« Toutefois, ce que je ne savais pas encore, c’est que cette haine que je nourrissais envers le sexe féminin ne venait pas de ces dernières, mais bel et bien d’un problème sous-jacent émanant de mon propre psychisme. J’étais le seul à pouvoir stopper cet engrenage infernal de solitude, d’infidélité et de débauche sexuelle, mais fallait-il encore que je le veuille.»
Stéphane collectionne les conquêtes comme d’autres les likes sur les réseaux. Volage, frivole, il n’y voit que l’excitation de l’instant, et se garde bien de faire du sentiment, sauf de pacotille. Mais on est toujours blessé par où l’on a péché. Au détour d’un virage pris trop brutalement, Stéphane redécouvre qu’il a un cœur qui bat encore. Il est peut-être encore temps pour lui de fuir la superficialité et de reconquérir celle qu’il a blessée.
Pierre-Alexandre Carrière fait le portrait réaliste, et souvent cru, d’une jeunesse qui vit par applications interposées. Il brosse le tableau d’une époque cernée par le désenchantement et sauvée, peut-être, par une ultime prise de conscience.
Pierre-Alexandre Carrière imagine les émois d'un casanova à l'heure de l'amour ubérisé. Tomber amoureux, est-ce vraiment une bonne idée ?