« Les mots de ta gorge – guitare mélodique – ont doucement jailli, merveilleuse musique. J’ai été saisie, pétrifiée, anesthésiée un instant non par la peur, mais par l’étonnement.
Tu sais, j’ai prononcé ces mots-là si souvent que, profondément émue, je suis restée sans voix pour la première fois. »
Entre les vers de Karin Pohlmann, tour à tour oscillant entre la langue de Molière et celle de Shakespeare, se dévoilent avec langueur ses années d’étudiante passées aux États-Unis, un joint entre les deux coins du sourire. Sa prose nostalgique nous emmène au fil de ses voyages et des rencontres qui les ont parsemés… à défaut de cannabis.
Une enfance en Afrique, une adolescence normande, des études en France et aux USA, une passion pour le surréalisme, Karin Pohlmann fait son miel de ces jalons essentiels dans son existence.
Karin Pohlmann replonge dans le film de sa jeunesse, et nous emporte avec elle. Ce sont ces souvenirs immortels qui permettent à la jeunesse de ne jamais vraiment nous abandonner !