« A la veille de mes cinquante ans de sacerdoce, certains confrères prêtres et amis m’ont suggéré d’écrire ma propre biographie : tâche difficile et délicate, car jongler entre l’histoire personnelle et l’humilité n’est pas chose facile. Toutefois, la proposition en vaut la peine, parce qu’avec l’âge, beaucoup de souvenirs s’émoussent et se dissolvent comme la rosée du matin. »
Le Père Barthélemy Binia Mbowere est prêtre du diocèse d’Idiofa, au Congo, depuis 1971. Figure incontestée de la liturgie congolaise, il livre dans cette autobiographie certaines des pages de son histoire : éclosion de sa vocation sacerdotale et missionnaire, contribution à nombre d’œuvres liturgiques et découverte de la musique comme levier puissant de l’annonce de l’Évangile ; ses mémoires sont une ouverture sur un quotidien auréolé de foi.
Barthélemy Binia Mbowere a œuvré comme prêtre Fidei Donum dans l’Archidiocèse de Kinshasa (1973-1978), au diocèse d’Idiofa (1978-1989), au diocèse de Maroua-Mokolo au Cameroun (1989-2005), au diocèse de Limoges en France (2005-2019). Il a pris sa retraite à Avesnes- sur-Helpe dans le diocèse de Cambrai au Nord de la France.
Il a exercé les fonctions de Secrétaire Chancelier de l’Archidiocèse de Kinshasa (1973-1978), tour à tour curé de paroisses, directeur du Petit Séminaire de Laba (Idiofa), professeur des Grands Séminaires (St Cyprien/Kikwit et St Augustin/Maroua). Détenteur d’une maîtrise en théologie dogmatique de l’Université de Lovanium (1973), il est musicien, auteur-compositeur de plusieurs chants religieux en kikongo, lingala, français, mafa et fulfuldé (Extrême-Nord Cameroun). Il a collaboré à la composition de l’hymne national du Zaïre, La Zaïroise (1971).
Cette autobiographie captivante du Père Barthélemy Binia Mbowere témoigne d'une vie quotidienne empreinte de foi... Inspirant !
J’aurais pu rencontrer le Père Barthélémy Binia si je n’avais pas fixé, pour des raisons d’études théologiques à l’Ecole Théologiques Saint Cyprien de Ngoya(1985-1989) au compte de la Congrégation des Missionnaires du Sacré -Coeur de Jésus (MSC),mon attention sur ce grand homme d’Eglise qui a travaillé aussi dans le pays où j’ai passé mes quatre ans d’études théologiques !
J’ai entendu des paroissiens de Saint Alphonse de Matete—où j’ai fait mon stage apostolique de 1979 à Avril 1980 d’où l’abbé Michel Gérard me recommanda pour la vie religieuse chez les MSC.
C’est à son jubilé d’argent que je le rencontrerai et causerait avec lui en le congratulant chaleureusement pour la qualité du CD dont il était instigateur: j’ai vu en lui un prêtre non seulement Compositeur,mais pasteur au près de tous; très affable par moment !
Je sais qu’il a vraiment vécu, pour reprendre cette purement latine.
Qu’il continue ses louanges même devant le Dieu qu’il a servi sur la terre.
In pace aeterna requiescat !