« La vie de l’immigrant diffère de celle des résidents du pays d’accueil, car à son arrivée, il affronte un mode de vie différent à tous les points de vue de celui de son pays d’origine.
L’immigrant se trouve dans le besoin continuel de faire la comparaison entre les coutumes et les traditions pratiquées dans son pays d’origine et celles du pays qui l’a adopté. (…) Il doit faire des compromis et adopter ce qui lui convient le mieux pour vivre en équilibre avec ses nouveaux compatriotes.»
Petit-fils d’immigrés libanais, originaires de l’arrondissement de Basta, à Beyrouth Ouest, et installés au Canada durant la guerre civile, Labib est très proche de ses grands-parents avec lesquels il discute souvent. Au cœur de leurs conversations revient, tel un leitmotiv, la question de l’adaptation du nouvel arrivant dans son pays d’accueil. Quelles traditions conserver et quelles autres laisser derrière soi ? Première et troisième génération ont chacune leur mot à dire.
Né au Liban, à Beyrouth, Ziad Mehio a émigré au Canada dans les années 70. Féru de justice et d’éducation, il écrit pour des magazines et pour ses petits-enfants, tâchant de défendre de son mieux les opprimés.
Ziad Mehio ne revient pas simplement sur les étapes de son immigration au Canada, datant de deux générations. Il partage également ses réflexions et soulève la possibilité d’une synthèse entre terre d’origine et terre d’accueil.