« En vérité, à la lecture de « Lettre à Véra » il m’est apparu que la remémoration par l’auteur de notre relation amoureuse ne constituait qu’un pré-texte, un point d’entrée spécifique dans son récit autobiographique sur ses vingt premières années ; le moment où notre histoire commune prend fin et où commence pour lui une renaissance. »
Comme tout apprentissage, la jeunesse est une aventure complexe. Celle d’Alexandre, enfant du Casablanca d’autrefois, n’échappe pas à la règle, ni aux enchevêtrements, ni aux empêtrements… Son premier amour avec Véra et sa scolarité à la dérive y figurent en bonne place. Malgré tout, Alexandre croit en lui, il est prêt à tout pour faire de ses échecs autant de défis à relever, pour se trouver lui-même et ainsi trouver l’autre.
On n’oublie jamais ses premiers émois amoureux, ces souvenirs délicieux et privilégiés. « Lettre à Véra » d’André Urios, est la plongée d’un héros ordinaire, vers son passé, à la rencontre de l’adolescent qu’il était et de l’homme qu’il est devenu. Une histoire d’amour. L’histoire d’une vie.
C’est une bonne nouvelle! J’ai lu « Dilemmes », le précédent roman d’André URIOS, et je l’ai apprécié.