« Qui c’est le plus grand ? Qui c’est le plus fort ? Qui c’est le plus beau ? Je suis le champion du karcher, le campeon du lance-flammes, avec moi, pas de flammèche, c’est tout de suite l’incendie du siècle, je suis l’Attila des Las Mégalomanias, je suis le Mégalomane en Chef, le Führer du samedi soir, le Duce de tous les matins du monde, le Despote de ces dames, en un mot comme en deux, je suis, je suis (il s’adresse au public), je suis le « Tout-Puissant ». (Puis avec bravade, face au public) Qui veut m’arrêter, hein, qui veut m’arrêter ? »
Sur une petite île de l’océan Indien, le pouvoir du Président/Roi est absolu. Seules résistent encore la Résidente du Parlement, la Sinistre des Pitances et une journaliste. Les îles voisines se montrent menaçantes. La presse est corrompue ou muselée. La haine de l’autre ne fait qu’augmenter, les tensions montent et le peuple est au bord de l’implosion. L’archipel de Las Megalomanias n’a jamais été aussi proche de l’apocalypse.
Une pièce au cœur du théâtre de l’absurde, dans laquelle le fond de la nature humaine est mis en exergue. Des répliques cinglantes sur un univers despotique où les rôles de victime et de bourreau se confondent.