Diabi Sihem est docteure en sociologie du développement, maître de conférences à l’université des sciences et de la technologie d’Oran, chercheure associée au CRASC. Elle est issue d’une famille de mélomanes et de musiciens, grands maîtres de la musique arabo-andalouse. Elle leur doit sa passion pour le rythme et la mélodie, qu’elle a transmuée en écriture à la faveur de ce premier roman.

DE L'AUTEUR
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Rencontre avec... Diabi Sihem

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un écrit littéraire assez personnalisé dans son style et sa structure. C’est à travers cette spontanéité, cette sensibilité crue et ce discours authentique, qu’il a pu prendre forme et se retrouver dans la littérature Fragmentaire de René Barthes et de Milan Kundera. Une force poétique qui s’accepte comme genre éclaté dans le morcellement chaotique d’un monde que nous vivons actuellement et qui est représentée tout au long de ce récit par Maissa, un personnage féminin qui signifie en arabe étymologiquement Maysân « l’étoile scintillante ». Le thème dominant est la naissance ou la recherche de l’amour dans un pays embrasé par une guerre, par des violences qui le rend impossible. Les deux héros qui s’aiment sont en quête de leur identité, leur raison de vivre et aspire à l’apaisement. C’est un récit introspectif qui associe à une parole poétique et romanesque l’intime à la philosophie.

 

 

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Un message de paix d’universalité, d’humanisme, de désaliénation d’une société qui s’est instrumentalisée par une civilisation à son apogée et peut être à son déclin : un message d’amour sous toutes ses formes et ses souffrances, une quête de soi pour un renouveau et un monde meilleur.

 

 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ? 

SARTRE, CAMUS, Aldous Huxley, Nietzche, Barthes, Kundera divers auteurs maghrébins et arabes contemporains en l’occurrence Mahmoud Darwich… et surtout moi-même.

 

 

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ? 

TERRE DES HOMMES d’Antoine ST EXUPERY. Ce fut mon premier essai sur la base de ses réflexions philosophiques lorsque j’étais ado.

 

 

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

L’audace d’être moi.

 

 

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Devant les balles, les mines, la faim, le gel, la soif, la peur, la mort et l’amour, nous avons arraché notre masque comme un hochet risible et gênant. Pour que la bêtise s’installe, il lui faut la torpeur des jours calmes : elle est la sœur de la léthargie et de la mort ».
Mouloud Mammeri. Le sommeil du juste.

 

 

  1. Quel est votre rituel d’écriture ? 

Saisir un crayon dès qu’une inspiration profonde me surprend pour la temporaliser sur une page blanche.

 

 

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Écrire d’autres romans de fictions ou autres dans le même style pour se réapproprier une réalité à travers l’histoire. EXEMPLE Dassine ult ihemma. Qui a tué le patriarche ?.. À la reconquête de nos espaces perdus… À la recherche du patrimoine disparu…

À travers des recherches historiques et des récits légendaires, analyser des réalités et en observer les résurgences dans l’actualité contemporaine.

Sélectionner de nombreux poèmes inédits à faire connaître également.

 

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Sur conseil d’une amie.

 

  1. Le mot de la fin ?

Écrire c’est survivre, c’est prouver qu’on existe en laissant nos traces, nos empreintes dans son parcours de vie et son aventure terrestre qui serviront de repères pour ce qui existeront après nous pour la continuité et la pérennité.