« Trois heures du matin, je ne dors plus. Inutile d’essayer de me rendormir, peine perdue, car je connais la raison de mon insomnie. Il faut dire que cela fait quelques années que je suis insomniaque. Mais cette fois-ci, c’est tout simplement le souvenir d’Edmond qui, au milieu de la nuit, me réveille. Mon esprit, tel un tapis volant, me conduit en février de l’an 1975, rue Aberdeen où je le rejoins pour une longue promenade sous la neige comme nous en avons l’habitude »
Dans ce journal intime rétrospectif, Jean-Louis Meyers revisite grâce à son tapis volant les pans de son passé à travers les générations, nous faisant découvrir l’évolution du Québec au fil d’un XXe siècle pour le moins mouvementé et un début de siècle tourmenté et incertain. Grâce à son alter ego de fiction, l’auteur dresse une galerie des paysages saisissants et des portraits hauts en couleur qui ont parsemé son parcours. En toile de fond de son récit, l’hommage à la nation québécoise qui a su faire valoir sa singularité en tant que nation francophone en Amérique du Nord.
Travailleur social, Jean-Yves Rheault a fait de sa passion pour la littérature et l’écriture une affaire de transmission : son épouse et ses petits-enfants partagent ce même plaisir à s’emparer d’un livre ou d’un stylo.
Quelle douce idée que celle d'un tapis volant pour voyager de l'instant présent, aux souvenirs... L'évasion est à la fois dans les réminiscences, et dans les pages !
Bonjour,
J’ai bien aimé cette lecture. La chronologie de l’histoire est bien structurée, les sujets traités sont intéressants et c’est très bien écrit. L’idée du tapis volant est géniale!
je vous remercie de vos commentaires et je suis content que vous ayez aimé voyager sur mon tapis volant.
merci de prendre le temps d’écrire votre appréciation de mon livre. Je vois que vous avez aimé l’image du tapis volant.
J’ai bien aimé ce livre.
Il raconte de façon originale un quartier et des personnes que j’ai côtoyer dans ma jeunesse. L’aller-retour entre le présent et le passé grace au tapis vollant est bien imaginé.
Merci de nous faire partager cette vision de vos origines, M Rheault.
je vous remercie de vos commentaires et je suis content que vous ayez aimé voyager sur mon tapis volant.
Quel beau voyage ce livre nous offre! Merci de partager votre parcours de façon si imagée, c’est comme si j’y étais! L’idée de voyager entre les époques à l’aide d’un tapis volant est fort originale!
je vous remercie de vos commentaires qui m’encouragent à poursuivre dans la promotion de mon livre. Vous aussi vous avez un tapis volant à votre service!
Insomnie, tapis volant et prière exaucée
Par Jean-Yves Rheault
Bon, c’est certain que ce petit livre de 119 pages et même en petit format comme je les aime, ne fera probablement pas gagner un prix Renaudot à son auteur. Mais, on ne sait jamais. En effet, ce livre n’est pas dénué de qualités et l’une de ses principales est sans doute l’originalité de l’œuvre. Une œuvre bâtie de telle sorte qu’on ne peut résister à esquisser sa surprise ou un sourire en coin en parcourant ses pages.
Son originalité, Madame, Monsieur, réside dans le fait qu’il est difficile de la classer dans une catégorie. Même qu’il n’y a pas de catégorie pour ce petit bijou.
Ce n’est pas un roman, il n’y a pas d’intrigue. Ce n’est pas une biographie ni même une autobiographie. Mais voilà, cette œuvre écrite par Jean-Yves Rheault parle de Jean-Yves Rheault mais sous le couvert de Jean-Louis Meyers. Et ce qu’il dit n’est pas dénué de tout amusement ou de tout intérêt.
Ce livre est frais sorti des presses des Éditions du Panthéon de Paris (hier ou avant-hier) tellement il est récent. Et l’auteur est un Bouchervillois, un gars de chez nous. Son tapis volant, à mon sens, n’est rien de mieux que sa mémoire qui l’amène à de fréquents retours sur son passé, sur sa jeunesse, sur ses amis, sur sa famille. Et puis, pas un brin de nostalgie, plutôt drôle et léger, très léger.
Voici un court passage à la page 92 qui m’a fait sourire : « J’aime l’ambiance décontractée des pubs et je suis impressionné que les chiens soient admis. Les enfants accompagnent aussi les parents à l’occasion. » Oui, quand ils sont en laisse ou pas!
Et puis, il y a un mot savant à la page 109, « palimpseste ». Je n’en connaissais pas le sens et l’ayant appris, mine de rien, je l’ai placé nonchalamment dans ma conversation avec mon épouse. J’attendais sa réaction. Ça ne l’a pas impressionnée. Elle en connaissait le sens
Ce livre disponible à la bibliothèque de Boucherville est à lire pour sourire. Il sera aussi en librairie au Québec et au Canada à compter du 5 avril.