n’est donc pas un livre qui m’a donné envie d’écrire, simplement la capacité que j’avais à écrire. Il fallait pourtant l’inspiration, l’imagination (que je croyais ne pas avoir) ; je les ai eues !
Les annexes de « Suite Française » d’Irène Némirovsky ne m’ont pas donné envie d’écrire mais énormément influencée dans la préparation et dans mes « techniques » rédactionnelles.
4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Trois mots ? C’est tellement peu et cela dépend tellement du registre… Ici, je dirais : « relations humaines », « adaptabilité » et « réactivité »… Et un quatrième « authenticité »… Et ça ne me décrit pas totalement !
5. Quelle est votre citation favorite ?
Je ne suis pas très « citation », mais j’aime celle de Confucius :  » Nous avons deux vies. La seconde commence lorsqu’on réalise qu’on n’en a qu’une. »
6. Quel est votre mot préféré ?
Je ne suis pas une femme de « préférence »… Cette question est franchement difficile, surtout réduite à un seul mot… Je dirais « respect », « respect de TOUT ».
7. Quel est votre rituel d’écriture ?
Pour un premier roman, il serait prétentieux de parler de « rituel d’écrivain »… Pour le Plan B, j’ai travaillé presque « jours et nuits » !
Le soir avant de m’endormir, je « rédigeais » en pensées le(les) chapitre(s) du lendemain. Je rêvais de mes personnages. Au lever, je réglais au plus vite les obligations du quotidien pour « entrer » dans « mon Lancelot ». Je « jetais » le(s) chapitre(s). Puis je relisais, corrigeais, modifiais, mais bien souvent à la marge et de forme. J’écrivais jusqu’à 10h par jour.
Ceci n’a pourtant rien à voir avec un rituel, il s’agit simplement de la façon dont j’ai écrit le Plan B en 2 mois : « rapidité » et « efficacité » sont aussi « mes caractéristiques ».
8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
Harry Potter, Da Vinci Code et tous les Game of Thrones, je suis admirative de tant d’imagination. Et tous les romans historiques dont je suis passionnée…
Pourtant, j’ai écrit dans le futur !
9. Stylo ou clavier ?
Clavier ! Uniquement ! Quelques notes (très peu) griffonnées dans un cahier, déchiffrables que de moi tant j’écris mal et en codes !
10. Le mot de la fin ?
Que l’aventure inattendue du Plan B continue. Merci à ceux qui le soutiendront.